Après le résultat catastrophique des castings qui ont avouons le bouffer mon moral pour un bon moment mais la vie continue comme on dit, the show is go on. Le jour se lève à présent après avoir méditer de longue heures sur plein de chose qui n’ont aucune importance aujourd’hui.
Le jour ce lève, je quitte ma petite chaumière au fin fond du monde magique, vêtue de la robe bleue azur brodée par mon arrière, arrière, arrière, arrière grand maman de ma maman. Oui je suis allumée du bocal mais je suis comme ca. Une fille à coté de la plaque qu’on aime pour son coté un peu bizarre. Je m’aime comme je suis. Je sors de la maison et je marche longuement.
Le parc est calme à cette heure, je marche, encore et encore jusqu’à m’asseoir sur un bout d’herbe, regardant le ciel s’éclaircissant tout doucement des brumes matinales. Un soupire s’échappe de mes lèvres.

Le calme…que c’est bon en cette douce matinée. J’en oublie mes déceptions dans une telle ambiance. J’aime parfois être au calme comme ca même si je suis une personne assez sociale, qui sait ce qu’elle veut. Tout le monde peut avoir besoin d’un peu de solitude par moment pour réfléchir.
Mes yeux sont fermés, ma tête est légèrement basculée en arrière, je respire la rosée du matin, pour l’instant aucun bruit ne se fait entendre, je suis dans ma bulle, oui, dans ma bulle carrément.
Et pourtant une voix se fait entendre dans le silence du parc s’éveillant lentement, une voix d’homme parlant de mes cheveux, parlant aussi de la lumière des fées, tout cela car mes cheveux sont si blonds qu’ils ont une certaine brillance. Ma première réaction est un sursaut, oui je ne m’attendais pas à l’approche d’une personne…Quelle idée d’être en méditation alors qu’il y a des gens qui passent. Je me tourne d’une traite en direction de la voix, tombant nez à nez avec un jeune homme. Qui me dévisage tout de suite. Quand il pose cette question sur pourquoi je tire cette tête. Je me mords la lèvre, avant d’esquisser un sourire, histoire de faire oublier ma mine un peu de déterrée.
« Tu as de la chance que je ne t’ai pas fais rôtir en quelques secondes à me faire peur comme cela. »

Il me tutoie, je le tutoie, après tout, c’est équitable, j’échappe un rire léger après mes propos et je remets une de mes longues mèches blondes tombée sur mon visage dans mon mouvement de rotation. Je pose mes yeux bleus sur lui gardant un sourire malgré tout, c’est toujours mieux que faire la gueule quand on rencontre quelqu’un de nouveau.
« Tu m’as surprise à vrai dire, je ne m’attendais pas à que quelqu’un approche, j’étais…un peu ailleurs. »