Moi honnêtement, je n’étais pas très chaude (enfin, partante, parce que, chaude, dans le sens, chaude, je le suis toujours donc ehm) de cette histoire de nous laisser sortir, comme ça, hors du château, parce que j’ai peur de la réaction des gens, voyez, imaginez qu’on m’agresse parce qu’on ne m’aime pas à la télé, ou quelque chose comme ça. Ce serait vachement dangereux, comprenez. Mais en fait, j’ai un plan derrière la tête, voyez. C’est vrai qu’on ne peut pas se doucher encore, ni même dormir dans de vrais lits. Et puis, vous voyez, moi, ça me gonfle, parce que dormir dans la même tente que les autres quiches, hm, très peu pour moi. Pire encore, se laver avec eux dans le lac ! On est où là ? ca va bien, on n’est pas au moyen âge ni rien, faut pas déconner. Enfin, bref. Je la vis très mal, cette première semaine. Ça se voit en plus, mes cheveux ont du mal à suivre le mouvement, ils sont rêches. C’est affreux. Déjà que pour le moment, j’ai du mal à pécho, mais alors si mes cheveux empirent, je n’ose même pas imaginer. Bref. J’sors du château, j’vais en ville, j’arrive dans le parc. Le grand parc. Y’a des gens, partout, et ils ne font pas attention à moi. Je ne saurais pas dire si ça me rassure ou si ça me fait de la peine, en fait. Enfin, peu importe, j’repère une nana seule. PARFAIT. Cible repérée. Je vais vers elle. Ça va, elle n’est pas moche. « Bonjour ! » et puis, j’ai un moment de flippe. Merde, ça tombe, elle fait elle aussi partie du jeu, et je l’ai pas reconnue. Ce serait possible, parce que je dois être capable de reconnaître seulement trois personnes en tout, donc, hm. « T’es pas candidate de golden valor, rassure-moi ? » pitié qu’elle le soit pas, sinon, mon plan tombe à l’eau.