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 Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15

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MessageSujet: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptyMar 7 Mai - 9:42

Je passe une main dans mes cheveux, petit réflexe, petit tic nerveux exprimant mon état ma profonde lassitude, il est donc évident que je ne suis pas des plus détendus l'instant présent, mais cela ne semble pas du tout être le cas des deux meufs qui s'extasient en écoutant la musique de leur ado boutonneux préféré - oui c'est bien moi qui dit ça - à quelques mètres de moi, je bouge la tête négativement: c'est sûr que c'est tellement plus excitant pour deux jeunes filles - vierges à n'en pas douter - de traîner à une pareille heure dans un endroit qui regorge de types douteux. Enfin je dis surtout ça par rapport au vioque qui est venu me proposer des bonbons il y a deux minutes avec un regard lubrique avant de disparaître, le pire dans cette histoire c'est que ce qui m'a le plus effrayé c'est sa façon de marcher, oui, j'ai pas tellement l'habitude de rencontrer des types qui se déplacent en dansant du single ladies... Whatever, je m'égare un peu là, je laisse donc mon regard se perdre dans les jets d'eau réguliers de l'immense fontaine se trouvant en plein centre du parc, assis sur un banc à la nuit tombée, situation dans laquelle tout type de mon âge doté d'un minimum d'intelligence n'aimerait se trouver. Je pensais pourtant être assailli par une horde de fillette hystérique qui me harcèleraient de tous côtés dans le but d'obtenir autographes et photos, mais il faut croire que j'ai un peu surestimé ma côte de popularité au sein du public. - et j'ai pas dû choisir la bonne heure pour me montrer surtout - Mes pensées se redirigent finalement vers les récents événements et étrangement ou pas je finis toujours par en revenir à Sullivan, WHY ? Sullivan est le type qui a détruit mes vêtements préférés, c'est à cause de Sullivan si je me suis fait mépriser durant le second prime, c'est donc à cause de Sullivan si j'ai été rabaissé à pénétré dans ces immondes oubliettes pour m'excuser, c'est donc à cause de Sullivan que Fauve m'a détruit le nez, vu que c'est de toute évidence Sullivan qui a cafté pour l'affaire du lac. Génial, je suis de mauvaise humeur maintenant et la faute à qui à votre avis ? Je suis tellement perdu dans mes propres réflexions que je ne l'entends pas arriver, je ne sais même pas depuis combien de temps il est là... je lève simplement les yeux et bien-évidemment de qui s'agit-il ? SU-LLI-VAN ! Je lui adresse tout de même un faible sourire - vraiment vraiment faible le sourire - « Tiens donc, bonsoir S... » je m'arrête là, je crois que si je prononce son prénom encore une fois j'vais vomir.

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MessageSujet: Re: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptyMar 7 Mai - 11:33


Je n’sais pas vraiment pourquoi je le cherche comme ça le gars. On aurait pu penser que la première chose que je ferais en sortant de ces foutues oubliettes ce serait prendre une douche, aller dormir, préparer un plan d’attaque contre la vieille peau, aller me renseigner auprès de ma partenaire des évènements marquants. Ce genre de choses aurait du sens. Mais non, à la place j’interroge tous les candidats sur l’endroit où pourrait bien se trouver Calliste. Vous vous rendez compte ? J’emploie sa véritable identité, si bien que quelques-uns s’en trouvent déboussolés. Je crois bien que la moitié des gens ici sont convaincus qu’« ado » est son prénom, et que « boutonneux » est son nom de famille. Bref. Dès que je connais sa destination, ne me reste plus qu’à me taper les deux cents marches que je descends avec empressement, comme si j’allais retrouver la femme de ma vie après avoir passé dix ans en prison. C’est un peu ça en fait, parce que j’ai toujours ce vieux t-shirt troué dégueulasse et le visage mal rasé. Pas dans mes habitudes, de me promener aussi négligé, et surtout dans la capitale magique. Pourquoi il est allé se planquer là-bas aussi, loin de nous, loin du jeu. Il est allé noyer un gros chagrin ? J’ai le souffle court, pourtant j’accélère le pas lorsque j’approche enfin de mon but, repoussant brutalement un mec qui me tend un morceau de papier comme un Terminator en pleine mission –probablement pour un autographe, et je suis certain qu’il va rentrer chez lui en hurlant que je l’ai touché avant de tomber dans les pommes-. Je ne pensais jamais dire ça un jour dans ma vie, mais j’en n’ai rien à cirer de ces petits cons qui me détournent de mon objectif premier. Je fouille le parc avant de m’immobiliser devant Calliste qui me salue genre, pas super content de me voir. Mon cœur rate un battement tandis que je le fixe de mes yeux bleus, et je ne vois rien d’autre. Ni les gamines qui gloussent sur leur banc en gigotant, ni le fan sur mes talons qui braque son téléphone portable sur nous, ni la fontaine au centre de la place. Tout ce qui m’importe c’est lui et le petit air perdu qui traverse son visage. Parce qu’entre nous, ce mec est canon. Ouais j’avais bien remarqué sa gueule d’ange vous voyez, mais là c’est plus fort que d’habitude, ça me prend aux tripes. De voir sa petite tête d’emmerdeur, ça ne m’agace même pas. J’ai juste chaud. Rien qu’à rester là à l’observer, j’ai chaud. Je pose un genou sur le banc à côté de sa cuisse, et mes deux mains sur le dossier de chaque côté de sa tête pour l’empêcher de s’échapper. Et puis je l’embrasse, comme ça, sans prévenir. Pas un baiser trop bref, un effleurement léger. Non, je prends mon temps, jouant avec ses lèvres, ramenant l’une de mes mains sur son cou avant de la faire glisser dans ses cheveux. J'introduis ma langue pour caresser la sienne, prolongeant le baiser, une main tirant doucement sur ses cheveux, l’autre filant sous son t-shirt. J’ai envie de lui. Là. Maintenant. Sur ce putain de banc. J’ai envie qu’il prononce mon prénom dans un soupir de plaisir, j’ai envie de le faire frissonner de mon étreinte passionnée. Son parfum m'enivre et je me livre à cet élan zélé qui ne dure que quelques secondes à peine. Je mords sa lèvre en écartant mon visage, calmant les folles pulsations de mon cœur, mon regard mutant progressivement pour refléter l’incompréhension, la surprise, l’embarras, la colère tandis que je prends conscience de mon geste. Oh merde, est-ce que je viens de me jeter sur le boutonneux comme un mort de faim ? C’est comme si, l’espace d’un instant, je m’étais transformé en Fauve vous voyez. Et même elle ne grimperait pas sur un candidat de cette façon. Bordel, mais c’est quoi ce délire ? Je retire vivement mes doigts de son torse comme s’il venait de me brûler, entrouvrant la bouche sans parvenir à articuler le moindre son cohérent. Embrasser la ventouse pour la mettre hors d'elle, c'est logique. Embrasser la folle du cul alors qu'elle se colle à moi dans une cellule étroite, c'est logique. Mais embrasser un mec qui m'a poussé à bout à deux reprises, un vrai chieur -aussi mignon soit-il-, ce n'est pas logique. Je scrute ses yeux à la recherche d’une réponse, le soupçonnant évidemment de m’avoir lancé un sort pour me choper –en même temps faut le comprendre le p’tit gars, notre relation n’est pas vraiment partie sur le bon pied-, mais il affiche cet air égaré qui me laisse penser qu’il n’y est pour rien. Alors je ne tarde pas à voir apparaître le visage satisfait de bobonne qui me tapote l’épaule en me rassurant dans les oubliettes. Quel parano qu’elle a dit, viens boire avec nous qu’elle a dit. « Oh la garce … Oh la sale garce … » Je murmure presque pour moi-même, sans penser à bouger d’un centimètre. Je suis trop en état de choc là, j’ai une envie de meurtre qui tend tous mes muscles et mon corps brûle de nouveau, mais pas pour les mêmes raisons que quelques minutes plus tôt. Euh attendez une seconde, pourquoi il ne m’a pas repoussé le boutonneux là ? « Tu t’sens bien ? » Je sais pas moi, il fait une tête bizarre. Il n'a pas intérêt à se plaindre le gars, parce que quand même, être la victime d'une agression sexuelle perpétrée par ma personne, c'est un truc qui ne devrait même pas tomber sous le coup de la loi. En attendant, je me sens un peu con, et ça ne m'arrive pas souvent.

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MessageSujet: Re: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptyVen 10 Mai - 1:13

Je ne comprends pas ce type... sa simple existence ne serait-elle pas vouée au fait de rendre ma vie infernale ? Est-ce que chaque acte qu'il entreprend n'est entrepris que dans le but de me pousser au suicide ? Est-ce que chacune de ses phrases n'ont pour objectif que de me pousser à l'homicide ? Je ne comprends pas... je suis simplement assis sur ce banc, en pleine nuit à l'écart du château, à l'écart des candidats et surtout à l'écart de lui, mais le type trouve le moyen de débarquer devant moi. En voyant la manière étrange dont il me regardait j'aurais dû me douter que quelque chose de louche se tramait, puis il se rapproche de moi, beaucoup trop près, mon cœur bat à la chamade, je me demande simplement ce qu'il peut bien être en train d'essayer de faire... et cet enfoiré m'embrasse. Je suis comme paralysé par le contact de ses lèvres sur les miennes, je ne sais que dire, je ne sais que faire puis son baiser devient enflammé et je m'y laisse aller sans même me poser de question, tandis qu'une de ses mains caresse mes cheveux et que l'autre se faufile sous mon t-shirt, mes deux mains, quant à elles, agrippent son visage pour approfondir ce baiser inattendu. Sa langue ne tarde pas à se lancer à la recherche de la mienne, elles se rencontrent, s'affrontent et se découvrent dans un baiser langoureux, putain j'ai chaud, je crois que j'ai envie de lui, maintenant sur ce banc et ce peu importe qui nous regarde, mais le baiser s'achève. J'ouvre mes yeux, s'étant fermés sans même que je ne puisse m'en rendre compte et je l'observe, un sourire de parfait abruti peint sur mon visage, mais il laisse vite place à l'incompréhension en découvrant ce même air sur le visage qui lui fait face. Sullivan semble être de retour, il murmure une phrase incompréhensible puis me demande si je vais bien... Il me demande si je vais bien ? Je crois que je viens de comprendre un truc, c'est quoi le délire ? On lui a jeté un sort c'est ça ? À quoi je pensais au juste, je suis vraiment con c'est tout. Il faut absolument que je me tire d'ici, je veux plus le voir, j'ai envie de le frapper, j'ai envie de le tuer. J'essaye de le pousser, mais toute force semble avoir quitté mon corps, j'essaye encore, mais je n'y arrive pas, ça me donne envie de pleurer, faut que je me casse, mais le type ne semble pas décidé à bouger « Casse-toi, casse-toi, casse-toi putain ! » je lui crie dessus en essayant d'utiliser ma magie, mais rien ne viens, je suis trop chamboulé pour pouvoir faire quoi que ce soit, je lui redemande d'une petite voix « S'il te plaît laisse-moi me lever... » sans pour autant le regarder, j'en suis incapable maintenant parce que, merde, je viens de comprendre un truc.

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MessageSujet: Re: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptyVen 10 Mai - 1:55

Je crois que je ne réalise pas trop ce que j’ai fait. Je suis là, presque cool, à m’inquiéter de la santé du boutonneux à qui je viens de rouler une pelle comme si ma vie en dépendait. C’est comme si j’étais tombé amoureux de lui pour une minute, le coup de foudre, les papillons dans le ventre et tout le bordel. J’étais prêt à lui faire des gosses limite, et rien que ça c’est flippant. C’est gênant aussi, parce qu’il me regarde comme si j’étais un monstre affreusement laid en tentant vainement de me repousser. Et j’ai l’impression qu’il va pleurer. Non … Non il ne peut pas me faire ce coup là, quelqu’un qui pleure je ne supporte pas, ça me laisse complètement impuissant. C’était si traumatisant que ça ? Pourtant il n’a pas eu l’air de détester, il a même mis du cœur à l’ouvrage le gars. Alors je préfère essayer de le foutre en rogne plutôt que de risquer de le voir me déstabiliser. « C’est quoi cette tête putain. C’est parce que je viens de t’arracher ton premier baiser ? Parce que je suis un mec ? Parce que tu sais que c’est juste bobonne qui s’éclate avec moi et que t’es déçu ? » Si j’ai raison sur l’un de ces trois points, c’est franchement dégueulasse. Mais il vaut mieux une tarte dans la gueule qu’un mec qui pleure. Sérieusement, si y’en a bien un de nous deux qui doit tirer la tronche ici, c’est moi. Cette salope m’a quand même envoyé dans les bras du sorcier pervers qui s’est amusé à me foutre à poil au milieu du bosquet. C’est parfaitement humiliant, HUMILIANT. Enfin je n’suis pas tellement froissé non plus, heureusement ce n’est pas le premier mec que j’embrasse. Imaginez que je sois un bon macho d’hétéro –comment ça, c’est exactement ce que je suis ?-, cette blondasse a vraiment risqué gros. Et puis ce n’était pas désagréable non plus vous voyez. MERDE. De toute façon ce n’est pas une raison pour me faire embrasser le premier venu, il faut que je fasse marcher mes neurones pour mettre sur pied une vengeance bien sentie. Trouver son point faible. L’exploiter. La torturer. L’achever. Ouais, rien que cette idée me berce doucement et atténue l’effet de son petit sortilège. Et puis Calliste m’implore presque d’une petite voix en évitant soigneusement mon regard. C'est bizarre. Il devrait être en train de me frapper, de me lancer un sort, de m’insulter, pas agir comme un chiot blessé. Je capte pas, je capte rien. Et je me dis qu’il fait peut-être cette tête parce que je lui ai fait mal. Faut dire aussi que je me suis jeté sur lui sans me soucier du bleu près de son œil ou de la base de son nez encore rougie par les coups de la folle du cul. Et sans vraiment réfléchir, je redessine le contour de sa blessure avec mon doigt, effleurant doucement son visage. Mais aux dernières nouvelles, un baiser reste concentré sur une autre zone. Ouais en fait, ça m’énerve. Alors je le libère en m’asseyant sur le banc, à côté de lui, et fais vriller mon regard vers ses yeux toujours baissés. « Ecoute j’suis désolé ok ? C’est l’autre conne qui s’est éclatée, c’était pas vraiment moi. » Je n'sais même pas pourquoi je m’excuse, mais j’ai l’impression qu’il a vécu ça comme une agression impardonnable, alors j’essaie de me dédouaner de toute responsabilité. « C'est bon ça t'empêchera pas de choper des meufs, je le dirais à personne que t'as aimé ça. » Dans la famille des connards, je demande le roi. Mais je n'peux pas m'en empêcher, comme si je cherchais vraiment à ce qu'il me frappe. Parce que s'il me frappe, les choses reprennent du sens.

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MessageSujet: Re: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptyVen 10 Mai - 4:12

Et évidemment, ce salopard ne pouvait définitivement pas s'empêcher d'en rajouter une petite couche, du genre "bah non, je t'ai pas suffisamment blessé, tiens prends ça pour la route" ou c'est davantage comme s'il s'évertuait à me fracasser la gueule juste après le passage de Fauve. C'est incroyable, même dans la pire des situations ce type trouve quand même le moyen de me blaser, je soupire « Ça y est t'as fait ton petit truc sans en avoir rien à foutre de ce que moi je pouvais bien ressentir, ok, maintenant fous-moi la paix Sullivan. » avant même de prononcer ces quelques mots je m'étais déjà résigné au fait qu'ils ne pourraient pas changer grand-chose et il faut croire que je connais le type mieux qu'on ne pourrait le croire vu qu'il ne semble toujours pas décidé et continue de m'observer, plongé dans ses sombres - à n'en pas douter - pensées. Comble du comble, guess what ? Le type ose me toucher, encore, franchement si cela avait été pour me foutre un coup de poing ou n'importe quelle autre action stupide digne de sa race tout aussi stupide, ça m'aurait quelque peu conforté, mais non, limite il caresse ma blessure le gars et comme un con je le regarde, j'ai presque un peu d'espoir, mais pourquoi d'ailleurs ? Peu importe, il balaye mon espoir en ouvrant la bouche. Je ris tout simplement, ce type me rend con et je n'ai pas envie de penser à la raison pour laquelle il a tant d'effet ou même de pouvoir sur moi, je me relève enfin en voyant qu'il s'est écarté « Sois t'es aveugle, sois t'es désespérément et irrémédiablement con pour ne rien voir. » et je le plante là, me dirigeant vers le château en marchant... j'ai bien envie de courir comme un dératé, mais j'en suis incapable, chamboulé comme je suis et me connaissant, une chute serait inévitable. De toute façon, le plus important est que je sais ce qui me reste à faire et surtout qui il me reste à voir.
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MessageSujet: Re: Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15   Just when it can't get worse - Sullivan (7/05) 23h15 EmptySam 11 Mai - 1:25


Je dois être aveugle. Ou vraiment con. Les deux peut-être, ça ne m’étonnerait pas. Parce que je ne comprends absolument pas la raison de son trouble. Quand je pense qu’il a osé me reprocher d’en avoir rien à foutre de lui, alors que 1/ ce geste surpassait ma volonté et 2/ j’ai pris la peine de lui demander s’il se sentait bien –et ça ne m’arrive pas souvent de m’intéresser autant aux sentiments d’une autre personne-. Alors qu’il aille se faire foutre. C’est vrai, j’aurais peut-être pu m’abstenir des deux phrases qui ont suivi mais eh, personne n’est parfait. Et puis il m’emmerde, à me faire passer pour le méchant de l’histoire. Combien de fois faudra-t-il que je lui répète que c’est bobonne la responsable ? Qu’est-ce que j’y peux moi, s’il n’assume pas son homosexualité, hein ? Ou alors il s’est fait violer quand il était petit et mon baiser a fait remonter d’horribles souvenirs … Merde. Je sais, si on m’écoute ça fait déjà deux gamins de l’aventure abusés par leurs parents, mais franchement il faut avouer qu’ils réagissent bizarrement à un simple baiser. Y’a pas de quoi en faire tout un plat, sauf raison profondément traumatisante. J’en sais rien, ça m’prend la tête, et le voir comme ça ça m’fait quelque chose. J’ai l’habitude d’emmerder le monde et de faire hurler les gens, mais j’essaie toujours de ne pas dépasser une certaine limite. D’autant plus que cette fois, ça a été parfaitement involontaire. Ce n’est pas comme si j’avais prévu de l’emballer vous voyez. Du coup je reste silencieux, et c'est bien la première fois que ça m'arrive. Je me contente de suivre le candidat du regard tandis qu'il s'éloigne du parc, et ça me fait chier. Je croise les bras sur mon torse, fixant la fontaine avant de reporter mes yeux bleus sur Calliste. Puis de nouveau sur la fontaine. Je suis censé faire quoi là ? Je me suis déjà excusé, y'a pas moyen que je me mette à genoux en implorant sa pitié. Et franchement, s'il veut se mettre dans des états pareils pour si peu, ce n'est pas vraiment mes affaires. Mais ça me rend curieux, et je suis frustré de ne pas réussir à démêler les fils de son cerveau. D'habitude je suis plutôt bon pour ça, je comprends ce que ressente les autres avant même qu'ils en soient conscient. J'ai capté que blondie était raide dingue de la louve, par exemple. Alors je me lève vivement du banc avant de courir après le boutonneux, mais y'a un type sur ma droite qui retient mon attention, près de la fontaine. Le fan, qui nous a mitraillé avec son téléphone portable. Merde, ça va se retrouver dans la gazettes en moins d'une heure, et ce petit con va en retirer un bénéfice financier. Pas question qu'on se fasse du blé sur mon dos, et surtout pas avec cette gueule de gros niais content de lui. Alors plutôt que de chasser Calliste, je préfère arracher le portable de ce con, genre je suis intéressé. « Wouah, super le truc, c'est un nouveau ? » Et alors qu'il s'apprête à me répondre d'un ton enjoué, honoré que le grand Sullivan daigne s'adresser à lui, pauvre paysan, je lance les bras dans les airs comme si je saluais quelqu'un dans son dos en criant le nom d'une inconnue, balançant le portable dans l'eau par la même occasion. « Oups. Oh désolé mec, je t'en paierai un à la sortie, après ma victoire tu vois. » Et je lui tapote gentiment l'épaule avant de me barrer. Et vous savez quoi ? Je ne suis même pas content après un tel coup, c'est pour vous dire combien l'autre gamin m'a agacé.

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