sorry to leave, mom, i had to go, who the fuck wants to die alone all dried up in the desert sun?

Voilà, ils étaient tous les deux en mission bouffe cette semaine. Et c'était sans joie que Vixy y était allez, mais bon, ça va mieux quand même quand c'est avec Sullivan qu'elle y va, et pas Ange, par exemple. Du coup la blonde enfonce ses mains dans ses poches en arrivant près du dépôt et elle ne peut s'empêcher de pousser un léger soupir en tirant une cigarette de son paquet avant de la coincer entre ses lèvres. “ Eh, ” elle fait un signe de la tête vers le chemin à droite. “ ça te dis pas qu'on aille faire un tour au parc avant de ramener la bouffe ? ” Non parce que c'est bon quoi, okay c'était genre trop relou de devoir se taper les sacs de course, la dernière fois elle a trop galéré avec Nicola. Mais en même temps Sullivan est un loup-garou, du coup ça passe mieux. Bref, après un commun accord, les voilà qui se ramènent au parc, Vixy fumant tranquillement, les mains dans les poches. C'était carrément mieux que de se taper tous les sacs. En plus il y a une fontaine. Okay c'était trop le bonheur, sérieux, parce que genre, la blonde était jamais venu dans le parc, elle le découvrait, et c'était vraiment trop bien ce qu'elle voyait là. Encore plus lorsqu'elle voit des bancs. “ Oh mon dieu. ” Et elle se laisse tomber dessus, genre crêpe party tu vois, et elle étire ses jambes puis ses bras, et une meuf s'approche d'eux, trop excitée parce que ce sont les gens de la télé. Bref, Vixy se pince un peu la lèvre alors qu'elle s'approche du loup-garou, fébrile comme une puce quand elle voit un gros chien -ce qui est genre trop le cas, si on y pense bien. Bref. La blonde la regarde, intriguée, et cette dernière parle finalement, en demandant à Sullivan s'il savait que Vixy avait dit qu'il devait ouvrir une maison close. Arf, les caméras. Elle lève les yeux au ciel. “ T'inquiètes ma grande, c'est avoué, t'as pas du suivre la quotidienne de la semaine dernière toi. ” Ou c'était peut-être sa pause toilette. Et après un sourire genre ''bref tu me fais de l'ombre'', elle finit par partir alors que Vixy pousse un soupir bruyant. “ Putain heureusement que je te l'ai dis, je suis sûr que tu m'aurais fais une crise en public là. ” Et elle se fend un peu la poire quand même la Vixy.

Aller chercher la bouffe, c’est carrément chiant. Heureusement que c’est avec blondie, parce que sinon je crois que je me serais planqué dans un coin en feignant d’être malade. J’aime pas me pointer dans la capitale, y’a trop de fans en chaleur qui m’attendent au coin de la rue pour me photographier, me baver dessus ou me demander de les épouser. Je trouvais ça cool au début, mais là ça devient lassant. Alors je ne compte pas trop m’attarder, soulevant les paquets comme s’il s’agissait d’une plume quand la gamine suggère d’aller faire un tour au parc. Rooooh non merde. Je soupire, un peu blasé, mais bon c’est blondie et elle a l’air franchement ravie à l’idée de se détendre un peu près de la fontaine. Alors je cède, parce que je suis un faible avec elle. C’est pas bon pour moi d’ailleurs, elle m’a embobiné avant même que je m’en rende compte et que je ne puisse dresser ma barrière : ATTENTION CHIEN MECHANT. Et maintenant, c’est trop tard. Tant pis, de toute façon elle aussi elle est folle, alors s’il se produit la même chose que … bref, elle saura se défendre. Je la vois s’allonger gaiment sur un banc, prête pour faire bronzette, et l’observe un moment en silence un sourire au bord des lèvres. Mais ce calme n’est que de courte durée, puisqu’une meuf se ramène pour me balancer des saloperies. Je me plante devant blondie, comme pour la protéger d’un éventuel jet d’objets dangereux ou d’une agression physique, grognant. Ouais, elle a tout dit la partygirl. « Si t’es pas capable d’être dans le coup, fais pas semblant. Cela dit t’es bonne, si tu veux mon adresse n’hésite pas à demander à la production chérie. » On sait jamais hein, et puis faut garder les éventuelle votante intéressée. Finalement elle s’éloigne toute rouge, et je suis certain de lui avoir fait sa journée. Je me tourne vers blondie en riant. « J’aurais juste froncé les sourcils en te demandant d’être ma pute. » Ouais, c’est probable en plus. « Ah qu'est-ce que tu veux, on est victimes de notre belle gueule. » Je m’assois sur le banc en la poussant un peu, mais le défilé des monstres n’est pas terminé. Parce qu’une autre nana se ramène limite en courant avant de refiler un truc à Vixy, se barrant sans demander son reste. « Vas-y c’est quoi, un petit mot d’amour ? » Je l’interroge d’un hochement de tête. « Si c’est un mec tu me le refiles, je m’en occupe. » Ouais faut être solidaire un peu. Et j’esquisse un sourire, assez curieux de savoir ce que cette folle lui a glissé dans la main. Une timide, c’est obligé que ce soit une déclaration d’amour enflammée. Putain, pourvu que ce soit pas une bombe miniature ...

Haha, même pas elle aurait réussit à lui toucher un seul cheveux de la tête la meuf, parce que Sullivan il est trop en mode armoire à glace là. Limite Vixy elle se sent trop la Queen, du coup elle croise ses jambes sur le banc et abaisse ses lunettes de soleil pour lancer un regard à la demoiselle et lui sourit. Okay, Vixy elle s'en fou un peu d'être aimée ou pas en fait, elle va pas se mettre à leur lécher le cul non plus, faut pas déconner. En plus Sullivan lui fait des avances, du coup la blonde se met à rire un peu et repose ses lunettes sur son nez. Du coup la fan en délire s'éloigne, apparemment trop contente des paroles du loup à son encontre. Ah le bordel quoi. Elle continue de fumer sur sa cigarette en pianotant un peu des doigts sur le banc alors que Sullivan lui répond. Et ça la fait rire. “ Putain ouais, et je t'aurais répondue que je te suis dévouée, évidemment. ” Bah oui, surtout qu'elle peut se faire de l'argent et mater des jolies meufs qui se trémoussent toute la journée. “ Ou alors qu'on se partage l'affaire. ” Parce que ça aussi c'est super cool. Et alors qu'elle prend toute la place royalement sur le banc, Sullivan la pousse pour s'asseoir à ses côtés. Bon okay, elle veut bien lui faire un effort et lui laisser un petit bout de banc. Et alors qu'elle allait se retourner vers lui pour se foutre un peu de la gueule des gens dans le parc, il y a une autre personne qui arrive. Genre speedy gonzales la meuf. Elle lui jette un bout de papier ripou sur les genoux et se barre en courant. Whaaat ? “ Joli cul ! ” qu'elle lui lance pour l'encouragement. Et du coup Vixy se redresse un peu, tient sa cigarette dans une main, et remonte ses lunettes dans ses cheveux pour les retenir en arrière et pouvoir lire la lettre. Du coup quand le loup parle de déclaration d'amour, elle se fend un peu la poire. “ Moi j'espère que c'était elle en tout cas. ” Sourire en coin et elle déplie la lettre avant de commencer sa lecture, elle entame bien haut les premiers mots. “ A Vixy et Sullivan... Okay genre, je suis deg', pourquoi toi aussi t'es dans le truc ? Elle veut peut-être un plan à trois. ” Elle baisse son regard sur la lettre et se racle la gorge avant de reprendre sa lecture. “ Ce n'est pas par hasard si cette lettre s'adresse à vous deux et si je vous écris aujourd'hui -on va sûrement nous répétés qu'on est trop beaux- mais il est temps pour moi de mettre les choses au clair. ” Okay ça elle aime beaucoup moins en fait. Et du coup elle se tait, Vixy, un peu perturbée et continue une lecture silencieuse. Pendant tout le long, elle paraît un instant choqué, elle écarquille les yeux, se pince les lèvres, plisse un peu des yeux. Et à la fin elle finit par éclater de rire. “ Oh bordel le drama quoi, c'est la meilleure blague de l'année. Tiens, lis ça. ” Et elle donne la lettre au loup-garou avant de se mordiller le pouce.

Ah ouais putain, on ferait une belle brochette de gérants de maison close, pour sûr. Regardez là, à faire la star avec ses lunettes de soleil et à draguer les meufs en matant leur cul. Et moi pas beaucoup mieux, à distribuer mon adresse à la première venue susceptible de m’offrir un vote. Franchement, on a ça dans le sang elle et moi. Alors je m’étale à côté d’elle comme une baleine au soleil, écartant les jambes en penchant la tête en arrière, fermant les yeux pour profiter des rayons chaleureux. Putain, ça fait du bien en fait, jusqu’à ce que l’autre furie dépose une lettre entre les mains de la partygirl. Pas parfumée, pas décorée, ça me paraît louche mais peut-être que les lesbiennes sont moins flippantes que les hétéros. « Ouais bof, elle est trop petite. » Je fais remarquer tandis qu’elle reluque la fille paniquée qui court dans la direction opposée. Etrange … Et puis elle commence à lire, et quand nos deux noms apparaissent je me dis qu’elle se fout de ma gueule. Surtout quand elle prend ce ton révérencieux en poursuivant. Elle invente tout c’est clair, mettre les choses au clair c’est pas possible que quelqu’un écrive ça. Je la vois froncer les sourcils, ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes, pour finalement se bidonner comme si elle venait de lire la blague la plus drôle du monde. Vas-y je veux voir moi aussi ! « Quoi, on veut nous engager comme acteurs c’est ça ? » Je lui demande en haussant un sourcil prétentieux, arrachant le papier qu’elle me tend. Alors je lis moi aussi, sauf que je ne reste pas aussi silencieux. « Genre … t’es … MA SŒUR ? » Je me marre à mon tour, parce que franchement, y’a de quoi. Sur ce torche cul y’a écrit que blondie et moi on est des frangins de sang vous voyez. Sauf que j'en ai déjà une, de soeur. « C’est vrai qu’on est deux blonds beaux gosses, ça doit faire fantasmer pas mal de gens. » Je continue à lire, découvrant avec stupeur des détails relativement perturbants. Mon nom de famille par exemple et l’endroit précis où j’aurais soi-disant été mordu, parce qu’évidemment ça ne serait pas drôle si on ne m’annonçait pas que je ne suis pas un vrai loup garou. Et je tique un peu quand même, parce que c’est exactement sur le mollet droit que je suis vulnérable, or les morsures restent des emplacements sensibles. « Attends mais c’est flippant quand même, la personne qui a écrit ça s’est grave renseignée sur moi, à tous les coups c’est une psychopathe qui va nous découper en rondelles. » Et c’est moi qui dit ça, oui oui. Je plisse les paupières en approchant la lettre de mon nez. « C’est signé de ta mère je te signale, genre c’est pas la mienne c’est pas son écriture. » Y’a juste écrit : ‘ta mère’, super. « Je croyais que t’étais orpheline, tes vieux sont pas morts ? » Franchement, cette blague est de vraiment mauvais goût.

Ah si seulement ce n'était que ça, qu'une simple demande pour jouer dans un film, parce que c'est vrai qu'ils sont trop beaux quoi. Mais non, c'est une blague en fait. Une énorme blague, le truc de l'année. Genre le mec qui se faisait chier et qui a décidé de s'en prendre à deux personnes en particulier, certainement pour faire le buzz d'ailleurs. Soupir. Du coup Sullivan trouve une explication, ça parle évidement de leurs physiques de dieux vivants, du coup elle hoche la tête. Bah ouais, c'est carrément trop ça quoi. Enfin Vixy se rappelle des quelques lignes et c'est vrai qu'il y a des détails la concernant aussi qui la trouble un peu, surtout la fin de la lettre. Mais apparemment Sullivan n'en est pas encore là puisqu'il saute directement jusqu'à la signature. Ta mère. La tienne ouais. La blonde hausse les épaules. « Ce n'est pas la mienne. » Mais c'est vrai qu'elle ne connaît pas son écriture. « Ma mère n'est pas morte, et d'ailleurs c'est assez marrant parce qu'elle l'a écrit dans la lettre. » Vixy sent un peu la peur monter en elle, parce que les détails... Ah bordel, y a des trucs qui la font soudainement flipper. Et elle arrache le bout de papier des mains du loup, bientôt il n'en restera que des morceaux de ce truc à force qu'ils se l'arrachent comme ça. « Y a marqué à la fin, après ton histoire de loup mordu là quand t'avais deux ans, c'est écrit : Je n'ai pas eu la force d'accepter un autre enfant étrange, je ne suis qu'une simple humaine, je ne comprends pas tout ce qu'il se passe. Alors quand j'ai vu que Vixy avait aussi quelque chose de différent, c'était trop pour moi, et je l'ai abandonné dans cet orphelinat. » La blonde reste un instant interdite. Ouais, elle sent bien la peur qui la tire un peu, parce que c'est beaucoup trop réel pour que ce soit faux. Le mec a trop cherché des trucs de fous sur leurs vies en fait. Elle se rappelle encore parfaitement bien de sa mère, de ses crises, elle était peut-être encore petite, mais c'est un truc qui marque ça. Elle se rappelle aussi qu'il n'y a jamais eu de père. Juste une mère à bout, effrayée. « Mais y a pire. » Et elle ne formule pas le truc à voix haute, parce qu'il y a un truc marqué sur ce bout de papier que personne ne sait à part les gens de l'orphelinat. C'est à propos de Tyger. C'est noir sur blanc. Et sans même réfléchir, Vixy chiffonne la feuille entre ses doigts et la jette sur les genoux de Sullivan, du genre il peut le garder, elle n'en veut pas. Elle veut pas de tout ça. De cette vérité qui lui fait peur, de l'absurde qu'ils ont pu écrire là-dedans. Et elle redresse son regard vers le loup, observe un instant ses yeux bleus. Putain. « T'es un vrai loup, hein ? » Qu'elle demande, par précaution, parce que elle, elle n'est pas une louve, parce que sa mère était humaine, et que son père n'avait rien de loup. Sinon elle le serait aussi. « Vous êtes loups de père en fils chez vous. » C'est comme pour se rassurer, pour affirmer une vérité dont elle n'a aucune conscience, évidemment. Ses doigts, nerveux, tapotent le banc, alors qu'elle se mordille la lèvre. Tout ça, ce ne sont que des conneries. Tyger est son frère.

Ça la perturbe totalement blondie, et je dois bien avouer que la voir comme ça ne me rassure pas franchement. A croire qu’elle aussi trouve certains détails assez inquiétants. D’autant plus que j’apprends qu’elle n’est pas vraiment orpheline puisque sa mère n’est pas morte. Elle a dû l’abandonner alors, j’imagine. Ouais, c’est ce qu’il y écrit, et on essaie de me faire croire que NOTRE maman nous a abandonné tous les deux. La grosse blague, personne ne m’abandonnerait moi. Et pourquoi moi dans une famille et elle dans un orphelinat ? Généralement les gens reproduisent le même schéma. Pire elle dit. Je n’ai pas vraiment tout lu, aussi je déplie de nouveau la lettre pour parcourir les dernières lignes. Oh … ça. Faut dire que je m’en doutais un peu vous voyez, et c’est vrai que les pièces de nos vies s’emboitent étrangement bien. Je l’observe un moment en silence pendant qu’elle plonge ses yeux dans les miens, m’interrogeant sur ma nature. Je grimace, détournant mon regard. « Evidemment que je suis un PUTAIN DE VRAI LOUP. » Je hausse la voix, agacé par ces âneries. Mais le fait que je n’en sois pas un expliquerait beaucoup de chose : mon tempérament plus difficile à gérer que les autres membres de ma famille, l’absence de photos de moi avant l’âge de deux ans, la sensibilité de mon mollet … OH PUTAIN non, j’ai même pas envie d’y penser, c’est clair que quelqu’un s’amuse avec nous, s’amuse à nous raconter toutes ces conneries pour nous faire flipper. Peut-être le soutien d’un autre candidat qui cherche à nous affaiblir ou qui espère qu’on va quitter l’aventure, bouleversé par cette nouvelle. « C’est n’importe quoi blondie, si ça s’trouve c’est un coup monté de la production pour faire grimper l’audience. » Je siffle entre mes dents, tout de suite moins emballé par cette journée. « CA VOUS ÉCLATE HEIN, BANDE DE CONS ? » Je hurle en direction d’une caméra planquée dans la fontaine que j’entends bouger. Le pire, c’est qu’il n’y a aucun moyen de chasser définitivement nos doutes, c’est pas comme si on pouvait aller à la clinique pour un test sanguin. « Y’a rien là-dedans qu’on ne peut pas obtenir en creusant un peu, pas de quoi s’affoler. » Je lui dis en secouant le papier. Les photos de moi j’en ai parlé lors des premières semaines, ça a dû donner des idées à certains imbéciles. « De toute façon je peux pas être ton frère hein, je suis beaucoup plus beau que toi. » J'essaie de détendre un peu l'atmosphère d'un sourire crispé.

C’est gros. Trop gros. Vixy a envie de faire la fête. Elle se mordille la lèvre un instant en regardant Sullivan, regardant ses cheveux, ses yeux, son nez, ses lèvres. Le détaillant de haut en bas finalement, sans vraiment se cacher. Elle cherche les ressemblances. En trouve. Se met à flipper. Et voilà que le loup s’énerve en défendant sa réelle nature. Oui, c’est ça. Elle aimerait le croire, Vixy mais c’est difficile maintenant, elle ne sait plus quoi croire. Son regard tombe sur son mollet. Et Sullivan tente de la rassurer, c’est un coup de la production, c’est évidemment ça. « Ouais. » lâche-t-elle dans un grondement avant de se lever, regardant à droite et à gauche à la recherche des caméras. Bordel, ils se foutent tellement de leurs gueules, jouer avec leurs passés bêtement. Sullivan gueule en direction de la caméra planquée dans la fontaine et la blonde tourne automatiquement sa tête vers elle, mode radar, elle tend sa main et gèle l’eau, gèle la caméra aussi. Et elle s’enfonce plus dans le banc, restant scotché à lui, les bras croisés, on dirait une gamine pas contente. Et le loup fait une blague, alors ça la fait sourire un peu. « Et je peux pas être ta sœur, je suis carrément plus intelligente que toi. » La logique, voilà tout. Vixy se lève alors du banc en attrapant le bout de papier des mains de Sullivan et l’enfonce dans la poche de son short avant de s’allumer une nouvelle cigarette, c’est nerveux. Et elle pose son regard bleu dans celui de Sullivan. « On va faire ces courses ? Ils m’ont énervé avec leur histoire. » Et elle attend qu'il se lève avant de prendre la direction du dépôt.

sujet terminé.