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 HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN

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Cordelia

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MessageSujet: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 1 Juin - 2:55

Je suis tellement heureuse d’être restée si vous saviez, en plus avec Maia & Fauve, encore mieux, la cerise sur le gâteau. J’ai perdu Judi mais je compte bien honorer sa mémoire en essayant d’aller le plus loin possible. Depuis le prime je reste sur mes gardes, je suis devenue un peu parano en fait, j’ai l’impression que Sullivan & Tyger peuvent me tomber dessus à tout moment, ils n’ont pas vraiment apprécié ma petite blague, les connaissant ils sont surement déjà en train de préparer un mauvais coup. En ce Mardi soir, je me fais – comme d’habitude – chier. J’ai décidé de changer de dortoir maintenant que plus rien ne me rattache à celui des perdants. Je crois qu’il me faut temps d’adaptation, la présence de Judi me manque, on ne dirait pas comme ça mais il peut tenir chaud la nuit. Maia est partie dormir avec Nico et Fauve est déjà en train de dormir, affalée comme un gros tas sur son lit. Elle fait des bruits assez bizarres dans son sommeil… Elle parle en plus de ça. « J’suis chaude comme la braise, je veux des hommes, je veux baiser, des hommes des hommes des hommes » Au moins elle reste fidèle à elle-même. Sa libido est toujours à son maximum, même lorsqu’elle est dans les bras de Morphée. Pour ne pas manquer à la tradition je décide d’aller me promener dans le château histoire de faire le vide, je suis devenue une habituée des promenades nocturnes. En passant dans le couloir, je remarque qu’une silhouette masculine emprunte les escaliers qui mènent au toit. L’âme de la fouine qui est en moi se réveille. Un rendez-vous secret peut-être ? Une petite baise sous les étoiles ? Je dois m’en assurer, vous savez j’adore les potins, j’aime avoir des choses à raconter. J’essaye de suivre la fameuse personne le plus discrètement possible, sans faire de bruit, je suis une pro de la filature. J’arrive – après une très longue marche - devant la porte du toit, qui a été laissée entre ouverte, je jette un œil histoire de voir qui est là, mais il fait si noir qu’il m’est difficile de distinguer quoi que ce soit. Merde… Bon je prends mon courage à deux mains et pénètre sur les lieux. Le lampadaire doit être HS c’est pas possible. J’ai toujours du mal à voir ou je mets les pieds, je ne peux même pas compter sur la lumière de la lune qui est cachée par les nuages. Il n’y a personne… J’ai rêvé ou quoi… A moins que le candidat se soit suicidé… Je me penche un peu au dessus de la rambarde histoire de vérifier, puis là, en entendant le bruit de la porte se refermer violemment, j'ai presque une attaque cardiaque. Je me retourne et devinez qui est là ? Sullivan. Dans quoi je me suis embarquée encore. « J’ai eu la peur de ma vie… J'ai des palpitations et tout... Qu’est ce que tu fais là d'ailleurs ? Tu reviens sur le lieu du crime ? » Je flippe quand même un peu, il est très impulsif comme garçon. Faudrait pas qu’il essaye de me tuer. « L'atmosphère est un peu glauque tu trouves pas ? »
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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 1 Juin - 7:48

Bobonne. Bobonne. Je suis focalisé sur elle comme un missile, et je la suis partout. J’attends le moment propice pour accomplir ma vengeance, les instruments de mon méfait glissés dans les poches de mon jean. Je sais que sa curiosité est un défaut à exploiter, aussi je passe et repasse dans les couloirs des pièces où elle se trimballe dans l’espoir d’aviver sa curiosité. Je commence à me demander si cette histoire de hameçon n’est pas totalement ridicule et si je ne ferais pas mieux de l’assommer avec une batte de baseball, mais finalement je sens qu’elle mord au moment où elle quitte le dortoir pour l’une de ses balades nocturnes –ouais, j’ai bien étudié ses habitudes, c’est une étape indispensable dans le guide du parfait psychopathe-. J’esquisse un sourire victorieux en grimpant les escaliers assez rapidement pour prendre de l’avance, laissant volontairement la porte entrouverte avant de me planquer derrière le mur. Attendez mais pourquoi elle s’approche du vide, elle croit qu’elle a un rancard avec Spiderman ou quoi ? Du coup je sors de ma cachette de façon un peu angoissante, et je réussis mon petit effet, parce que je sens qu’elle se pisse dans la culotte. C’est ça, tremble bobonne. « J’adore ça, quand c’est glauque. » Je lâche suite à sa remarque, un sourire de prédateur accroché aux lèvres. Je m’approche d’elle, très lentement, comme un chasseur avec sa proie. « Tu sais bobonne, t’as vraiment des couilles. » Je concède en me grattant l’arête du nez –jamais bon signe-. « J’aime ça … » Les couilles. Non je déconne c’est bon. « … les meufs qui ont des couilles. » Je vais vraiment finir par croire que c’est un transsexuel, entre son opération chirurgicale, sa voix grave et ses couilles d’appoint. Peut-être que c’est pour ça qu’elle n’a encore baisé personne -et que son nez tordu n’est pas responsable-, parce qu’elle flippe qu’on découvre un service trois pièces entre ses belles jambes. Putain, je suis sûr que je tiens quelque chose. « J’ai presque envie de t'offrir … » Et puis j’arrête de parler quand je me trouve tout près d’elle, heurtant son cou avec le côté extérieur de ma main droite sans prévenir. PAF. C’est rapide, imprévisible, et efficace. « Non mais je déconne, tu m’as pris pour le père Noël ou quoi. » Bon elle m’entend pas vraiment, mais peu importe. Vous croyez que j’ai fait quoi les semaines qui ont précédé Golden Valor ? J’ai pas tricoté des pulls ou pris rendez-vous chez mon chirurgien esthétique moi, je me suis entraîné pour défoncer ces losers. Et ce coup vicieux est particulièrement utile, la main-couteau ils appellent ça. Ton adversaire est K.O d’un seul coup de la tranche de la paume, extraordinaire. Je rattrape quand même la pauvre bobonne qui s’effondre comme une masse, la déposant contre le muret pendant qu’elle comate paisiblement. Alors je sors le rouleau de scotch industriel qui m’a servi à confectionner ma belle robe rapiécée du prime, l’enroulant autour de ses chevilles et de ses poignets. Je serre un peu trop, volontairement, mais pas assez tout de même pour stopper sa circulation sanguine -même si la pensée d’une poupée gonflable sans mains et sans pieds me ravit-. Alors je m’accroupis près d’elle pour lui filer une petite claque. « C’est l’heure de se réveiller Aurore. » Et je compte pas lui offrir le baiser du prince charmant, parce que c’est pas une princesse. J’écarte délicatement une mèche de cheveux qui lui barre le visage, juste pour la faire chier, lui enfonçant une substance liquide dans le gosier au moment où elle reprend peu à peu connaissance. Puis je lui scotche la bouche pour l’obliger à avaler, parce qu’elle n’a pas vraiment le choix si elle veut éviter une mort par asphyxie. « Bien, maintenant que j’ai ton attention passons aux choses sérieuses. » Je me relève en m’écartant de la blonde, me dirigeant vers la porte du toit pour la sceller avec une chaîne que j’ai chopé dans le cachot. Pas question d’être dérangé pendant ma séance de torture. Putain, les services secrets magiques vont sûrement me contacter après une telle prestation. Puis je reviens vers elle, tranquillement, attrapant un couteau coincé dans ma chaussure. Quoi ? Ouais bah je joue le rôle à fond moi, je vous ai déjà dit que je comptais bien me faire embaucher comme acteur. « La substance au goût dégueulasse que tu viens d’ingérer, c’est une mixture de vérité. » Ouais, vous avez cru que je faisais la cueillette en me prenant pour le petit chaperon rouge dans le seul but de préparer des infusions à la vieille ? « Le petit jeu fonctionne comme ceci. Je te pose une question, tu réponds. C’est simple, et le truc génial c’est que tu es obligée de me dire la vérité. » Je souris genre gros sourire de sadique psychopathe avant de reprendre en lui tournant le dos. « Si tu essaies de te foutre de ma gueule en te servant de ton pouvoir … » Je fais volte-face, lançant mon couteau dans sa direction, couvert qui se plante à quelques centimètres de ses cheveux. Oups, il était censé atterrir un peu plus loin de sa tête que ça quand même. Bref, je ne lui ai pas crevé un œil, à croire que les cours de mon cousin Igor ont servi à quelque chose. J'exagère peut-être un peu sur la mise en scène, mais franchement ça m'excite plus que la baise avec Fauve. Enfin ... presque. Je m’approche d’elle, attrapant le scotch au coin de sa bouche pour le décoller légèrement. « Tu vas me raconter ce qu’il s’est passé sur ce toit avec Tyger et la ventouse. Et ne lésine pas sur les détails. » Commençons par le commencement.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 1 Juin - 11:11

Mon dieu, je le sens vraiment mal là, Sullivan est louche, il s’approche de moi assez sournoisement… « J’adore ça, quand c’est glauque. » Putain il dit ça avec un petit sourire en coin, on dirait un psychopathe je vous assure, je flippe un peu quand même. « Tu sais bobonne, t’as vraiment des couilles. J’aime ça …les meufs qui ont des couilles. » Il y a forcément un truc qui va pas là… « D’accord, je suis contente de l’apprendre, dans ce cas tu vas bien t’entendre avec Ange. J’adorerais rester là, et t’écouter parler de tes dérives sexuelles, mais mon lit m’attends, tu m’excuseras… » Je me dirige vers la porte mais Sullivan me retient… Il veut m’offrir quelque chose, je ne comprends pas très bien, je ne veux pas m’attarder ici, franchement je commence à angoisser. Il touche mon cou avec le côté extérieur de sa main droite, je ne peux pas réagir, je tombe comme une masse sur le sol, plongée dans un profond sommeil. J’étais en plein rêve érotique avec Brad Pitt lorsque Sullivan me gifle pour me réveiller. J'ouvre les yeux, c’est le drame, je remarque avec stupeur que je suis assise sur le sol, les mains et les pieds ligotés à l’aide de scotch industriel. Je préférais quand même la compagnie de Brad… « C’est quoi le délire Sullivan, si tu voulais que je participes à un jeu de rôle sexuel, fallait juste me demander… » J’essaye de me débattre, de me défaire de mes liens, mais je n’y arrive pas, je gaspille de l’énergie pour rien. Il profite de ma faiblesse pour me forcer à avaler une substance dégueulasse en me scotchant la bouche. J’ai l’impression d’être dans un film d’horreur. Il y a un malade mental au sein du château depuis le début du jeu et la production ne s’en est pas aperçue, il serait temps de se réveiller les gars. Il part bloquer la porte avec des chaines. Il faut que je garde mon calme, il ne va pas me tuer, quand même, il ne va pas aller si loin. Je vais fondre en larme si ça continue… Voilà, ça y est, je pleure… J’ai tellement peur que je suis à deux doigts de me faire pipi dessus. Il m’explique ensuite son plan, il vient de me droguer avec une mixture de vérité, en gros il veut me faire subir un petit interrogatoire… Il lance son couteau dans ma direction en me prévenant de ne pas utiliser mon pouvoir. L’engin arrive quand même à quelques centimètres de ma magnifique chevelure. Je sursaute. Lorsqu’il s’approche de moi pour décoller le scotch de ma boule je tente de garder mon calme « Ok, Sulli tu as gagné, j'ai très peur. Laisse-moi partir maintenant… C’est plus drôle du tout » Puis il me pose une question, et instinctivement, je me mets à tout déballer, sans pouvoir m’arrêter, comme si j’étais forcée. « Bon, je vais commencer par le commencement, c’est le mieux je pense. Eukleia et moi on n’a pas vraiment apprécié vos petites farces. La semaine dernière après l’incident dans la salle surprise, on vous a laissé un mot pour que vous nous rejoigniez ici aux alentours de minuit. On a tout préparé minutieusement, un champagne contaminé par une potion somnifère devait vous endormir, là Euk était censée vous déshabiller et vous positionner l’un sur l’autre en prenant des photos, pendant que je vous persuadais que vous aviez passé la nuit ensemble. Les photos devaient être affichées dans tout le château, mais, le plan a foiré à cause de toi, bien sur, parce que tu es la pire des ordures et que tu ne peux pas t’empêcher de faire chier tout le monde, ce que je trouve assez agaçant à la longue. Tu savais que quelque chose clochait avec le champagne, j’ai pourtant essayé de faire diversion avec le décolleté le plus plongeant que j’ai pu trouver dans ma garde-robe, mais NON, c’était trop difficile pour toi de te laisser aller cinq secondes pour admirer mes deux obus, à croire que tu es frigide, ou que tu préfères les hommes. Je trouve ça très vexant d’ailleurs, parce que ma poitrine généreuse personne ne peut y résister… J'ai vécu ça comme un échec tu vois. Comme vous n’étiez pas très commode, la petite réunion a viré au combat, j’ai neutralisé Tyger avec mon pouvoir, tu t’es transformé en loup, Eukleia vous a balancé contre le mur pour vous assommer et puis j’ai profité de votre sommeil pour vous persuader de vous ramener au prime en mode travelo. D’ailleurs si je peux me permettre, en femme tu serais juste dégueulasse, encore plus vulgaire qu’Absinthe et dieu sait que cette débile s’y connait en vulgarité. Je n’arrive plus à m’arrêter de parler, j’ai très soif, j’ai très peur et je suis un peu excitée à la fois… » Oh putain… C’est la première fois de ma vie que je parle autant sans interruption. « Tu voudrais pas me donner de l’eau là non ? J’ai la gorge un peu sèche. »


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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 1 Juin - 12:06

Bobonne a bien failli faire capoter mes initiatives de psychopathes en se mettant à chouiner, BORDEL elle n’a pas le droit de chouiner avec tout ce qu’elle m’a fait subir. Heureusement elle s’arrête assez rapidement pour ne pas me faire perdre mon sang froid, et je lis la peur dans son regard. L’effroi même, genre elle est convaincue que je vais la découper en petits morceaux pour la refiler au lapin du boutonneux. Je ne sais pas si je dois trouver ça jouissif ou éprouver de la peine pour la pauvre poupée gonflable. Peut-être que j’abuse un peu. Mais quand elle commence à me décrire la situation, je ne ressens plus la moindre trace de compassion. J’active rapidement l’enregistreur glissé dans la poche de mon jean, pour le refiler au Tigre en guise de preuve, fixant mes yeux clairs dans son regard perdu. Elle mérite chaque mot, chaque geste, chaque putain de couteau près de sa chevelure sacrée. Je lève quand même les yeux au ciel, parce qu’elle n’a pas l’air d’avoir encore capté que me retrouver à poil avec un mec ne me fait ni chaud ni froid. C’est surtout pour le pauvre Tigre que ça aurait été un choc, parce que c’est évident que c’est lui qui aurait pris cher. Puis elle continue. Et elle continue … Encore. « Eh, je t’ai pas demandé un roman de 500 pages non plus. » Putain je l’ai mal dosée ou quoi ma potion, la meuf ne s’arrête plus de parler. C’est moi aussi, à demander les détails, quelle idée ! Enfin les détails n’incluent pas ses commentaires personnels du genre : tu es très agaçant et tu serais une meuf vulgaire. En même temps c’est un peu normal EH OH, je suis un mec connasse. Je suis tiraillé entre éprouver de la fierté pour avoir fait foirer leur plan initial, ou regretter de ne pas avoir été plus obéissant étant donné que leur machination de base était limite moins éprouvante que se travestir pendant un prime. En même temps, ces meufs sont de vrais novices, je me demande comment elles ont fait pour rater un truc aussi simple étant donné leurs pouvoirs respectifs. Regardez-moi, j’ai juste une force surhumaine et j’arrive à la transformer en docile petit toutou. Et là genre, elle m’étale son état d’esprit. Elle a soif déjà. J’ai bien envie de lui rétorquer que je pourrais faire couler ma salive dans sa gorge pour la déshydrater, mais ça fait un peu dialogue de films pornos. « T'es pas à l'hôtel chérie. » Et elle est excitée. PARDON ? Je fronce les sourcils, me grattant la mâchoire. Je suis pourtant certain que ce truc ne contient aucun aphrodisiaque. Putain j’en étais sûr, qu’elle kiffait se faire dominer par les psychopathes la bobonne. Ça fait des années qu’elle espère que Jeffrey Dahmer lui paye une petite visite. Non attendez, il ne tuait que des mecs lui. Mais bon, si on reste sur la théorie selon laquelle c’est un transsexuel … Alors j’arrache le scotch sur ses lèvres d’un coup sec en accrochant mes doigts au manche de mon couteau toujours planté à côté d’elle, l’autre main occupée à tirer sur le décolleté qu’offre son débardeur pour découvrir légèrement le galbe de sa poitrine. C’est bien elle, qui s’est plaint de mon manque d’égard envers ses obus, alors je fais dévier mon regard en haussant un sourcil. « J’avoue, je devais pas être en forme ce jour-là, pour ignorer un tel spectacle … » Non parce que je ne vois pas tout, mais vu d’ici ça m’a l’air plutôt pas mal. Mais … ils me semblent étrangement familiers. Est-ce qu'elle m'aurait fait oublier autre chose la coquine ? « T’es née femme ? » Je lui demande en relâchant son vêtement, le nez planté près du sien. Non mais quand même, autant profiter de l’effet de ma mixture pour m’assurer de certaines choses à son sujet, je voudrais pas faire de conneries. Elle ne va probablement pas apprécier cette question vous voyez, mais bon. « Pourquoi la chirurgie ? T’avais les mêmes que Fauve, un accident, un cancer ? Les détails. » Ouais bah hein, on sait jamais quoi. Et puis je veux toute la psychologie de ce changement de taille. J’enchaîne sur cette question parce qu’il y a un rapport indéniable avec la première. Si ça s’trouve elle va me dire qu’elle est passée sur le billard pour passer d’homme à femme, et là il faudra que je retire ma main de ses nibards.


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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 1 Juin - 14:58

« T'es pas à l'hôtel chérie. » Putain, vous imaginez le truc quand même, j’ai le malheur de lui demander de s’amener au prime déguisé en femme, ce qui reste quand même, une petite blague bonne enfant et lui se permet de me ligoter, de me gifler et de me menacer. Vive le sens de l’exagération. Ce type n’est pas un homme, il a oublié sa dignité chez lui avant de venir j’ai l’impression. En plus d’avoir un petit engin il doit aussi lui manquer une ou deux boules. Je l’imagine bien mono testiculaire… Ouais ça doit être ça. Le pire c’est que je l’aimais bien à la base, c’est le seul ici qui arrive à me tenir tête, le faire chier était pour moi, une sorte de petit jeu. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. Là c’est terminé, over, fini, il a dépassé les limites de l’acceptable, on ne me ficelle pas comme un vulgaire saucisson. Je comprends le calvaire que doit vivre Absinthe, compressée dans des robes bien trop petites pour elle. Il me refuse même un verre d’eau, rendez-vous compte à quel point il a perdu la raison. J’ai qu’une peur là, qu’il me repose une question et que je reparte dans un monologue, je vais finir par m’assécher, un peu comme l’entre jambe de la vieille fée. Pourquoi je pense à ça… Mon dieu je vais vomir. Concentre toi Cordelia, pense à des fleurs, des nuages, des petits moutons roses…Il s’avance vers moi, toujours avec son air de gros psychopathe, le type c’est Norman Bates en fait, vous savez, le tueur du film psychose qui poignarde de jolies blondes en se fringuant comme sa mère. Il arrache d’un coup sec le scotch resté collé au coin de ma bouche. AIE. Je souffre. « La délicatesse tu connais pas en fait ? » Je lui lance un regard noir, prête à l’incendier, mais je me ravise lorsqu’il pose une main sur le couteau toujours planté à quelques centimètres de mon visage. C'est un connard alors il va jusqu’au bout des choses voyez, il se permet de reluquer mon décolleté. « Tu veux les palper aussi ? Vas-y je t’en prie fais toi plaisir, on est plus à ça prêt. » Puis là, il me pose LA question trop offensante « T’es née femme ? » Comment est ce qu’il peut en douter d’abord. Je suis loin de ressembler à Ange sérieusement. Ca veut dire quoi ça, parce que j’ai eu le malheur de refaire mes seins je suis un transsexuel. ? Je lui demande s’il compte se faire allonger la teub ? Pourtant vu les rumeurs qui courent il devrait y songer. Si en plus de me séquestrer son but était de me vexer c’est réussi… Voilà, je vais pleurer, merde, pourquoi il se permet de mettre ma féminité en doute comme ça. Je suis trop émotive ce soir. Je ne sais pas si c’est la mixture au gout atroce qu’il m’a forcé à avaler qui a des effets secondaires mais je ne suis pas dans mon état normal. Alors je chiale comme une madeleine, jusqu’à ce que je sois assez calme pour répondre à sa question. « Bien sûr que je suis née femme connard, qu'est-ce que tu crois ? Tu peux vérifier si tu veux. Je peux aussi ajouter que je suis née, un soir de décembre 1987. Le calcule est simple non ? J'ai menti sur mon âge, j'ai 26 ans. J'ai simplement décidé de gratter deux années parce que vieillir ce n'est pas mon truc. Tu veux me blâmer pour ça aussi ? Fonce ! Va le répéter à tous les candidats si ça te chante. Rien à foutre. » Tu parles trop Cordelia, STOP. « En ce qui concerne la chirurgie, j'étais plate comme une planche de surf ok ? Mon entourage pensait que j'avais été écrasée par un camion. C'était une vraie humiliation pour moi de me mettre en maillot... Tu peux comprendre ça, toi aussi ... Je veux dire, on a forcément du se moquer de la petite frite que tu as entre les jambes. C'est à cause de ça que tu es devenu un emmerdeur narcissique un peu sociopathe que les bords. Il ne peut pas y avoir d'autres explications à ton comportement. Bref pour en revenir à mes seins. Quand j'ai eu assez d'argent, parce que oui, si tu veux tout savoir, je n'ai pas toujours été riche, j'ai décidé de me payer une nouvelle poitrine. Ce qui a beaucoup aidé ma carrière. On vit dans un monde ou l’apparence compte trop tu trouves pas ? Ca y est c'est terminé... Puis non, ça repart « Tout ça pour dire, je suis vraiment triste là, t'es abominable, écœurant, grossier, ignoble, indigne, lâche, méprisable, misérable, odieux et répugnant , je me demande comment j'ai pu envisager un jour de coucher avec toi, tu mérites des gifles. Si seulement Adonis pouvait passer par là pour te casser la gueule une bonne fois pour toutes. Je serai une femme comblée » De l’eau j’ai besoin d’eau, je n’arrive plus à m’arrêter. Je vais mourir de soif. En plus je continue à pleurer... Quel cauchemar.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyDim 2 Juin - 23:52

Et c’est reparti pour un monologue, mais une fois encore j’apprends des choses intéressantes. Déjà elle a menti à la production, parce qu’en fait elle a mon âge. Et ça me fait sourire, j’ai jamais pigé pourquoi les femmes font ça. Encore si elle avait cinquante balais … Elle était plate aussi, pire que Fauve –c’est possible ?-. Et je capte que bobonne n’était vraiment pas bien dans sa tête, dans sa peau, et ce problème n’est visiblement pas totalement résolu. Elle accorde beaucoup d’importance à l’avis des autres, beaucoup trop, et tout ce qu’on dit la touche. J’ai bien envie d’en placer une, mais elle m’empêche de parler en me confiant que l’idée de baiser avec moi lui avait traversé l’esprit. Evidemment, comme 90% des meufs de ce château, ça m’étonne pas vous voyez. C’est un peu dommage que ça lui soit sorti de la tête cela dit, même si je m’en serais douté étant donné les crasses qu’on se fait régulièrement. Un cercle vicieux interminable, parce qu’aucun de nous n’est prêt à concéder la victoire à l’autre. Et elle envisage d’être secourue par le gros loup. « Je te signale qu’il a déjà essayé et qu’il a lamentablement échoué. » Ouais, il n’avait pas trop fait le poids face à moi pendant les duels, alors je ne me pisse pas vraiment dessus à l’idée que le bûcheron se pointe. Et il n’a aucune raison de m’éclater la gueule, ce n’est pas son chien de garde. Je lui ai cassé son coup avec Fauve c’est vrai, mais ce n’est pas comme s’il n’allait pas avoir d’autres occasions. Et puis là, je fixe ses yeux rougis qui recommencent à s’humidifier. Ah non non, stop ! STOP. Elle chiale la bobonne, j’y crois pas. Et là je sais que ma séance de torture est vouée à l’échec. FAIS CHIER. « Ça va, pleure pas … s’teuplé. » Je lui demande un peu mal à l’aise. Sait-on jamais, ça pourrait marcher. Sauf que non, et tout désir sadique de lui arracher les dents pour la faire parler s’évapore. Ça craint, à chaque fois qu’on me fait ce coup-là, je ne supporte pas. En même temps j’ai déjà obtenu tous les renseignements que je voulais lui extorquer –parce que je suis trop fort-, alors ça ne rime plus à grand-chose. Puis je crois que je lui ai bien rendu la monnaie de sa pièce, au centuple même. Je soupire en décrochant le couteau planté dans le muret, mon autre main désignant le ciel obscur dans mon dos. « En ce moment c’est croissant de lune, je risque pas de te crever un œil sur un coup de tête, ok ? » J’essaie de lui faire comprendre, parce qu’elle s’imagine visiblement que je suis assez barge pour mettre mes menaces à exécution. Alors je m’active à couper le scotch qui serre ses poignets et ses chevilles à l’aide du couvert. « C’est l’histoire d’une vieille qui promène ses deux chiens tu vois, des Saint-Bernard super braves. » Je la baratine pendant que je déchire ses liens. « Elle croise un gamin qui la salue, alors elle lui dit : ‘Bonjour mon petit, tu veux caresser mes Saint-Bernard ?’ Et le gamin tout content lui réponds : ‘Oh oui Madame, mais je m’appelle pas Bernard’. » Ah ah ah heum. Quoi, elle est bonne ma blague, non ? C’est toujours mieux qu’une vanne carambar … j’aurais peut-être dû lui raconter celle de la puce sans pattes en fait. Bref, on s’en branle, et puis je vois même pas pourquoi j’essaie de la faire arrêter de pleurer. Je jette le couteau dans le vide –espérons que personne ne passait par là- avant de planter mes yeux dans les siens. Et puis je me lève pour me diriger vers le cachot avant de revenir en lui lançant une bouteille d’eau, m’asseyant face à elle. « Putain t’as fait foiré mon plan tu crains … » Ouais je suis un peu frustré quand même, je pensais pas avoir autant de pouvoir que ça, parvenir à la faire craquer si rapidement. « En fait t’es beaucoup plus fragile que ce que tu veux bien nous faire croire. » Je fais remarquer en fixant le paysage sombre derrière elle, distinguant la silhouette d’une montagne. « Si t’es pas capable d’encaisser alors pourquoi tu t’évertues à me faire chier et à me détraquer le cerveau ? » Je l’interroge cette fois en cherchant ses yeux bleus. Putain elle a vachement des beaux yeux quand même, cette garce. « Sérieux, je préfère encore que tu nettoies les chiottes avec ma brosse à dents ou que tu me recouvres de Chantilly pendant mon sommeil tu vois, à la loyale. » Que ça ne lui donne pas des idées. « Mais ton pouvoir c’est carrément insupportable, ça veut dire que tu t’en branles que les choses puissent mal tourner. » Me manipuler comme une marionnette, c’est sans doute la pire chose qu’on puisse me faire. J’ai une peur bleue de ces merdes, et en incarner une c’est complètement inconcevable. Alors à plusieurs reprises, ça m’irrite sérieusement. « Franchement, tu peux pas me piffrer au point d’en avoir rien à foutre que je me retrouve amnésique ? » Ouais, c’est vexant en fait, quelque part. Elle l’a dit de toute façon que je suis abominable, écœurant, grossier, ignoble, indigne, lâche, méprisable, misérable, odieux et répugnant. J’ignore combien de fois elle a utilisé son putain de don sur moi, mais ça doit tourner autour de deux, ou trois. Peut-être même quatre, et sur une période de temps relativement réduite. Je pensais qu’elle n’en abusait pas vous voyez, quand elle s’était excusée j’avais vraiment cru qu’elle était sérieuse. J’suis qu’un pauvre con de m’être fait entuber si facilement. D’un autre côté, est-ce que ça me dérangerait tant que ça de devenir amnésique ? Ça rendrait peut-être les choses beaucoup plus simples. Merde, j’aurais pas dû poser cette question en fait, elle va passer deux minutes à m’en mettre plein la gueule.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyMar 4 Juin - 2:33

« Je te signale qu’il a déjà essayé et qu’il a lamentablement échoué. » Tous des empotés c’est pas possible, je vais réellement finir par croire que c’est Ange qui a le plus de couilles dans ce château. Pourtant ça ne doit pas être si difficile que ça de le mettre K.O le Sullivan, il n’a pas l’air très musclé. C’est dans des moments comme ça que je regrette de ne pas avoir un pouvoir qui me permettrait de me défaire de ces liens pour pouvoir lui coller une droite. Je continue à pleurer comme une madeleine, je suis à fleur de peau, là c’est clair, sa mixture à des effets secondaires. Le loup semble mal à l’aise, j’ai limite l’impression qu’il éprouve de la compassion. « Ça va, pleure pas … s’teuplé. » Dire qu’il y a deux minutes je pensais qu’il allait me tuer, je suis un peu rassurée qu’il laisse son air de psychopathe de côté. « Je ne peux pas m’en empêcher, ce n’est pas ma faute.. » Je ne suis pas du genre à pleurnicher pourtant, mais c’est plus fort que moi. Il décroche le couteau planté à quelques centimètres de mon visage et me parle alors du croissant de lune, pour tout vous dire je ne comprends rien à ce qu’il raconte, c’est peut-être mieux comme ça, les trucs de loup, ça me passe au dessus de la tête. Il me détache enfin, le scotch commençait à me couper la circulation sanguine, vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est bon de pouvoir remuer ses jambes. Il raconte ensuite la blague la plus pourrie que j’ai jamais entendue, pourtant il arrive à me faire sourire. « Mon dieu, t’es sérieux avec ta blague là ? C’est tellement nul que ça en devient drôle en fait… » Je suis toujours obligée de dire ce que je pense que ça lui plaise ou non. Je voudrais le frapper, lui hurler dessus, lui faire payer ce qu’il vient de me faire endurer, mais je n’y arrive pas, quelque chose m’en empêche. Il s’éclipse deux secondes et revient avec une bouteille d’eau qu’il me lance avant de se poser en face de moi. « Putain t’as fait foiré mon plan tu crains … » C’était donc ça, son plan, me terroriser pour que je puisse tout avouer. Je peux comprendre, depuis le début je joue avec lui, je l’utilise sans vraiment me soucier des conséquences, si j’avais été à sa place, j’aurai agi de la même façon. « J’ai vraiment pensé que tu allais me tuer, j’ai eu la peur de ma vie… » Maintenant il sait que je ne suis pas aussi forte que je le laisse paraître, que je n’ai pas vraiment confiance en moi, putain je me sens mise à nue « Si tu répètes à quelqu’un ce que tu sais, tu es mort… » Je ne veux pas que les autres vautours puissent exploiter mes faiblesses. « J’aime jouer avec toi, tu es le seul ici qui arrive vraiment à me tenir tête... J’ai l’impression qu’on se ressemble, alors oui parfois tu me tapes sur le système, oui parfois j’ai vraiment envie de t’arracher la tête, oui tu es abominable, écœurant, grossier, ignoble, indigne, lâche, méprisable, misérable, odieux et répugnant mais dans le fond je t’apprécie beaucoup. Dieu seul sait pourquoi d’ailleurs. C’est surement les hormones qui parlent. Je n’arrive même pas à t’en vouloir de m’avoir séquestré ici. Je sais que j’ai abusé en utilisant mes pouvoirs sur toi, mais je déteste qu’on me résiste, j’ai toujours ce que je veux habituellement. Mon but n'était pas de te blesser... Je suis désolée.. » Faut vraiment que j'arrête là avant de me dévoiler un peu trop. Instinctivement je pose une main sur ma bouche pour m’empêcher de parler au cas ou il me poserait une nouvelle question..

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyMar 4 Juin - 9:09

Je l’ai vue, elle a souri. Genre, j’ai réussi à la décrisper avec la blague la plus pourrie de mon répertoire. Non j’en connais d’autres bien pires, mais visiblement c’est sa nullité qui a fait mouche. En fait je la trouve drôle moi, hilarante même, c’est bien trouvé, avec un jeu de mot et tout. Bref, je ne suis pas un exemple en matière d’humour, c’est pas vraiment une nouveauté. Le principal c’est qu’elle arrête de pleurnicher, parce que moi ça me perturbe totalement les gens qui fondent en larmes. Je ne sais pas à quel traumatisme c’est dû, mais ça signifie toujours que je suis allé trop loin, que j’ai dépassé les limites que je me fixe. Et qu’il faut que je m’arrête. Alors je libère bobonne qui reprend des couleurs en m’avouant avoir eu peur pour sa vie. Elle n’a pas du connaître beaucoup de traumatismes alors. Je secoue la tête en riant un peu. « C’est intéressant de savoir que je peux faire flipper à ce point. Utile. » Si jamais on m’emmerde, au moins je sais me montrer convainquant dans mes menaces. Le problème c’est que ça risque de ne plus trop marcher avec la blonde maintenant. Merde. Et elle retrouve rapidement son mordant naturel en envisageant ma mort. Sérieusement ? Pas crédible. « Oh crois-moi, je suis pas du genre à partager les faiblesses des autres. Je préfère les garder pour mon seul avantage. » Je lui précise quand même pour ne pas qu’elle s’inquiète à ce sujet, non sans un sourire qui signifie clairement ‘et je ne vais pas me gêner’. L’autre candidat qui était sûrement au courant a désormais quitté l’aventure, ce qui fait de moi l’unique détenteur de ce secret. Une position intéressante pour moi, même si ça se voit tout de suite que bobonne est une personne sensible dès qu’on creuse un peu. Je ne serais pas étonné de trouver d’autres bouseux au courant de ce détail. Et puis finalement, elle répond à ma deuxième question, aussi je ferme un œil comme si je m’attendais à me recevoir une gifle en pleine gueule. Mais au lieu de ça, elle me complimente. Enfin … je crois. Eheh, de toute façon on ne peut que m’aimer j’ai envie de vous dire. Heum. Non parce qu’elle dit quand même qu’elle m’apprécie beaucoup, même si c’est au fond. Suffit de le faire remonter à la surface. D’un coup je me sens un peu gêné, et je me gratte l’arête du nez. « En gros tu me fais une déclaration d’amour quoi. » Je lâche en la fixant de mon regard bleu juste pour la mettre un peu mal à l’aise elle aussi, que je ne sois pas le seul. Oh ça va, je peux bien en profiter un peu hein. Elle ne doit pas trop se sentir bien quand même la bobonne, de m’avouer toutes ces choses. Si j’avais su j’aurais utilisé cette mixture plus tôt moi, tiens j’en referai bien une dose pour la faire avaler à la ventouse. Sauf que de sa bouche, je n’espère pas autant d’indulgence. « T’inquiète pas je vais faire comme si t’avais rien dit si tu veux, demain tu pourras recommencer à m’insulter publiquement. » Ouais hein, je suis super cool comme gars. Puis j’attrape son poignet pour écarter les doigts qui scellent sa bouche, comme une barrière contre le sortilège. « Tu sais si je gagne pas ce putain de jeu, y’a intérêt à ce que ce soit toi. » Et c’est pour moi le plus beau compliment que je puisse lui faire. Non non, je ne vais pas m’étaler en bons sentiments, j’ai rien ingurgité moi, mais si elle sait lire entre les lignes elle comprendra. « Dis, si j'essaie de t'embrasser, tu me fous une beigne ? » Je tâte le terrain avant vous voyez. Putain, on va encore me prendre pour un pauvre type qui n'pense qu'à baiser. Mais c'est pas du tout ça quoi. « J'ai une théorie à vérifier. » Je lui dis pour toute explication.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyMer 5 Juin - 12:37

Il faut qu’on m’empêche de parler. Je suis en train d’en dire un peu trop, limite j’ai envie de prendre le scotch pour m’en mettre sur les lèvres histoire de me faire taire pour de bon. Sinon je peux aussi sauter du haut du toit, au moins je n’aurai pas à vivre avec la honte d’avoir confessé des choses trop personnelles... Sullivan a l’air d’être aussi mal à l’aise que moi. J’essuie une dernière larme qui coule le long de mon visage. Mes yeux doivent être dans un sale état à force de pleurer…. Je tourne un peu la tête essayant de fuir son regard, j’ai honte, honte qu’il connaisse maintenant le fond de ma pensée, honte de ne pas avoir pu réagir à temps, de ne pas avoir tenté de m’enfuir. J’ai l’impression d’être nue, j’ai laissé tomber le masque l’espace d’un instant…. Je lui en veux terriblement, il m’a forcé à tout avouer… S’il y a des choses que je préfère garder pour moi, c'est pour une raison… Il est tellement tordu qu’il serait capable d’utiliser ces informations contre moi. Je commence à savoir comment il marche. Il me fixe longuement, je trouve ça trop déstabilisant. Il me lance alors « En gros tu me fais une déclaration d’amour quoi. » Je deviens aussi rouge qu’une tomate, merde, je ne sais plus ou me mettre, j’espère qu’il ne l’a pas remarqué. Ouais, avec l’obscurité il est difficile de capter quoi que ce soit anyway. Je lève les yeux au ciel pour montrer mon exaspération, je préfère ne rien ajouter on ne sait jamais, que je parte encore dans un monologue de trois heures. Il essaye de détendre l’atmosphère en me disant qu’il fera comme si de rien était afin que je puisse continuer à l’insulter publiquement. « C’est gentil merci… T’insulter c'est quelque chose qui me tient à cœur… Au moins maintenant j’ai ta bénédiction. » Il s’approche de moi lentement et attrape mon poignet pour écarter les mains que je venais de poser sur ma bouche pour essayer de m’empêcher de parler au cas ou il poserait une autre question. Je suis un peu craintive, j’aimerai lui hurler dessus, mais je reste silencieuse, le bon côté des choses c’est que maintenant je peux facilement lui coller une gifle s’il continue ses remarques désobligeantes. « Tu sais si je gagne pas ce putain de jeu, y’a intérêt à ce que ce soit toi. » Si seulement je pouvais remporter la victoire pour prouver à tous ces bouseux qui est la reine de ce château… Ce serait trop beau pour être vrai, enfin il ne faut jamais dire jamais. Je crois que c’est sa manière à lui de s’excuser pour tout ce qu’il vient de me faire subir, il n’est pas du genre à faire des compliments ni à demander pardon. J’ai reçu le message alors je me contente d’ajouter « Tu verras, avec la chance qu’on a le public va voter massivement pour Ange… » Merde, je viens de sourire, c’est pas bon ça, je suis censée faire la gueule. Le loup continue à me regarder droit dans les yeux, je suis un peu troublée, surtout lorsqu’il me demande « Dis, si j'essaie de t'embrasser, tu me fous une beigne ? » apparemment il a une théorie à vérifier. Toujours sous l’emprise de la mixture de vérité, je réponds sans attendre « L’idée de te foutre une beigne va me traverser l’esprit oui, mais je ne sais pas si je vais pouvoir te résister bien longtemps… » J’avance mon visage tellement prêt du sien que nos lèvres manquent de s’effleurer. Je pose une main sur son torse avant de lui chuchoter à l'oreille « Tente ta chance. » Mais qu'est ce que tu fais là Cordelia, c'est pas le moment,.. Faut se reprendre ma fille. Il y a deux secondes il te ligotait avec du scotch et maintenant tu es prête à lui rouler une pelle, cherche l'erreur!

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyMer 5 Juin - 23:39

Je laisse échapper un rire bref dans l’obscurité lorsqu’elle évoque le travelo. Non mais attendez, c’est carrément hilarant d’imaginer un vote massif pour lui. Manquerait plus que ça, qu’on se fasse avoir par un travelo. Vous imaginez la honte ? Je crois que je m’isole dans un igloo paumé du pôle nord si ça arrive. Et j’emmènerai bobonne avec moi, pour lui éviter l’embarras le plus total. Je lui chasserai des phoques et des ours polaires. N’importe quoi. Non franchement, c’est impossible qu’un tel scénario se produise, à moins que la production soit grassement payée et que tous ces votes soient complètement bidons. Et puis là elle se penche dangereusement, me narguant de ses lèvres volontairement trop proches, d’un souffle qui caresse mon oreille. Raaah, elle est consciente de ce qu’elle fait, là ? Elle me donne carrément une autorisation silencieuse, même si ses mots laissent planer un doute. Et là, honnêtement, je suis prêt à me prendre toutes les baffes du monde. J’attrape sa nuque pour ne pas qu’elle se dérobe, mes lèvres effleurant les siennes, doucement, avant de s’unir à elles dans un baiser indocile, un geste qui échappe presque à mon contrôle. Embrasser bobonne c’est quand même un peu bizarre, bizarrement agréable. C’est comme une trêve temporaire, un acte de reddition isolé au milieu de la bataille. Mes doigts libres glissent sur son visage, écartant ses cheveux blonds avant de s’y loger. C’est comme un moment hors du temps, un interlude entre elle et moi, voué à rester secret. Ma langue cherche la sienne, l’effleure. C’est comme un film de Tim Burton, quelque chose de totalement absurde mais de génial. Les pulsations de mon cœur s’accélèrent et ma main se serre davantage sur son cou, trahissant mon désir. Qui ne peut pas durer éternellement. Alors j’écarte mon visage pour délier nos lèvres et libère sa nuque, mon autre main toujours accrochée à ses cheveux. Elle va me coller une beigne maintenant ? Mon regard se perd dans le sien, en attente de sa réaction. Mais je préfère ne pas lui en laisser le temps vous voyez, et en fixant les reflets dorés de ses yeux j’ai une question qui me brûle les lèvres, une interrogation liée à tout ce qu’elle vient de me dire. « Pourquoi tu te caches ? » C’est le genre de moment où j’aurais mieux fait de rester silencieux, et où je ne peux pas m’en empêcher. Parce que c’est exactement ce qu’elle fait, et je suis bien placé pour le savoir. On se cache toujours pour se préserver, reste à savoir de quoi elle se protège. Ses vrais sentiments envers les autres restent coincés là, quelque part, mais cette simple révélation ne me suffit pas. J’en veux plus, je veux en connaître la raison, je veux déchiffrer le mécanisme de son cerveau. C’est une obsession chez moi, de toujours vouloir tout comprendre. Ma main glisse sur son épaule, lentement, puis le long de son bras, mes iris clairs suivant sa progression en me donnant un air distrait. Mais je ne le suis pas, distrait. Un peu, peut-être. « On a trop profité de toi ? » C’est comme ça que je le vois. Abusée par sa fragilité. Peut-être dans ses relations amoureuses, peut-être dans ses amitiés. Peut-être même les deux. A tous les coups je me plante complètement hein, j’aime bien refaire la vie des gens dans ma tête, mais je ne l’imagine pas autrement. Il me semble aussi qu’elle n’a pas toujours eu de l’argent, c’est peut-être comme ça qu’on lui a dit qu’il fallait se comporter parmi les gens blindés de thunes, j’en sais rien. Mais je sais qu’elle en a déjà trop dit et que ça la ronge, et que lui poser ces questions ce n’est pas très cool pour elle. Mais elle peut toujours décider de garder ses lèvres closes étant donné que je ne la menace plus de mort par énucléation, et tant qu’elle garde ses lèvres closes elle ne sera pas obligée de me dire la vérité. Et puis, elle a une gifle à me donner de toute façon.


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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptySam 8 Juin - 9:23

Je suis perdue, j'ai cette atroce impression que mon corps ne m'obéît plus, seule la passion dicte mes actes... Je n'arrive pas à lutter, l'envie est trop forte. Je reste stoïque, le regard perdu dans le bleu de ses yeux. Il vient attraper ma nuque, un frisson me traverse alors le corps et il pose enfin ses lèvres contre les miennes. Une de mes mains vient caresser son visage, l'autre reste posée contre son torse. Ce baiser est étrange et prenant à la fois, j'oublie le monde autour, l'obscurité, le toit, le château, les candidats, j'oublie notre altercation, la mixture de vérité, le scotch, le couteau planté au mur, plus rien ne compte à part ce moment, cet instant. Le contact de sa peau éveille mes sens et lorsque sa langue vient effleurer la mienne mon coeur commence à battre la chamade. Ma respiration s'accélère, je n'aurai jamais cru qu'embrasser Sullivan, puisse me faire autant d'effets. Nos lèvres se délient, il libère ma nuque et je lui en veux déjà de s'être retiré. Je le regarde droit dans les yeux, ne sachant pas vraiment comment réagir. Des idées folles me traversent l'esprit. Est-il en train de me comparer à Fauve ? Je suis sûre que ce n'est qu'un jeu pour lui, que tout ceci fait partie de sa petite vengeance et qu'il ira s'en vanter auprès de Tyger une fois redescendu dans les dortoirs... J'ai l'impression qu'il s'est joué de moi et je regrette déjà d'avoir pu perdre le contrôle. Pourtant, il a l'air d'être confus lui aussi. Je ne sais pas quoi penser de cette situation. Il rompt alors ce long silence pour poser une question qui semble lui bruler les lèvres. « Pourquoi tu te caches ? » Pourquoi pas ? Tout le monde essaye de se préserver c'est dans la nature humaine . « Je ne peux pas me dévoiler, je ne peux pas donner aux autres le pouvoir de m’atteindre. Ça n'arrivera pas, pas encore.» Je ne comprends pas son but, il essaye de me psychanalyser ou quoi. Il a intérêt à ne pas essayer d'utiliser toutes ces informations contre moi, sinon cette fois, Sullivan est un homme mort. Il enchaîne, en me demandant « On a trop profité de toi ? » Je n'aime pas parler de mon passé, mais puisqu'on y est, autant aller jusqu'au bout. Je veux bien tenter de lui faire confiance. S'il me trahit, je peux toujours le rendre totalement amnésique, ou pire. « Disons que certaines personnes dans mon entourage avaient tendance à vouloir utiliser mon pouvoir.. A des fins personnelles. » Je reste évasive, il en tirera ses propres conclusions. Je sens que les effets de sa potion commencent à s'estomper. Je suis agacée par cet interrogatoire et je compte le lui faire savoir. « Tu étais obligé de tout casser avec tes questions pourries, sérieusement... » Parce que c'est un peu ce qu'il vient de faire vous voyez. J'sais pas il aurait pu continuer de m'embrasser au lieu de l'ouvrir. Je ne me suis même pas rendu compte que pendant tout ce temps, j'avais continué à lui caresser la joue. Je lui donne une petite tape assez gentille en guise de beigne avant de remettre en place une mèche tombée devant mes yeux.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyDim 9 Juin - 5:25

Je ne sais pas trop quoi penser là, tout de suite, maintenant. Bobonne se met carrément à nue devant moi, elle me révèle tous ses secrets et quelque part ça me met mal à l’aise. Parce qu’il va falloir que je fasse un choix. Elle se dévoile un peu plus tandis que ma main s’échoue sur la sienne, mes doigts se mêlant aux siens. Quoi, et c’est tout ? Je fronce légèrement les sourcils, observant fixement son visage dans l’espoir qu’elle en dise davantage. Attendez, ils sont passés où les détails ? Je préférais encore ses verbiages à ces mystères, j’aurais peut-être dû commencer par cette question. Les effets de ma mixture s’effacent lentement, et ça me frustre. Merde. Mais je me dis que je suis sur la bonne voie, parce que si elle souhaite qu’on ne l’atteigne pas de nouveau ça signifie qu’on lui a déjà fait du mal. Plusieurs fois. A cause de son pouvoir visiblement, et ça m’arrache un soupir. A croire que nos capacités sont plus une tare qu’une bénédiction, à croire que les plus chanceux ce n’est pas nous finalement, mais ces humains insignifiants. Le monde à l’envers. Il est certain que la persuasion de la blonde peut se révéler être un atout indéniable, même si je n’ai pas besoin de ça pour obtenir ce que je désire. C’est tricher, mais j’imagine que des tas de losers paieraient cher pour manipuler un patron, un banquier … Ça m’interpelle quand même, qu’elle ait utilisé son don à contre cœur. Peut-être n’osait-elle pas dire non, peut-être qu’elle le troquait contre un peu d’attention. J’en sais rien, mais je suis bien obligé de me contenter de ces maigres informations et d’imaginer moi-même la suite. L’essentiel n’est pas l’exemple de toute façon, l’essentiel elle me l’a confié. Mais j’ai du mal à me satisfaire du nécessaire, j’ai besoin de plus. J’ignore si c’est parce que j’aime détenir les faiblesses des autres au creux de ma main pour pouvoir les broyer convenablement, ou si c’est parce que ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul à posséder un cerveau particulièrement tordu. Peut-être un peu des deux. Je sens ses doigts sur ma joue mais je garde le silence, profitant un peu plus de cette caresse oubliée. Et je ne sais pas encore quel sort réserver à ces confessions, si je vais saccager tout semblant de relation positive en utilisant ces révélations pour la blesser –ce que je fais de mieux-, ou si je vais me contenter de les enfermer à double tour dans une case de mon cerveau. Parce qu’après tout je suis un loup, un prédateur qui dévore les agneaux, même ceux qui tentent de revêtir la fourrure de l’un de mes congénères pour brouiller les pistes. Et je devrais exploiter cette fragilité révélée à mon avantage. A son désavantage. Je devrais oui … Avant de poser le pied dans ce foutu château je ne me serais même pas posé la question. « J’peux pas m’en empêcher. Tout casser c’est ma spécialité. » Je lui réponds alors en haussant les épaules, souriant sous l’effet de sa gifle volontairement trop molle. Mais je n’ai pas l’intention d’en dire davantage, parce que je pourrais bien faire une connerie qui la pousse à effacer ma mémoire une nouvelle fois. Je ne doute pas qu’elle se servira encore de son pouvoir contre moi malgré ses excuses si elle pense que j’ai l’intention de me servir de ça contre elle. D’ailleurs, je suis étonné qu’elle ne l’ait toujours pas fait. Au fond, peut-être qu’elle a envie de faire confiance à quelqu’un. Mais me choisir moi, il me semble que c’est une erreur tactique. Ma main toujours perdue dans ses cheveux glisse jusqu’à son cou pendant que mes lèvres viennent effleurer son front, comme un pardon silencieux pour avoir autant fouillé dans son esprit. « Je propose qu’on fasse comme si on avait pioncé comme des bébés cette nuit, t’en dis quoi ? » Je ne sais pas si je vais tenir cet engagement, mais si elle le croit c’est quand même mieux. Et je me relève en tirant sur sa main pour l’aider, attrapant le rouleau de scotch au passage.

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MessageSujet: Re: HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN    HERE WE GO AGAIN. 04/06 00h40 - SULLIVAN  EmptyJeu 13 Juin - 3:30

Je le sens mal là le Sullivan. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai le sentiment qu’il n’est pas du tout sincère avec moi. Il connait mes faiblesses à présent et je suis certaine qu’il ne se gênera pas pour les exploiter un jour ou l’autre, après tout, nous sommes dans un jeu. Il pourrait partager ses informations aux candidats de son « clan » à savoir : Tyger & Vixy. Suite à notre petite farce, Eukleia & moi sommes clairement dans le collimateur de cette union secrète.   Les effets de sa potion sont terminés et petit à petit je reprends mes esprits. Je ne regrette pas de m’être confiée à lui, ou de l’avoir embrassé en fait. Je vais essayer de tirer profit de cette situation et la tourner à mon avantage. Il pense que je suis fragile, c’est un atout indéniable, on ne se méfie pas d’une fille fragile. En attendant, je suis perdue et je ne sais pas comment m’y prendre. Je ne sais pas s’il va se jouer de moi ou non, si ce baiser signifiait que la guerre entre nous est belle et bien terminée ou si c’était une ruse pour m’amadouer. Ma mère disait toujours « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis. » Je vais suivre ce conseil pour l’instant, voir comment les choses vont évoluer... En gagnant sa confiance, je serai capable de le manipuler sans utiliser mon pouvoir. C’est ce qu’il désire après tout non ? Un combat loyal. Dans le cas contraire, s’il garde mon secret et qu’il n’agit pas comme un gros connard – ce qui n’est pas dans ses habitudes – je pense qu’on pourrait s’entendre lui et moi. Tout dépendra de son choix, s’il préfère la paix, ou la guerre.   « J’peux pas m’en empêcher. Tout casser c’est ma spécialité. » me dit-il en haussant les épaules. « J’avais remarqué ouais, dans le genre rabat-joie on peut difficilement faire mieux.» Je lui réponds en tentant de me recoiffer. Je ne sais pas si je vais me remettre de cette nuit étrange, je ne sais même pas si je vais avoir le courage d’en parler à quelqu’un. J’espère que la prod ne nous grillera pas lors du prime, ce serait catastrophique... Ses mains perdues dans mes cheveux viennent glisser sur mon cou, il se penche en avant pour venir déposer ses lèvres sur mon front. Franchement j’espère que tout ceci n’est pas du cinéma, que le gentil Sullivan est réel, sinon croyez moi, il souffrira après que je me sois occupée de son cas. Il m’aide à me relever, tout en ajoutant « Je propose qu’on fasse comme si on avait pioncé comme des bébés cette nuit, t’en dis quoi ? » Bonne idée, j’allais lui proposer la même chose. « C’est la meilleure chose à faire. » J’essaye de paraître sereine alors que je ne le suis pas du tout. J’avance alors vers la sortie, il est temps pour moi de retourner au dortoir, avec un peu de chance dormir m’aidera à oublier cette rencontre nocturne. J’attrape  la poignée de la porte, Sullivan se trouve juste derrière moi. Je me retourne, le sourire aux lèvres « Avant de partir, je veux juste te prévenir… Que ce soit clair dans ta petite tête » Je me penche vers lui «  Si tu tentes une seule chose contre moi ou si tu parles à quelqu’un de notre petite conversation et du baiser qui allait avec, je te jure que tu regretteras d’être venu au monde. Je ferai de ta vie un véritable enfer, j’abuserai tellement de mon pouvoir sur toi que tu finiras par te demander si le simple fait de boire de l’eau n’est pas un ordre de ma part. Puis lorsque je serai lassée de faire de toi  ma petite marionnette… » J’insiste bien sur le marionnette essayant d'être le plus menaçante possible, puis je sais qu'il déteste ça « Tu reviendras ici, sur le toit, et tu te jetteras dans le vide en pensant savoir voler. » Je lui tapote l’épaule, affichant toujours un grand sourire. « Bonne nuit. » Je conclus en le regardant droit dans les yeux. Je disparais ensuite dans l’obscurité du château afin de rejoindre mon lit.

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