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 people help the people ▲ 17/06 - 01h11

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Fauve

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MessageSujet: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptySam 15 Juin - 10:04

Moi, je veux bien m'adapter, faire des compromis, arrêter (un peu) de râler, tout un tas de trucs en fait, pour éviter d'être une incomprise de la société comme Théa. Je suis même prête à parler un peu moins de baise, à m'habiller un peu moins comme une salope et à cracher un peu moins sur le dos des autres. Ouais, ouais, je veux bien changer pour être acceptée, tout ça, à faire semblant d'adorer tout le monde pour la bonne ambiance et tout, c'est mon côté altruiste qui ressort là, parce qu'au fond j'en ai rien à cirer de la mauvaise ambiance qu'il peut y avoir si j'envoie chier tout le monde, mais je pense aux gens un peu faibles et qui souffrent d'une déficience esthétique qui pourraient s'effondrer à tout moment. Je vise personne là. Surtout pas Eukleia. Enfin bref, je divague. Sauf qu'il arrive un moment où je dis non, où je n'en peux plus, où je dis stop. STOP. Voilà. Le problème, c'est pas le fait que Saphyr s'envoie plus de la moitié de la bouffe à elle toute seule (imaginez qu'il y ait une attaque de zombie et qu'on soit tous enfermés dans le château par sûreté, on serait vite à crever de faim avec celle-là) ça, je peux le supporter. Ce n'est pas non plus Cordélia qui s'enferme tous les matins et tous les soirs pendant deux heures dans la salle de bain (elle n'est pas aussi bonne que moi au naturel, je la comprends, le temps de compenser tout avec des artifices, j'ai de la compassion voyez) ouais, ça aussi, je peux le supporter. En fait, le problème, c'est Maia. Et l'autre là, le puceau. Ouais, Nicola. Eux, là. Ça, je peux plus. Je dis non à leur amour dégueulasse débordant de mièvrerie qui me donne envie de jeter mes chaussures par la tronche de Nicola à chaque fois qu'ils sont collés ensemble. Je dis non à la façon dont Maia regarde Nicola parfois. Je dis non à son sourire niais quand lui aussi la regarde. Putain, j'en ai des frissons rien qu'à y penser là, et des frissons de dégoûts hein. Ça, là, je peux plus. Je vous jure, je suis prête à tout pour que ça s'arrête moi hein, à donner mon corps s'il faut, ça me dérange pas trop (enfin ça dépend à qui en fait) mais, par pitié, faut faire quelque chose là. C'est pour ça que j'me suis tirée du dortoir. Parce qu'entre Cordélia qui ronfle (on dirait pas comme ça hein) et eux là, qui dorment style, amoureux et tout tous les deux, JE N'EN PEUX PLUS. J'étais à deux doigts de les réveiller, et pas de la façon la plus tendre qu'il soit, pour tirer l'oreille de Nicola jusqu'à un autre dortoir qu'il laisse Maia roupiller SEULE. Mais, déjà ça, là, dormir dans les bras de quelqu'un, mais comment c'est possible, non mais, sérieusement. C'est dégoutant, j'vois pas l'intérêt si c'est pas pour baiser hein. Enfin bref, je divague encore là. Mais il est temps de faire quelque chose, donc. Que ça s'arrête. Ça devient vital pour moi là. C'est pour ça que je suis sortie -en pyjama ouais, je m'en fous, j'suis bonne- pour me poser dans le salon, crayon et papier à la main. Il est temps de passer à l'acte. Et de me faire entendre. Et pour ça, rien de mieux qu'un BON discours. « Madame la vieille fée, sachez qu'ici, les conditions de vies deviennent de plus en plus intolérables. » ouais, je parle en écrivant. C'est pour savoir si ça rendrait aussi bien à l'oral, voyez ? « Je sais que nous sommes parties d'un mauvais pied, et ce, depuis le tout début, et je m'en excuse sincèrement... » je sais pas, ça passe, être lèche-cul, sans être franchement sincère ? Dans le doute, je raille le 'je m'en excuse sincèrement'. Hm. J'suis sûre qu'elle peut savoir si on est sincère ou pas cette salope, voyez. Vaudrait mieux être sincère. « Il est de mon devoir de vous avertir de ce qu'il se passe ici, de ce qu'il se passe réellement. Les choses vont mal, madame, très mal. Nous avons affaire à une situation de crise majeure, qui devrait vous préoccuper, j'en suis sûre. » sinon, c'est vraiment que c'est qu'une salope aigrie mal baisée hein. « Comme vous le savez, Nicola et Maia souffrent tout deux aujourd'hui d'une maladie qui existe, hélas, encore de nos jours. Je ne nommerai point cette maladie, mais je suis sûre que vous voyez de quoi je veux parler. En tant qu'amie de Maia, je me vois obligée de lui venir en aide. Néanmoins, je doute pouvoir la guérir seule. C'est pourquoi j'en viens à vous quémander votre aide. » elle peut pas refuser la vieille, je suis sûre que ça lui fout autant la gerbe que moi ça. « Je pense que la solution à notre problème serait de leur accorder l'accès à la salle privée, qu'ils puissent ENFIN bai.. » la mine se casse. Crayon à papier de merde. Je lève les yeux. Oh, je suis pas seule. Oh, c'est Sullivan. « Tu tombes bien ! » enfin, en fait, pas si bien que ça, vu que j'étais en train de monter mon plan pour que Nicola et Maia baisent enfin et arrêtent de saouler tout le monde (si si, je suis sûre que je suis pas la seule à être dégoutée) avec leur amour naissant. Mais c'est pas grave. De toutes manières, ma mine s'est cassée et je peux plus écrire, alors bon. Je pose la feuille et le crayon. « Tu me dois une faveur, tu te rappelles ? » et j'espère bien qu'il s'en rappelle. Même si ça ne m'étonnerait ABSOLUMENT PAS qu'il n'en ait rien à cirer, mais bon. Autant tenter, voyez. « les prochains duels. Je veux pas me battre contre Maia ou Cordélia. » ouais, et puisqu'il est supposé de décider de qui se bat contre qui, voyez. Et puisqu'il m'a déjà foutue une fois contre Cordélia, quand j'étais en binôme avec Maia, je ne doute pas de son potentiel d'être un enfoiré. Mais puisqu'à la base, il était supposé faire ce que je lui demandais, voyez, je crois que ce sera ça, ma demande. Et je me dis que c'est peut-être trop tard, là, et qu'il a peut-être déjà formé les groupes. « Si je me retrouve contre elles, on ne baisera plus. » ouais, du coup, je rajoute de la menace.  «  D'ailleurs, t'as la photo ?  » Ca fait quand même un petit moment qu'il était supposé me la refiler, voyez.
 
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyDim 16 Juin - 7:58

Qu’est-ce qu’elle fait la folle du cul à une heure pareille, à foncer tête baissée en direction du salon oriental ? J’avais l’intention de satisfaire ma fringale nocturne, mais j’estime que suivre Fauve est probablement plus intéressant. Peut-être qu’elle est somnambule elle aussi, ou peut-être qu’elle est en fait écrivain et qu’elle est sur le point de nous pondre le prochain best-seller –avec moi comme héros, forcément-. Parce qu’avec son papier et son crayon … Ou alors elle compte m’écrire une lettre d’amour, qui sait. Je me poste tranquillement derrière la porte en attendant de percevoir le frottement caractéristique de la mine sur la page, tendant l’oreille lorsque sa voix s’élève. Ah ouais, elle se parle carrément toute seule. Attendez, elle est sérieuse là ? Genre elle porte plainte auprès de la vieille conne concernant les deux amoureux ? Je la comprends à moitié, moi aussi ça me fait vomir de les voir tout mielleux tout plein d’amour, mais ça ne hante pas mes nuits. Elle fait une fixation la meuf. Heureusement que les concernés n’ont pas les mêmes oreilles que moi –ah si Maia tiens, mais elle n’est pas dans les parages-, quoique ça les ferait peut-être rire en fait. C’est l’effet que ça a sur moi en tout cas, je me marre comme jamais tellement elle est dans son délire. J’essaie de rester discret, parce que j’ai vraiment envie d’entendre la suite. Mais quand elle s’épanche sur l’amour, qu’elle place au même rang qu’un cancer du cerveau en phase terminale, je décide d’intervenir pour éviter qu’elle ne fasse surchauffer ses neurones et qu’elle gaspille davantage de salive. Parce qu’il me semble évident que la vieille n’en a strictement rien à foutre. Limite elle en jubile vous voyez, les couples ça fait toujours grimper l’audience, et en plus quand y’a un puceau dans le lot … Je me plante devant la candidate tellement passionnée par la rédaction de sa requête qu’elle ne me prête pas la moindre attention. Le truc improbable, elle m’ignore superbement, et je suis obligé d’attendre que son crayon soit hors d’usage pour capter son regard. Je m’apprête à lui glisser quelques mots compatissants à propos de l’idylle écœurante des deux tourtereaux, mais elle continue de parler. Genre, c’est la première fois que je l’entends aligner autant de syllabes à la suite. En plus c’est pour me réclamer sa faveur. « Euh, ah oui ? » J’essaie de jouer les innocents, surtout lorsque les mots se bousculent pour former une demande irréalisable. C’est pas que je veux pas hein, c’est que … « T’es au courant que j’ai déjà rendu ma décision à la mémé ? » Ben ouais, c’est un peu trop tard pour le coup. « Je t’avais dit d’en profiter la dernière fois … » Personnellement j’avais plein d’idées pour l’utiliser à bon escient, et honnêtement ce n’est pas par mauvaise volonté. Si j’avais pu je l’aurais fait, vraiment, sauf que là c’est un mauvais timing. Enfin j’ai quand même un cadeau qui devrait lui plaire, et qui lui ôtera probablement cette idée de duels de la tête pour le reste de notre entrevue. Je glisse mes doigts dans la poche de mon jean pendant qu’elle me menace de me priver de baise. « EH ATTENDS, je pouvais pas savoir moi, c’est dégueulasse ! » Sérieusement, c’est déloyal, je vais vraiment finir par me pendre ou devenir prêtre si ça continue. Vous imaginez la perte que ce serait pour l’humanité ? Enfin pour l’instant elle ne connaît pas mon choix, genre il faut que je saisisse ma chance tant que je le peux encore. Et pour la convaincre je sors la photo de mon vêtement, la brandissant avec un sourire triomphal et un haussement de sourcil. Je l’agite sous son nez, mais je ne lui donne pas le cliché, pas encore, posant un genou à côté de sa cuisse sur le canapé. « C’est quoi ton délire avec la louve et le nabot, t’as peur que leur amour te contamine ? » Je la regarde quelques seconde avant de lui lancer un regard bizarre, comme un type qui vient de recevoir la flêche de Cupidon, le regard du mec raide dingue. Et je pose mes lèvres sur sa joue. « Tu sais que même en pyjama t’es la plus belle ma petite chérie. » Je lui glisse à l’oreille en ricanant en moitié, continuant de l’attaquer à coup de bisous, dans le cou cette fois. « Après ma victoire j’ai pensé qu’on pourrait s’installer dans la jolie maison secondaire de mes parents tous les deux, avec un petit chihuahua. » Je continue mes conneries, limite en l’étouffant avec mon corps. « Et puis je pourrais même te faire des beaux enfants, ils seront forcément canons vu les gênes qu'on va leur transmettre. » Je passe carrément mes bras autour de son cou, genre câlin, alors que je déteste ça à la base. Mais pour emmerder le monde, je suis prêt à tous les sacrifices. Je la serre bien fort en enfouissant mon visage dans ses cheveux avant de m’écarter légèrement, à moitié avachi sur elle. « T’en dis quoi ? » Je lui demande finalement en esquissant un large sourire, mais je crois que c’est peint sur ma tronche, que je me fous de sa gueule. Quoi, elle était pas mal mon imitation du nabot, non ? Bon je l'ai un peu remixée à ma sauce, histoire que ce soit crédible. Genre j'ai été contaminé moi, et elle a raison de prendre ses précautions. Non, ceci n'était pas un prétexte pour la tripoter, j'vous assure. Bon si, un peu en fait.

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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyDim 16 Juin - 9:48

Style, il s'en rappelle pas, ouais. Je le savais, qu'on ne pouvait absolument pas faire confiance à un type. Même pour une simple requête. Je me demande pourquoi et surtout comment j'ai pu croire ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il pouvait être sincère là dessus, voyez ? Enfin bref. Il m'dit que c'est trop tard. Je fronce un peu les sourcils. C'est mauvais signe, ça, il aurait pu me répondre un 't'inquiètes je sais bien que ce serait dégueulasse' ou quelque chose comme ça, hm. Quand bien même je suis sûre que y'a moyen de marchander avec la vieille. Oh puis, quand même, il m'aurait pas foutu contre Cordélia ou Maia. J'ai raison ? Par pitié dites moi que j'ai raison. Ouais, je dois avoir raison. Il peut pas être deux fois bâtard avec ça, voyez ? Oh puis merde, y'a neuf candidats contre qui je peux tomber, y'a peu de risque que ça tombe sur elles. En tout cas, il a l'air indigné de se retrouver privé de baise dans cette issue là.  « ouais, bah ce serait dégueulasse aussi que je sois contre l'une d'entre elles. » qu'on me dise pas le contraire hein. Mais, en fait, sa réaction m'inquiète un peu, voyez, il flipperait pas autant s'il savait qu'il n'avait rien à craindre, non ? Oh putain. Non, sérieux, s'il m'a foutue contre Maia ou Cordé, je le tue. Et j'arrête de baiser avec lui, évidemment. Enfin je préfère ne pas trop penser à ça tout de suite, en fait. D'autant plus lorsqu'il me sort ENFIN cette fichue photo. J'allais la prendre, mais en fait, il n'a pas l'air décidé à me la refiler. Euh, ouais ? Il attend quoi là ? Le déluge ? Oh putain. Il m'parle de Maia et Nicola, j'grimace en l'entendant parler de "leur amour". Quelle connerie, ça. J'me demande même s'ils sont vraiment "amoureux" parce que bon, faut pas déconner, ils se connaissent pas depuis des années, on peut pas tomber amoureux aussi vite. Ah, ouais, non. Si, on peut. Suffit de voir ma mère. Oh putain. Je crois qu'en fait, Maia me rappelle ma mère. D'ailleurs, j'me demande si ma mère s'est pas faîte larguée depuis que je suis ici. D'un coup, là, je me sens un peu mal, parce que je suis à peu près certaine qu'elle s'est faite -encore- abandonnée et elle doit avoir -encore- le moral à zéro. Sauf que j'ai pas le temps d'y penser mieux -heureusement je crois en fait- parce que j'sens les lèvres de Sullivan sur ma joue. Qu'est-ce qu'il fout là ? La plus belle ? Il veut peut-être plutôt dire la plus bonne ? Ma petite chérie ? QUOI ? Il a fumé ? Il est mourant ? Bon, ok, il a le droit d'être tombé raide dingue de moi, c'est genre excusable, même logique vu mon degré de perfection, mais  euh, ça va pas le faire quand même. Et il m'embrasse dans le cou, ce qui pourrait ÉVENTUELLEMENT être excitant si ce n'était pas aussi bizarre. Ah, oui, et s'il savait fermer sa gueule aussi. Du coup, j'essaye de le repousser voyez, mais ça marche pas très bien là. S'installer tous les deux ? Ses parents ? Hein ? OH BAH OUI. S'il est riche. Et qu'il ne me demande pas d'être fidèle. Ouais, non, je déconne, j'crois que même avec ces conditions, ce serait pas vivable voyez. Un chihuahua en plus ? J'aurais pas assez d'un seul toutou ? Bon ok, ça, c'était dégueulasse, hm. Et vas-y qu'il parle de gosses. J'crois que je vais gerber bientôt. Ou mourir étouffée sous son corps et sous ses paroles débordantes de mièvrerie. Bon, même si je suis assez d'accord, nos gosses seront canons, c'est obligé. Bon, j'ai réussi à gérer jusque là, mais quand il décide de faire ce qui me semble être un câlin, là, je peux pas voyez ? J'me débats vachement plus, parce que, non, y'a pas moyen. « aah mon dieu ! mais lâche-moi ! putain, lâche-moi !  dégage, sérieux »  ah, ouais, il se dégage, putain, j'ai frôlé la crise cardiaque là. Il est toujours à moitié sur moi, et il m'demande c'que j'en pense. A vrai dire, j'flippais tellement que j'avais pas capté une chose pourtant bien, bien logique : il se foutait de moi. J'crois que je suis quand même soulagée hein. « j'en pense que... » que tu peux te la fourrer au cul ton idée pourrie sale con, hm. J'passe ma langue sur ma lèvre, style, je réfléchis, et l'agrippe pour le renverser, en fait, et pour me mettre sur lui. Je choppe la photo en passant -bah ouais- pour la poser avec le début de mon grand discours qui va tous nous sauver du désastre Maia-Nicola. « Que tu devrais me demander en mariage. » je le regarde, style, hyper sérieuse. Ouais, ouais, moi aussi je peux faire ça. Sauf lui faire un câlin. Faut pas déconner. « Ce serait mieux, tu comprends, qu'on soit unis pour la vie. D'ailleurs, je te présenterai ma mère. Elle va t'adorer, j'en suis sûre. Toi aussi, tu vas l'adorer, elle est parfaite, ma mère. » le pire, c'est que c'est vrai, il peut pas s'imaginer tout le respect et tout que je peux avoir envers elle. « Par contre, ça va pas être possible pour le chihuahua. Au mieux, un poisson rouge. Il crèvera vite. » hahaha ouais, j'aime pas les bestioles. « Et pour les gamins, c'est d'accord. Seulement, j'en veux qu'un. Parce que le fruit de notre amour sera parfait. Et la perfection, c'est unique. Ce sera un garçon. Qu'on appellera Charles Edouard. Il sera gay. Comme ça, il brisera pas le cœur des filles. » ouais, ça m'semble primordiale que ça n'soit pas un salaud, vous voyez ? Qu'il brise le cœur des hommes, limite, je le récompenserai moi, mais s'il fait chialer une seule nana, ça passera pas, hm. Toujours sur Sullivan, je me penche un peu, pour que nos visages soient plus proches, alors que l'une de mes mains est déjà occupée à caresser sa nuque. « D'ailleurs, je ne voudrais pas te faire de fausses joies, mais il est possible que le petit Charles Edouard soit déjà en chemin...» ouais, ouais, style, je suis peut-être en cloque là. Bon, ok, c'est carrément n'importe quoi, j'vous rassure, j'prends la pilule et tout, mais bon, si ça peut le faire un peu flipper hein. « Enfin, c'est peut-être trop tôt pour se réjouir, ce n'est qu'un petit retard, mais tu sais, ma mère m'a toujours dit qu'une femme le sent, quand elle est enceinte... Ça te rend heureux mon am... mon a..  » ok, j'arrive à dire tout ça tout en restant sérieuse, mais j'suis pas foutue de l'appeler "mon amour", ça foire un peu le truc là.« Mon artichaut ? » ouais, bon, j'aurais pu trouvé mieux. Mais voyez, au moins, le mot, là, il a aucune difficulté à sortir de ma bouche.
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyDim 16 Juin - 11:13

Je crois qu’elle se doute qu’il y a anguille sous roche, parce qu’elle n’a pas l’air franchement rassurée. Elle me lance ce regard entre la contrariété et l’angoisse qui me fait un tantinet paniquer, parce que si elle me ferme vraiment ses cuisses je vais sérieusement dépérir. Parce que maintenant que j’ai piétiné le cœur du boutonneux, y’a plus aucun moyen que je m'le fasse. De toute façon j'ai pas envie de me le taper. Enfin si, mais bref, c'est pas pareil avec lui. Puis Fauve ne le saura que mercredi je crois, la composition des duels, ce qui me laisse une ouverture de trois jours. Ça va être tendu. Néanmoins je parviens à la déconcentrer avec sa photo fétiche, parce qu’elle agite sa main dans les airs pour tenter de l’attraper en vain, comme un gosse dans un manège qui essaie de s’emparer de la queue du Mickey. Mais j’ai d’autres plans pour elle, par exemple la tétaniser en jouant les amants éperdus d’amour. Style ça y est, j’ai succombé à son charme et je compte m’accrocher à elle comme un bigorneau à son rocher, comme un nabot à sa louve. Puisque les lèvres qui crachent des mièvreries dégoulinantes de rose, d’arc-en-ciel et de licornes ça la débecte, je me dis que ce serait amusant de voir sa tête sous l’assaut d’un Bisounours. Du coup je me transforme en Grosbisou pour l’occasion, et vas-y que je lui parle de vie à deux, de chérie et même de gosses. ARK. Rien qu’à cette pensée je frémis, mais je ne laisse rien paraître histoire de ne pas couper court à mon cinéma. Et comme je m’y attendais, elle essaie de me repousser avec sa force d’humaine. Je crois que les mômes ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, aussi je me mets à rire devant sa mine déconfite. C'est problement là qu’elle capte que je me paie sa tête depuis tout à l’heure. Je relâche mon attention une seconde, ce qui lui permet de prendre le dessus en arrachant mon précieux moyen de pression des mains. Merde, elle pourrait bien m’échapper maintenant, sans que je ne puisse la retenir avec une photo d’elle totalement nue. Je tends mes doigts pour la récupérer, mais la nana prononce le mot ‘mariage’. WOW doucement hein, je déconnais là on s’emballe pas ma jolie. Je préfère encore me tirer une balle dans le pied vous voyez. Enfin je me dis qu’elle joue probablement le jeu, autrement c’est pas possible. Mais si elle croit qu’elle va me piquer mon blé aussi facilement, elle se trompe, ou alors faudra faire ça en séparation de biens. Puis elle me parle carrément de sa mère, sauf qu’elle n’a pas idée à quel point elle a raison. Les mères m’adorent toujours, et puis si elle lui ressemble je dis pas non pour la rencontre si vous voyez c’que je veux dire … OH ça va je déconne, je suis pas un porc non plus, j’ai des principes. Elle n’est pas trop pour le chihuahua et j’affiche l’air du gars déçu, parce que j’ai toujours rêvé d’un chien. Un vrai je veux dire, 100% animal. Les poissons rouges c’est totalement inutiles, sérieux quel est l’intérêt de regarder un pauvre gus qui tourne en rond dans son bocal en s’émerveillant toutes les deux minutes de la même foutue fougère qui peuple son aquarium, parce qu’à chaque fois qu’il passe devant il se souvient plus de l’avoir déjà vue. Bref. « Attends et j’aurais le droit de me taper le jardinier deux fois par mois j’espère ? » Je tiens à négocier cette modalité entre l’animal de compagnie et le gosse. Non parce que la femme de ménage, ça fera trop de femme, et puis j’aurais Fauve quoi. « Je te laisse le majordome. » Parce que bon, je suis consensuel comme gars. Mais je suis pas trop non plus pour Charles Edouard. « On pourrait peut-être l’appeler comme mon grand-père plutôt, Wilfred. » Ouais c’est ce qui se fait chez les loups généralement, j’ai eu de la chance de pas être né la génération suivante … Par contre je veux bien qu’il soit gay, mais je me dis qu’elle a un sérieux problème avec les relations amoureuses homme/femme, comme si les hommes pouvaient pas se faire de mal entre eux. Elle aurait dû voir la tête décomposée du boutonneux dans la salle privée. Putain quand j’y repense ça me fout mal, limite j’ai envie de me casser en courant. Sauf que son visage se rapproche dangereusement du mien, et ça me déconcentre totalement. C’est bon, elle va se taire et m’embrasser là ? J’y crois un peu, parce que ses doigts effleurent ma nuque, mais elle continue à débiter des conneries. Enfin … j’espère que ce sont des conneries. Je fronce quand même un peu les sourcils, genre c’est pas drôle ça, mon cœur ratant un battement. Vous imaginez si c’est en fait une garce qui voulait se taper tous les mecs du château pour tomber enceinte ? MERDE. Je me suis fait piéger. Elle parle de retard et tout, alors je me redresse sur mes coudes en faisant le calcul dans ma tête. Ouais non, on n’a pas assez baisé pour que je puisse deviner son cycle menstruel, CHIER. « Vas-y tu déconnes hein ? » Je scrute ses yeux, mais elle reste obstinément sérieuse. « Hein ? » Je rapproche mon visage, un peu plus, en plissant les paupières. Mais je crois déceler une pointe de moquerie là, quelque part, alors je me laisse retomber sur le canapé en soupirant. La salope, elle m’a fait flipper. Pour la peine je la chatouille un peu parce que je crois me souvenir qu'elle n'aime pas ça, puis j’attrape son poignet et tire légèrement dessus pour la faire tomber sur moi avant de la pousser doucement sur le côté, m'installant sur le flanc face à elle. « Avoue, ça t’aurait fait chier que je me barre dimanche. » Je lui balance de but en blanc, mes doigts s’attardant sur sa tempe que je libère d’une mèche de cheveux. « Un peu. » Ouais, pour un mec qui veut éviter qu’on s’attache à lui, j’emploie pas forcément la meilleure méthode. Mais la priorité c’est de l’embêter, du coup j’ai le droit d’éluder certaines choses. Et puis je suis un énorme paradoxe, parce que la contradiction de ma vie c’est que j’aimerais qu’elle me réponde oui en flippant qu’elle me réponde oui.
   
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyMar 18 Juin - 3:19

Le jardinier ? On aura un jardinier en plus ? Il compte déjà se le taper ? Merde, il casse tout le truc là hein, j'doute que Nicola parle de s'taper le jardinier avec Maia. Je doute que Nicola parle de se taper qui que se soit, en fait, j'me demande même s'il a envie de se faire Maia ou pas. Peut-être qu'il est asexué le type hein, je sais pas, mais moi j'dis que c'est vachement bizarre qu'ils n'aient toujours rien foutu. J'suis sûre qu'elle en peut plus moi, Maia. Soit. En échange de son infidélité, il m'propose de me taper le majordome. Ah, ouais, un majordome, carrément ? "je suis capable de t'être fidèle, MOI." hahaha la blague. Non, en fait, c'est juste que j'me dis que le majordome est probablement un laideron pas possible, et qu'il se réserve le jardinier parce que lui serait baisable, vous voyez. Et je crois que je préfère carrément me taper tous les types que je veux plutôt que de me choisir un amant précis. "mais c'est pas grave, tu te feras le jardinier autant de fois que tu veux. " là, vous vous dîtes que je suis trop bonne et tout -je sais. "il va bien me falloir des preuves de ton infidélité quand j'demanderai le divorce pour toucher la moitié de ton pactole." ouais, ouais, parce que si le type parle de jardinier et de majordome, hein, c'est qu'en théorie il aurait les moyens de financer tout ça, hm. Enfin bref, il préfère Wilfred, pour le gamin qu'on aurait. J'me dis en fait qu'il finirait probablement dépressif avec des parents pareils, le gamin. Quand je lui balance qu'il pourrait vraiment exister, il a pas l'air DU TOUT content. J'fais style, je suis hyper déçue, voyez, la tronche de la meuf qui capte que son copain est à deux doigts de la larguer parce qu'elle lui a annoncé sa grossesse. Merde, il se redresse carrément, et je crois qu'il flippe vraiment. Il m'demande si je suis sérieuse, et j'ai bien envie de l'ouvrir et d'enfoncer le clou, mais en fait, si j'ouvre la bouche, j'ai trop peur d'exploser de rire là, et ça casserait l'air sérieux et déçue que je parviens à maintenir. Sauf que j'finis par me mordiller la lèvre pour ne pas rire, et j'crois qu'il capte que je me fous de lui avec ça, parce qu'il se relaisse tomber sur le canapé, style, soulagé comme pas possible, et je peux enfin éclater de rire. Non, mais ouais, je suis loin d'être en cloque. Et quand bien même, si c'était le cas, je doute qu'il serait au courant. Et je crois que je me démerderais pour m'en débarrasser vite. Bref, il décide de se venger avec... des chatouilles, oui, oui, des chatouilles. Je sais pas s'il se rend compte que ça renforce carrément sa parodie de Nicola, là, alors qu'en théorie, on a un peu fini de faire semblant. Enfin je crois. Du coup, j'bouge -beaucoup- et j'essaye de choper ses bras pour l'arrêter, parce que c'est vraiment pourri, ça, sauf qu'en fait, quand j'arrive à agripper l'un de ses bras, je me retrouve étalée sur son corps, ahem, à cause de lui, BIEN SÛR. Ah non mais s'il tenait à ce que je m'allonge à moitié sur lui, il suffisait de le dire hein. Ah mais non. Il me vire. Merde. C'est que j'y étais bien, moi, sur lui. Et j'avoue que je reste un peu perplexe face à sa question. "non." je réponds, presque automatiquement, en fait. C'est pas ce que je suis supposée répondre, de toute façon ? Si. Parce que, je sais pas trop, mais dans ma tête, sa question, elle se traduit immédiatement par un 'avoue tu t'es attachée à moi' alors voyez le problème. Et si je me suis attachée à lui, on est plus supposé se toucher, c'est même lui qui l'a dit, hm. Donc ses doigts n'devraient pas être sur mon visage, les miens pas accrochés à son t-shirt. Donc, ça ne m'aurait pas du tout dérangée qu'il se tire dimanche. Ouais, j'suis une spécialiste dans le genre 'voilons-nous la face'. "tu parles trop." Je lâche. Parce que j'ai pas envie qu'on continue de parler là dessus. Et parce qu'il parle vraiment trop, à mon goût. Ouais, voyez, j'étais bien disposée à lui montrer une toute autre activité, quand j'étais au dessus de lui, mais il m'a pas non plus laissée finir, hm.
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyMar 18 Juin - 9:11


J’ai vraiment, vraiment flippé. Et quand j’y pense je me demande pourquoi, parce qu’il est évident que Fauve en mère c’est aussi improbable que bobonne en nonne, le nabot en rock star, le Tigre en professeur de faculté émérite ou la fée vorace qui fait la grève de la faim. Bref, je la vois mal assumer ce rôle, outre le fait qu’elle traumatiserait son gosse avec ses centaines d’amants et que son fils deviendrait un prostitué accro au crack. Elle serait capable de le brûler en lui donnant son bain, de le frapper pour qu’il arrête de pleurer, de le laisser baigner dans sa merde parce qu’elle ne veut pas mettre les mains là-dedans. Enfin voilà quoi, je ne l’imagine pas trop en maman gâteau, à moins –une fois encore- qu’elle joue un rôle à la perfection. Du coup je suis soulagé lorsque je constate qu’elle déconne, mais j’ai entendu dire que les pilules ne fonctionnaient qu’à 99% ou quelque chose du genre, alors si j’étais elle je ne plaisanterais pas avec ça. Et si elle croit que je vais la laisser tuer un mini-moi, elle se plante le doigt dans l’oeil. Non non, si ça arrive elle assume quoi. Avoir légalisé l’avortement en le laissant à la libre appréciation de la gonzesse c’est la plus grosse connerie du siècle, comme si les femmes pouvaient décider seule d’un truc pareil. N’importe quoi. Encore qu’ils exigent un consentement mutuel, ok, mais là franchement … Bref. C’est peu probable de toute façon, j’ai toujours été assez chanceux comme gars et je ne vois pas pourquoi le sort s’acharnerait sur moi comme ça. Ce serait vraiment dégueulasse. Mais pour m’avoir fait autant cogiter sur cette possibilité, la brune mérite une punition. Comme des chatouilles, à la Nico, et une question gênante aussi, à la Sullivan. Juste pour la foutre dans l’embarras. Sauf que … Quoi ‘‘non’’, genre t’es complètement à côté de la plaque mon pauvre. Ça va, je l’ai grillé son regard de merlan frit, pas la peine de me raconter des conneries. Je baisse les yeux sur ses doigts qui s’accrochent à mon t-shirt tandis qu’elle énonce une évidence. « Je sais. » C’est vrai, on me le dit souvent. Surtout quand je dérange avec mes mots. Comme là, parce qu’il est évident que je l’ai gênée. « Mais c’est une bonne chose de connaître la réponse à cette question. » En fait je n’espérais pas une réponse différente, ça aurait été vraiment, vraiment dommage. J’ai risqué gros mine de rien, avec ma question. Vous imaginez si elle avait dit oui ? J’aurais été obligé de la laisser sur le canapé, toute esseulée. Une vraie tragédie. « Parce que du coup je peux faire ça. » Ma main abandonne son visage pour se poser sur sa cuisse, caressant sa peau nue avant de remonter sous le tissu de son short en traçant une ligne irrégulière du bout des doigts. « Et puis ça. » J’approche mon visage pour embrasser son épaule, attrapant sa bretelle entre mes dents pour la faire glisser. Parce qu’elle me dérange là, sa bretelle. Je ne comprendrais jamais pourquoi les filles dorment avec autant de couches de vêtements. Nous on ne s’encombre pas : en caleçon ou à poil. « Et surtout ça. » Je lui souffle à l’oreille tandis que ma main désormais plaquée sur ses reins la colle contre moi, mon regard se plantant dans le sien. Et mes lèvres viennent chercher les siennes dans un contact assez bref, ma canine venant prendre le relais pour mordiller la chair, mes yeux clairs défiant toujours les siens. « Il nous faudrait peut-être un nom de code, si jamais ça arrive par inadvertance, au mauvais moment. » Qu’elle s’attache, et un moment comme celui-ci. Ce vil sentiment pourrait débarquer à l’improviste pendant que je l’embrasse par exemple, ou pendant que ma main caresse ses hanches. Ce serait quand même très embêtant.
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyVen 21 Juin - 22:17

Visiblement, j’ai bien fait de lui répondre non, hm. Enfin, en fait, j’en doute pas une seule seconde, d’avoir bien répondu ce qu’il fallait. Non, franchement. Je ne vais pas lui répondre oui, voyez, ce serait ridicule. Non ? Je crois en tout cas. Enfin. Il est d’accord, donc. Je crois que ça m’aurait mis sacrément dans la merde de répondre oui. Parce qu’en fait, ça me gaverait franchement de ne plus coucher avec lui, je crois. Je sais pas si c’est normal, ça. Ouais, bon. Il fait chier. Je recommence à penser à tout ça. Putain parfois j’aimerais être comme Absinthe et ne pas avoir de cerveau, ce serait franchement plus simple vous voyez. Je commence à l’envier la meuf, d’être aussi conne. Ça devient grave non ? Oh putain. Oh, oooh, sa main glisse sur ma cuisse. ENFIN. Et même sous mon short. Et un sourire se trace sur mon visage, là. C’est quand même mieux que parler, non ? Hm. Je trouve en tout cas. D’ailleurs, il continue à me montrer tout ce qu’il peut faire, maintenant que j’ai bien répondu à sa question. Et je me dis que j’ai vraiment bien fait de répondre ça. Ça aurait été franchement bête de passer à côté de tout ça. Il m’embrasse l’épaule, fait glisser ma bretelle, je me mordille la lèvre. Pourquoi j’hésitais, déjà ? Aucune idée. Il faut sans doute être totalement demeurée pour ne pas vouloir d’un instant pareil avec Sullivan – je pense. Je sens à nouveau son souffle, là, contre mon oreille, ça me.. voilà, je frisonne. Je commence à me dire que ça doit être quelque chose d’automatique, genre : souffle de Sullivan = frissons. Je sais pas trop. Il me plaque contre lui, et ce n’est pas une mauvaise chose, voyez, parce que là, maintenant, je n’ai qu’une envie : être plus proche de lui, physiquement, charnellement. Sentir son corps contre le mien, à nouveau, sa peau, sa chaleur à lui, son envie. Il m’embrasse, trop rapidement à mon goût, parce que j’aurais bien aimé profiter de ses lèvres un peu plus que ça. L’une de mes mains se balade sur son bras, puis son cou, l’autre reste cantonnée à son t-shirt. Il ne m’a pas pour autant lâché les lèvres, qu’il mordille légèrement. Je reconnais le Sullivan du toit. Des oubliettes. Je soutiens son regard. Mais ça me fait flipper, en réalité, maintenant. Parce que j’en suis à me demander à quand remonte notre dernière fois, celle du toit. J’en suis à me dire que ça fait une éternité, et que tous ses gestes m’ont vraiment manquée. Et ça devrait ne pas se passer comme ça. Vraiment pas. Il parle. Encore de ça. Ouais, il parle vraiment trop. Je ne sais pas s’il se doute que j’suis en train d’y penser, à ça. Je ne sais pas s’il se doute que je suis à deux doigts de foutre le camp pour ne prendre aucun risque. Et je ne sais pas s’il se doute que je flippe que ça ne soit déjà bien trop tard. Ça m’énerve, je veux pas y penser, à ça, pas maintenant. C’est pour ça que ma main se resserre un peu derrière sa nuque, et que mes lèvres attrapent les siennes. Je veux plus l’entendre parler. Encore moins pour parler de choses comme ça, c’est plus le moment, voyez ? J’en profite pour m’imposer un peu, on va dire, et ma jambe passe de l’autre côté de son corps, pour l’allonger sur le canapé et me mettre au-dessus de lui. Ce n’est seulement là que mes lèvres laissent les siennes en paix. C’est qu’il ne faudrait pas qu’on vienne à manquer de souffle, voyez, ce serait con quand même. Mes mains attrapent le bas de son t-shirt pour lever le tissu, et finalement l’enlever. Parce qu’il est clairement trop habillé, là. A mon goût en tout cas. Et c’est bien mieux comme ça, pour mes lèvres qui viennent s’écraser contre sa peau nue. Son cou, son épaule. Puis le long de son torse. Lentement. Ma langue s’y mêle un peu aussi, mes mains suivent le mouvement en frôlant sa peau, de plus en plus bas, toujours plus bas, jusqu’à ce que mes lèvres rencontrent son pantalon et se retrouvent contraintes de s’arrêter là. Merde. Je l’avais dit qu’il était trop habillé. Le problème du bouton et de la fermeture éclair se retrouve bien vite réglé, et mes mains tirent sur l’habit pour le baisser. Ouais, bon, il n’en a pas besoin, si ?
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MessageSujet: Re: people help the people ▲ 17/06 - 01h11   people help the people ▲ 17/06 - 01h11 EmptyDim 23 Juin - 8:14

Je sens sa silhouette frissonner entre mes bras, et je crois que c’est ce qui me rends le plus fou. Percevoir l’effet de mes caresses sur elle, faire naître le trouble du désir dans son regard. Aussi je lui laisse une dernière chance de faire marche arrière, je lui offre la possibilité de mettre fin à cette étreinte qui s’ajoute dangereusement aux précédentes pour marquer l’habitude. Deux peut encore constituer une erreur, mais trois est définitivement un choix. Et ses lèvres sur les miennes me fournissent la réponse que j’attends, celle que j’espère, mon corps se laissant guider par le sien. Elle paraît abandonner le combat, son crédo de limitation du nombre, convaincue par les assauts de mes lèvres et de mes doigts sur sa peau. Je commence à respirer un peu trop fort lorsqu’elle s’attaque à mon torse qu’elle libère du t-shirt, ses lèvres m’arrachant un frisson. Je ferme les paupières et me mords la lèvre pour éviter de trahir le désir qui s’empare de moi bien trop rapidement à mon goût, l’aidant impatiemment à retirer mon pantalon. Je me redresse alors pour rapprocher mon visage du sien, l’une de mes mains venant se loger sur sa joue avant de rejoindre ses cheveux pour les ramener vers l’arrière. Et je me dis que je commence à le connaître trop bien, ce corps. Les moindres recoins de sa peau me semblent familiers, comme ce grain de beauté au-dessus de l’élastique de son short, ou cette petite cicatrice près de son nombril que mes autres doigts effleurent doucement. Et je ne suis pas convaincu que ce soit une très bonne chose. On aurait dû se mettre d’accord sur ce foutu nom de code, parce que je le laisserais bien briser le silence pour éviter à mon corps le supplice de cette chaleur enivrante que chaque contact de sa peau contre la mienne éveille comme un automatisme. Mon regard balaie le galbe parfait de sa silhouette tandis que mes mains explorent son dos, mes lèvres se posant à la naissance de son cou pour embrasser sa peau chaude, descendant sur sa poitrine qu’elles assaillent de baisers. Des baisers qui s’attardent, insistants, ma langue effleurant la chair avant de remonter jusqu’à son menton. J’oublie le code, j’oublie le danger, parce que de toute façon cette aventure est bientôt terminée et que le risque n’est plus aussi grand qu’auparavant. Je ne veux plus penser qu’à elle et à ce moment, qu’à mon plaisir égoïste et au sien. Et mes doigts, arrivés sur ses reins, s’en détachent pour s’introduire sous le tissu de son sous-vêtement et lui offrir des caresses au moment où mes lèvres s’emparent de nouveau des siennes, et où mon autre main déchire son short dans un geste trop impatient.

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