J’avoue que j’aurais pu trouver mieux comme endroit ouais. Je dois ressembler à une espèce de boulimique à deux jetons là. Planquée dans la buanderie, avec un paquet de gâteau qui, en plus, est carrément dégueulasse. Sauf que y’a du chocolat, hm, alors je bouffe quand même. J’sais pas, j’arrête pas de manger, en ce moment. Encore heureux que ça fait depuis pas longtemps, merde, imaginez que ça me soit pris depuis le début du jeu. Je serais méconnaissable là, style, grosse baleine. Du coup, je regarde mes fesses, genre, pour me rassurer, mais je suis encore bonne, donc ça va. Je commence à fouiller un peu, je regarde s’il n’y a pas autre chose à manger, voyez, mais je trouve pas grand-chose d’intéressant. J’ouvre un frigo. « MAIS C’EST DEGUEULASSE ! » je m’écris, en voyant les pochettes de sang dans le frigo. Non mais en plus, ils se sont tirés, là, les vampires, ils auraient pu ramener ces trucs avec eux. Non, franchement, moi, ça me dégoûte tout ça. Je referme aussi sec le frigo, je m’assois contre le mur, en m’enfilant un gâteau supplémentaire. Jusqu’à ce que j’entende du bruit. Ah, non, non. Personne a le droit de rentrer là bordel. Je veux voir personne moi. Je veux rentrer chez moi, je veux voir ma mère, je veux voir mes copines, je veux baiser avec le premier con qui passe, je veux boire des cocktails dans des endroits miteux, je veux retrouver un job merdique, me faire virer à nouveau, réconforter ma mère, me plaindre de ne pas avoir la thune, retrouver un job, me refaire virer… Ouais bon, je veux retrouver ma vie d’avant quoi. Je monte le son, j’ai chipé l’ipod de Nicola. Et ses écouteurs. Enfin j’imagine que c’était à lui aussi, ça. C’est que y’a Eminem dedans. Et j’avais bien envie d’écouter ça, là. Et je vois la poignée de la porte qui se tourne. Je fronce les sourcils. « JE SUIS TOUTE NUE RENTRE PAS QUI TE QUE TU SOIS ! » Sauf qu’en fait, j’me dis qu’avec mon corps de bombe, c’est pas une bonne idée de dire ça. « ET PUIS.. J’AI DES BOUTONS PLEINS LE CORPS C’EST DEGUEULASSE OK. JE SUIS FRIPEE, ON A DU METTRE UN TRUC DANS MON JUS D’ORANGE, JE DOIS RESSEMBLER A LA VIEILLE FEE LA JE TE JURE TU VEUX PAS VOIR CA. » oui, je parle très, très fort, mais j’ai une bonne excuse, j’ai les écouteurs dans les oreilles, hm. Sauf que la porte s’ouvre quand même. Dieu merci, je suis pas VRAIMENT toute nue, et j’suis toujours aussi bonne, hm. Je vois Nicola qui arrive. « crève, je te rendrai pas ton ipod. » je lui lance un regard de la mort, je sors même ma lime à ongle, pointée vers lui, genre, tu m’enlèves ça et j’te l’enfonce dans les yeux. Je suis sûre que ça doit faire mal en plus. En plus, avec kill you, comme musique, ça colle presque tiens. Enfin bof en fait. « t’es pas occupé à te taper Maia ? tu devrais. » ouais, il est plus puceau, non ?

Ouais d'accord on l'a foutu de corvée ménage. Super les mecs. Nico est à peu près convaincu que c'est encore Tyger et Vixy qui ont foutu tchernobyl dans la cuisine, mais c'est lui qui se ramasse la merde dans la gueule. Sous prétexte qu'il a renversé UN PEU du lait de son bol de céréales tout à l'heure. C'est bon y'avait pas besoin de s'énerver. Sérieux les loups avec la pleine lune ça tourne pas rond. Ils ont leurs règles quoi. Bon du coup pour bien emmerder tout le monde, Nico il a décidé de fermer la cuisine à l'heure du goûter. OUAIS. Comme ça ils vont s'en mordre les doigts les gars. Il a barricadé les portes, limite y'a les petits panneaux par terre, genre "attention sol glissant". Ha ha. Bref. Il bouge vers la buanderie pour pécho tout le matos pour sa grande mission nettoyage. Conchita dans la place. Bon déjà il lui faut une bonne dose de motivation pour aller jusqu'à la buanderie (limite il aurait besoin d'une de leurs petites doses d'Inception à Tyger et à lui), mais si en plus les gens se mettent à squatter la buanderie ça va pas le faire. Il veut ouvrir la porte mais y'a quelqu'un qui gueule. Ah bah tiens. Au doux timbre de voix il reconnait facilement Fauve. C'est qu'il s'est habitué à ses grognements le matin, quand Cordelia décide de tous les bouger du dortoir. Genre parce que SOIT-DISANT ils sont des marmottes. N'importe quoi. Bref. Fauve non seulement elle veut pas qu'il rentre, mais en plus elle crie comme une timbrée qu'elle est à poil avec des pustules partout ou un bail dans le genre. Sympa. Merde. " T'es avec Sullivan ? " qu'il rétorque, à moitié en se marrant. Enfin. Ce serait sacrément gênant quand même. Mais il est à peu près certain d'avoir croisé Sulli vers le salon y'a pas deux minutes de ça. Hm. Vas-y y'a qui d'autre au château... Tant pis. Il se mord la lèvre et rentre à moitié hésitant, genre au cas ou quoi. Mais non la meuf est juste affalée par terre en train de bouffer. Putain ça valait bien la peine de le faire stresser. M'enfin il serait presque prêt à passer outre le fait qu'elle lui a fait perdre du temps. Sauf qu'elle tient son iPod entre ses mains. " Putain j'le cherchais partout ! " Gros mytho. Il avait même pas vu qu'ipod manquait à l'appel. Mais elle fait un peu trop sa meuf avec sa lime à ongles là. Nico hausse un sourcil avant de marcher tout droit vers les étagères de droite. " Non non c'est notre demi-heure de pause là. " qu'il dit en haussant un peu les épaules. Ses mains tâtonnent déjà pour chercher les produits pour laver le sol, éponges, tout ça tout ça. " J'te laisse mon iPod si tu m'aides à nettoyer la cuisine. " Il se tourne à moitié vers elle avec un petit sourire au coin des lèvres. Mais en fait il paraît vraiment sérieux. Ouais ouais. " D'ailleurs " Il indique le paquet de biscuits de son index " Périmé depuis le début de l'aventure ce paquet j'crois bien. J'sais pas pourquoi on l'a jamais jeté. " Ha ha. grosmytho2.com. Il se retourne pour continuer à farfouiller son matériel l'air de rien. Hm.

Sullivan ? Pourquoi est-ce qu’il me parle de Sullivan lui ? Genre, je suis enfermée quelque part, c’est forcément que je baise ? Et forcément avec lui ? Ouais, bah heureusement qu’on est supposé ne plus baiser alors hein. Limite, ça me fait carrément chier en fait. Je sais pas, il aurait pu me dire « tu baises ? » un truc comme ça quoi. Mais pas forcément avec Sullivan merde. J’aurais vraiment dû me taper plus de types ici quand même, ça craint. C’est pas trop tard, en fait, il me reste deux semaines. J’ai bien un type, là, dedans moi. Eh merde. Pourquoi est-ce qu’il faut que ce soit le puceau qui se retrouve dans la buanderie avec moi ? Sérieux. Enfin, ouais, il est plus vraiment puceau apparemment, mais quand même. Je crois que j’aurais tout donné en fait pour que ce soit Calliste qui débarque tiens. Enfin bon. Il cherchait son ipod. Ca me fait sourire, ouais, parce qu’au moins, j’aurais pu emmerder quelqu’un, c’est déjà ça, vous comprenez. Quitte à ne plus vraiment pouvoir les supporter, ça fait du bien, hm. Bref, je le regarde faire. Je monte un peu le son quand il commence à parler. Mais en fait, c’est à fond maintenant. Merde. Il hausse les épaules. Ça me fait marrer en fait parce que j’entends plus grand-chose. Mais bon, il a pas l’air de réclamer son ipod, donc ça me va très bien, voyez. Il cherche quelque chose, je crois. Il me parle. Je comprends rien. Je me contente de sourire, style, bah ouais c’est génial. J’entends le mot nettoyer. Je fronce les sourcils. Nettoyer quoi ? Lui ? Je veux bien moi, hm. Ah, ouais, non. Je peux pas. Et il voudrait sans doute pas. C’est vraiment injuste hein. « attends, quoi ? » non parce qu’il a l’air sérieux, en fait, alors je baisse un peu le son. « nettoyer quoi ? ah non mais je suis pas une bonne à tout faire mon vieux, tu peux aller te faire foutre. » en fait, c’est le coup, je suis totalement hors sujet-là et il m’disait un truc qui n’avait rien à voir. Je sais pas. Mais s’il croit que je vais nettoyer quelque chose, là, il s’fourre carrément le doigt dans l’œil, voyez, déjà que j’ai du mal à garder mon appartement à peu près propre, hm. Et là. Et là, c’est le drame. Je laisse tomber le paquet de gâteaux, plus le gâteau que j’allais en théorie me faire –à défaut de se faire Nicola. « c’est vraiment dégueulasse. » je le savais bien qu’ils étaient pas bons. Oh mon dieu je vais mourir ça y est. Intoxication alimentaire. Je savais que ma mort serait des plus stupides, oh purée, c’est affreux, je ne reverrais même pas ma mère avant, c’est dégueulasse ouais. Mais en fait non ça va. Enfin, ça va pas totalement, non, parce que j’ai plus rien à manger. Parce que j’ai déjà checké la buanderie, et y’a pas grand-chose à manger. Il faudrait vraiment que quelqu’un aille faire les courses. Genre, quand je dis quelqu’un, pas moi hein. Faut pas déconner, je vais pas faire les courses pour tous ces cons, hm. Bref. Nicola continue à chercher je ne sais quoi et je m’en fous. « tu comptes faire quoi avec Maia ? » ouais, maintenant qu’il se l’ai tapé, je veux dire. Et puis, je me rappelle que de toute façon, il ne reste que deux semaines de jeu, donc, dans quelques jours, je ne connaitrais plus Maia. « non je m’en fous en fait. » Ouais, c’est plus franchement mes affaires, maintenant. Oui, oui, parce que ça l’était avant, JE VOUS ASSURE. Mais là, j’aurais pas à ramasser Maia à la petite cuillère, vu qu’on se verra plus jamais.

Okay la meuf est chéper dans son Eminem là, elle l'écoute même pas. Merci Fauve. Sérieux ce château ça commence à le barber. Ca devient juste une montagne de conneries. D'ingratitude. Ouais. Il a toujours pas digéré le fait qu'on l'emmerde pour faire le ménage, Nico. Heureusement qu'il est plutôt sympa. Et que lui aussi ça le dégoûte de bouffer et cuisiner dans un endroit ou y'a pas un minimum de respect d'hygiène. C'est que depuis qu'il a passé une période à l'hôpital il est devenu un peu maniaque le Nico. Bref. Il chope un truc là, un seau et puis dedans il jette des éponges et produits divers. Y'a Fauve qui le croit pas quand il lui demande de l'aider. C'est qu'elle est vulgaire en plus la meuf. Il est pas allé lui piquer ses affaires en douce lui, faudrait penser à calmer ses hormones. Hein voilà quand on parle de mauvaise ambiance dans ce château. Faudrait commencer à s'inquiéter quand des candidates s'enferment dans la buanderie pour bouffer et écouter de la musique. Non non pas le salon. Pas la chambre. La buanderie. " J'déconne pas. C'est les autres ils ont dit que c'est d'ta faute le bordel dans la cuisine. J'suis bien gentil de t'aider mais va falloir y mettre du tien ma ptite. " Ouais elle l'écoute tellement pas de toute façon, qu'autant détourner la situation un peu à son avantage. Parce qu'elle est clairement stone la Fauve là. C'est le chocolat qui lui fait ça ou bien ? Elle le croit direct quand il balance l'histoire des gâteaux périmés. Bah tant mieux hein. Petite vengeance pour son vol d'iPod et tout. Il attrape deux paires de gants et il en tend clairement une à la jeune femme. Genre elle a pas franchement le choix. Puis il enfile les siens en les faisant claquer sur son poignet, comme un vrai chirurgien quoi. " En plus ça va te faire digérer tous ces gâteaux t'sais. Ca va tu te sens pas trop mal ? T'as l'air un peu verte. " Il fronce des sourcils en la fixant, genre l'air un peu inquiet et tout. Voyez. Il prend son rôle super au sérieux. C'est un bon pote Nico. Une personne de confiance. Enfin quand elle enchaîne sur Maia - encore - il soupire un peu. C'est pas bientôt fini ces interrogatoires. Ils ont pas prévu de se marier encore à c'qu'il sache, faudrait se calmer avec les questions sur l'avenir et tout. Ah elle s'en fout. Très bien. Il hausse des épaules. " Si on s'marie tu seras demoiselle d'honneur t'inquiètes. " Il se marre un peu ouais. Non parce qu'à coup sûr ça va la faire flipper cette idée Fauve. " Donc s'teuplait en sortant de Golden Valor essaie de rester joignable. Ca rendrait les démarches officielles plus faciles. " Il insiste un peu. Bon. Est-ce qu'il manque des trucs ? Il tcheke le seau et tout. Ah tiens. Il chope un rouleau de sacs poubelle et les tend à Fauve. " Bon on y va ? " Ah bah. " Tu peux jeter les gâteaux en passant. " De toute façon même en n'étant pas périmés ils sont franchement dégueu ces biscuits. C'est pour ça que personne les a bouffés. Y'a qu'une meuf en manque de chocolat qui peut se jeter là-dessus sérieux.

Comment ça, ma faute ? Qu’est-ce que j’ai foutu encore ? J’ai même pas foutu les pieds dans leur cuisine moi. D’ailleurs j’aurais peut-être dû, je suis sûre que j’aurais pu trouver quelque chose à grainer de meilleur que ces foutus gâteaux. Enfin bref. Toujours est-il que je suis INNOCENTE. Et pour une fois, je le suis vraiment hein. « ah non mais je les emmerde les autres moi. » non mais oui. Je vais pas me lever les fesses pour eux hein, hors de question. Sauf que ça, il a pas l’air de vouloir le comprendre le Nicola, avec sa paire de gants tendus là. Parce qu’il est sérieux ? Il pense vraiment que je vais l’aider ? Depuis quand j’aide les gens moi ? J’suis pas une bonne sœur ni rien moi hein, carrément pas. J’attrape quand même sa paire de gants, le pauvre petit, il serait bien capable de garder la pose pendant des heures je suis sûre, mais je les laisse tomber au sol. J’ai l’air un peu verte ? Nooon. J’ai même pas pris mon petit miroir pour vérifier ça. Non mais ça doit pas être vrai quand même. Sérieux. Il ment hein. Ouais. Je prends la pose « Cordélia » : je me cambre un peu, pose de grosse chaudasse, même si ça fait pas franchement le même effet avec moi parce que j’ai pas ses gros nibards. « Parce que tu veux jouer au docteur peut-être ? » le regard aguicheur, je passe même mon doigt entre mes lèvres, je suis sûre que je ferais une bonne actrice porno sérieux. « … Oh mais ça va, je rigole, tire pas une tronche comme ça sérieux. » ouais, je l’ai bien capté je crois qu’il touchera jamais une autre meuf que Maia le type. En parlant de Maia, il parle de mariage là, SERIEUX. Ouais, non, je m’en fous. Ouais, ouais. « non mais c’est bon j’y tiens pas hein » ah non mais moi, c’est trop chiant les mariages, entre les gens qui en chialent et tout, ah non mais y’a pas moyen. Et demoiselle d’honneur tiens. En plus, ils resteront pas ensemble, c’est vraiment pourri comme idée. Et là, j’ris un peu, quand il m’demande de rester joignable. MAIS BIEN SUR. « ouais bah bien sûr, j’ai que ça à faire après le jeu, vous revoir tous ! » ironiiiie. Ah non mais je compte revoir personne moi hein, qu’on se le dise bien. Là, on se parle tous parce qu’on est coincé ensemble. Mais franchement, au dehors, je vois plus l’intérêt. Je suis une salope et j’assume tout à fait. Il me tend des sacs poubelle et tout. Ah, ouais, il a vraiment pas capté. Je jette quand même les gâteaux. « bah vas-y, je te regarde partir là. » je vais pouvoir mater ses fesses en même temps, hm. « non mais, j’aide pas les gens moi. » ouais, si jamais il se raccroche encore à l’idée que j’aille l’aider à faire du MENAGE. Là, il devrait capter non ? « en même temps, si tu trouves une boîte de gâteau, tu vois, tu peux revenir pour me les filer, je t’attends, je bouge pas, là. »

Pas très conciliante, la Fauve. Il trouve ça dingue, Nico, d'être aussi individualiste. Non sans blague, il lui propose un plan de rêve quoi. Aller laver la cuisine. Sérieux y'a de quoi être jaloux. Pourquoi elle râle comme ça, hein. Surtout qu'elle lui a piqué SON iPod, après tout. Elle est pas franchement en position de faire sa difficile. Ha ha. Nico tend sa main pour montrer clairement qu'il veut récupérer sa musique. Ouais parce que quitte à faire le ménage seul, autant avoir une bonne compagnie musicale, 'voyez. Et c'est certainement pas dans l'iPod des autres qu'il risque de trouver du bon son. " Allez allez. " qu'il dit, en agitant un peu sa main, un sourire aux lèvres. Ouais bah si elle veut faire sa compliquée hein, il a bien envie de l'emmerder un peu. Faudrait pas qu'elle s'y habitue, quoi, à lui piquer sa musique. M'enfin, elle a pas l'air d'accrocher non plus sur sa remarque sur son teint. Un beau vert olive. Super charmant. Comme sa remarque sur le docteur. " J'suis plein de ressources tu sais. " qu'il lance, en haussant un peu un sourcil, un sourire taquin aux lèvres. Ouais. Mais bon il vaudrait mieux s'arrêter, parce qu'il se dit que si Fauve est en manque, il faudrait pas la provoquer. Surtout qu'elle fait grave son aguicheuse là. Heureusement, après quelques secondes de son petit jeu, elle se calme. Hinhin. Bon et en plus d'être terriblement chelou cette meuf, elle est même carrément désagréable. C'est pourtant un privilège d'être invité à un mariage quoi. Surtout qu'il lui propose le rôle de demoiselle d'honneur de Maia. Bon. Ca le fait un peu flipper d'un coup, de penser à ce genre de trucs, même en se marrant. Donc il va s'arrêter là hein. De toute façon c'est l'heure de retourner à son ménage. Et vu que Fauve est pas chaude, il va y aller tout seul ouais. Nico rattrape les gants qu'elle a jeté par terre et il les lance sur une étagère. Bon c'est qu'elle le provoque en plus. Elle le pousse à sortir et tout. " C'est ça ouais. Mange tes gâteaux pourris si tu tiens à rester ici. ", il finit par dire un sourire aux lèvres. Non mais c'est vrai. Chacun sa merde. Bon mais en fait il a une idée. Elle a l'air bien trop heureuse là, Fauve. Nico se concentre un peu sur son esprit, alors qu'il est dos à elle, une main sur la poignée de la porte. C'est qu'il a envie de s'amuser un peu avec son don. " Bah alors, Fauve, qu'est-ce que tu fous ? ". Il sait pas trop quel cocktail atomique il lui a lancé, mais elle devrait être assezmotivée là, genre un peu surexcitée et tout. Peut-être qu'elle va bien vouloir venir l'aider. Il se retourne, appuyé dos contre la porte, pour voir ce qu'il va se passer. Petit regard amusé.

Ah, ouais, il veut sa musique le gars, un peu normal, vous allez me dire. Je fronce un peu les sourcils. Ah, non. Je veux pas moi, je suis très bien avec SON ipod et SES écouteurs. Il insiste en plus, là, il pense vraiment que je vais lui rendre, genre, pas de problème mec ? Eh oh. Ok, je suis carrément dégueulasse et légèrement puérile, mais bon. « Hein ? Quoi ? J’entends rien je suis vraiment désolée ! » hahaha. Je doute qu’il gobe ça, mais bon, on sait jamais, tant qu’il ne vient pas les arracher de mes oreilles, les écouteurs, tout va bien. Parce que c’est carrément pas mon genre de faire un truc que je veux pas quoi. Donc il peut toujours courir s’il espère récupérer tout ça maintenant. Il est plein de ressources, il dit, le Nicola. Ouais, bon, au moins, il abandonne l’idée de reprendre ce qui lui appartient, c’est déjà ça. « bah non, justement, je sais pas. » bah ouais. On a jamais rien fait ensemble, comment voulez-vous que je sache un truc pareil moi ? Ouais, ouais, aucun moyen. Bref, il a l’air bien motivé pour aller faire le ménage en solo, le type, bah écoutez, tant mieux pour lui hein. Un brave garçon, hm. Bon, visiblement, pas suffisamment brave pour me ramener un autre paquet de gâteau. Ça m’étonne pas des masses en fait. Je vais quand même pas repiocher dans les gâteaux dégueulasses alors qu’ils sont périmés voyez, j’ai mes limites quoi. Je regarde même encore la buanderie, au cas où je repère un autre paquet que j’avais pas vu au début, voyez (ouais, j’ai de l’espoir, style y’a des gâteaux qui apparaissent comme par magie) mais bon, forcément, y’a que dalle, vraiment que dalle. Enfin, il repart, Nicola. Enfin, c’est ce que je croyais vu qu’il a la main sur la poignée et tout là, mais non, en fait. Bah merde alors, logique le gars. Oh purée c’est dingue, comme je me sens genre vachement mieux là. Je sais pas pourquoi. Je vous jure. Hyper bien. Pas euphorique non plus, mais limite. Oh c’est dingue. Je comprends pas. Mais je cherche pas à comprendre. Avouez que ça reste mieux ça plutôt que broyer du noir hein, franchement. Et moi, quand je suis d’hyper bonne humeur, j’ai envie de baiser. Sans blague. Ce que je fous ? Je sais pas. Ah non, je sais pas, je vous jure. Je me relève, du coup. Et il a plus l’air d’avoir envie de partir Nicola. « Non mais, tu peux rester en fait, tu vois, c’est pas grave, tu me déranges pas, enfin, plus trop, je sais pas pourquoi mais c’est cool. » Bon, je me rapproche de lui quoi. « je t’aime pas beaucoup tu sais Nico. » en même temps j’aime pas grand monde ici, hm. Non c’est vrai. Je supporte beaucoup de gens, carrément, j’apprécie Maia, Cordélia aussi. J’aimais bien baiser avec Sullivan, ouais. Mais après, je crois que c’est à peu près tout, alors je doute qu’on puisse dire que j’aime VRAIMENT des gens ici, comprenez, enfin, je sais pas trop, je crois pas, peut-être que je me plante totalement hein. Enfin bref. Je deviens hyper bavarde là d’un coup, c’est dingue. « mais c’est pas ta faute je crois, déjà, t’es mal parti, t’es un mec, alors forcément, tu vois, ça coince un peu. Eh, tu comptes vraiment aller nettoyer la cuisine sérieux ? Parce qu’ils t’ont dit de le faire ? T’en as pas marre de te faire marcher sur les pieds, au bout d’un moment? » ouais, je passe du coq à l’âne, mais j’y pense, là, maintenant. C’est vrai quoi, si y’a des gens qui se plaignent de l’état de la cuisine, ils peuvent se démerder, non ? Bref. J’ai envie de faire un tas de trucs là c’est flippant. Dont une chose. Ça tombe bien que Nicola soit là. Sérieux. J’attrape sa nuque, rapidement, faudrait pas qu’il ait le temps de capter un truc, le garçon, ce serait tellement dommage. Et je colle mes lèvres contre les siennes, bim, comme ça. En plus, avec eminem en fond sonore, je peux vous dire que ça rend très, très bien. Mais faut pas non plus que je prenne mon temps, ce serait carrément humiliant qu’il me repousse, comprenez, alors je recule un peu après, en délivrant ses lèvres, même si j’y ai quand même bien mis du cœur, dans ce baiser, vous voyez. Oh ça va, Maia va pas m’en vouloir pour un malheureux baiser quand même. Je pense pas. Et je suis pas conne non plus au moins de croire que ça va aller plus loin, ça va, je l’ai bien capté que je ne lui plaisais pas. Mais au moins, c’est déjà ça. Et ça m’a aussi permis de se foutre de lui, comprenez, c’est pas mal non plus. « Bon alors, ça va plus ? » non j’enfonce pas du tout le clou, pas du touuut !

Vas-y c'est sûr que ça va marcher le coup de la motivation. Il sent déjà que Fauve va l'accompagner dans la cuisine et ils vont régler ça vite fait bien fait. Sauf que non. La meuf se lève et tout, mais elle se met en mode moulin à paroles. Comme quoi il peut rester ici. Hm. Elle paraît un peu moins relou, la Fauve. Enfin ça irait encore mieux si elle lui rendait son iPod par la même occasion. Mais ça Nico a déjà compris qu'elle serait moins conciliante. Tant pis. Il ira le lui reprendre plus tard. Bon par contre c'est quoi le bail comme quoi elle l'aime pas ? C'est pas franchement une surprise. Enfin. Ca le choque pas vraiment, Nico. Depuis le début il est convaincu que de toute façon Fauve a clairement un problème avec les relations sociales. Donc bon. Et vu leurs quelques discussions y'a pas à s'étonner qu'elle lui dise ça. Sans doute qu'elle place plus haut dans son estime les mecs avec qui elle a couché. Du coup il hausse un peu les épaules, Nico. Ca le fait sourire. " Parce que tu crois que je t'aime bien ? " qu'il répond, un peu en haussant un sourcil. Ouais non. C'est pas vrai. Enfin c'est pas qu'il la trouve cool. Mais il s'est attaché à son personnage. Ouais c'est surtout ça. Elle le fait marrer. Tant qu'elle reste à distance et qu'elle vient pas foutre la merde dans sa relation avec Maia. Parce que ouais, Nico a clairement compris qu'elle ne cautionnait rien de tout cela, Fauve. M'enfin. De toute façon elle l'a dit clairement y'a quelques minutes. Ils se reverront plus, après Golden Valor. Alors ça l'affecte pas franchement. Ca le fait juste marrer. De voir à quel point elle s'accroche à ses convictions. La pauvre. Elle doit franchement avoir vécu un truc pas cool du tout, pour être aussi haineuse envers eux, les mecs. D'ailleurs. Qu'elle râle, il s'en fout. Après tout elle lui a déjà tenu ce discours plusieurs fois. Mais qu'elle vienne l'accuser de se faire marcher sur les pieds, ça le dérange un peu plus. Nicola hausse la tête avant d'enfoncer les mains dans ses poches, toujours appuyé dos à la porte. Il soupire un instant et se passe la langue sur les lèvres avant d'enchaîner, calmement. " Non, moi ce dont j'ai marre c'est des gens qui pensent qu'à leur gueule alors que, justement, on est dans un château et on doit tous se supporter. Alors ouais, y'a un moment où j'préfère faire les trucs seuls plutôt que d'me taper la crasse de tout le monde. " Ouais. Mais il s'énerve pas franchement. Parce qu'il sait que Fauve est sous l'emprise de son don, et qu'elle balance un peu les trucs comme ça, sans réfléchir. D'ailleurs, en parlant de don. Ils sont toujours pas sortis. Il est prêt à reprendre le seau, Nico, et s'engouffrer dans le couloir. Mais y'a un peu la situation qui se précipite. Fauve qui s'approche et pose ses mains sur sa nuque. Nico a même pas le temps de réaliser que la distance entre eux disparaît et leurs lèvres rentrent en contact. Mais qu'est-ce qu'elle fout, sérieux. Le garçon se sent entraîner dans un baiser dont il n'est clairement pas l'initiateur et dont il n'a franchement pas envie. Mais le temps de réagir et elle s'est déjà éloignée. Nico fronce des sourcils. Elle sourit. Elle se fout carrément de sa gueule la petite. C'est difficile de calculer ce qu'il vient de se passer. Enfin, il ressent un peu de culpabilité. Parce que sans doute que sans l'utilisation de son don, ça ne serait pas arrivé. " Faut qu'tu calmes tes pulsions, sérieux. " Il finit par siffler, en tournant un peu la tête. Merde et si y'avait des caméras. Et Maia ? Elle en a franchement rien à battre de sa pote ? Hm. " C'est dingue hein. " qu'il dit. C'est pas agressif, c'est un peu une constatation légère. Ouais parce que clairement il l'a pas poussée à l'embrasser. Donc y'a un problème quelque part. Mais bon vaudrait mieux se casser avant qu'elle tilte quoique ce soit. Il a pas envie de se taper l'agressivité de Fauve véner dans la buanderie.

Comment ça ? Parce qu’il m’aime pas, Nicola ? « Bien sûr que ooooooui ! » ok, en fait, j’ai l’impression d’être à moitié ivre, mais c’est pas ça. Je sais pas trop ce qu’il se passe, mais c’est mieux je crois, enfin, bref. J’ai déjà oublié de quoi on parlait. Ah mais non. Oui. Si on s’aime bien ou pas trop. « t’es tombé amoureux de moi dès le premier regard, c’est évident. » je le regarde, style, hyper sérieuse et tout. « Seulement, t’as vite compris que j’étais pas vraiment une fille pour toi, je pense. Et puis, t’as raison hein, parce que j’aurais pas pu t’être fidèle. Surtout si t’es puceau. T’étais. C’est pareil. Tu dois être franchement mauvais à ça pour le moment, ma pauvre Maia. J’espère qu’elle compte aller voir ailleurs à la sortie de ce jeu. Ou investir dans de bons sex-toys. Mais c’est mieux, les hommes, enfin, ceux qui savent s’y prendre. » je crois que je me perds un peu dans mes pensées là, hm. « MAIA ! » ah, oui, je parlais d’elle. « c’est pour ça que t’as choisi de te taper Maia, parce que moi, c’était pas possible, voilà. » j’ai l’impression d’avoir résolu une méga énigme là. Alors qu’en fait, pas du tout. Et que je sais très bien qu’il me kiffe pas ni rien hein, mais vu sa tête, ça vaut le coup de dire ça, hm. « non mais, et puis, ça aurait vraiment pas été possible, vu que je t’aime pas beaucoup. » ouais, je l’ai déjà dit, mais il l’a peut-être oublié vous savez. Bref. Il en a marre des gens qui ne pensent qu’à eux. Ah, ouais. Pas moi, ça me va très bien, voyez, chacun dans son coin, dans ses emmerdes et puis voilà. Mais bon. C’est vrai qu’on doit tous se supporter. Sauf que ce sujet-là, en fait, ça m’ennuie un peu, maintenant. Je préfère aller embrasser Nicola. Déjà, parce que c’est une activité bien plus plaisante. Enfin, en général, parce que là, c’est pas pareil, forcément. Mais en plus, parce que ça me fait quand même bien plus rire qu’entendre Nicola déblatérer. Je me mordille la lèvre, je me retiens d’éclater de rire, mais vous verriez sa tête. Je crois que je ne le regrette pas une seule seconde. Sauf qu’il n’a pas l’air de trouver ça bien drôle, lui. Et on dit que je suis une rabat joie, mais il faut le voir, là. J’ai peut-être un sens de l’humour assez bizarre en fait, je sais pas trop. Que je calme mes pulsions. Je fronce les sourcils. Ah, c’est dingue, il dit maintenant. « Et on me sort que j’ai un balai dans le cul après ça, vraiment. C’est plus un balai que t’as, toi, alors. Ca va, respire, c’était qu’un baiser, purée. Et encore, je sais même pas si on peut appeler ça un baiser, je t’ai à peine effleuré les lèvres. » oui bon, on va dire hein. Je lève les yeux au ciel, non, parce que c’était pas grand-chose, vraiment pas grand-chose. « oh mais dramatise pas tout, y’a rien de dingue là-dedans, c’était pour rire, j’aurais tout aussi bien pu fourrer ma main dans ton calbut. » bah ouais, il me parle de calmer mes pulsions, là, je comprendrais, mais pour un simple baiser, je trouve ça un peu exagéré.