(07/05, 02h26) lead me out on the moonlit floor.

lift your open hand, strike up the band, and make the fireflies dance. silvermoon's sparkling, so kiss me

Vixy n'arrive presque jamais à dormir, non, elle est trop attirée par la nuit sans vraiment savoir pourquoi. Elle préfère vivre la nuit, c'est pour ça qu'en journée elle est un peu molle, mais le soir elle déborde toujours d'énergie. C'est incroyable. Et ce soir ne change pas vraiment, elle se tourne encore et encore dans son lit, au point qu'elle a peur de réveiller Saphyr. Alors elle se glisse en dehors des couvertures, observe les autres dormirent en même temps qu'elle avance jusqu'à la porte de la chambre. Elle attrape juste un sweat qu'elle enfile et sort du dortoir Diamant. Automatiquement, ses pas l'emmènent jusque sur le toit, histoire de se fumer une petite cigarette. Elle sait qu'il y a le balcon, mais il lui fait peur, elle se doute bien qu'il y a quelque chose qui cloche avec lui, parce que l'autre jour quand elle est passé à côté, il s'est soudainement incliné. Très peu pour elle. Et quand elle arrive enfin dehors, il ne fait même pas si froid que ça, elle se rend compte. Vixy s'approche de la rembarre et s'y accoude, elle sort son paquet de cigarette et en tire une avant de l'allumer. Voilà qui est mieux, elle se sent plus calme, sans doute, là sous la nuit. Elle inspire un instant et envisage d'aller chercher Yasmine, peut-être, histoire de lui tenir compagnie. Quand elle aura finit sa cigarette. Elle se hisse jusque sur la rembarre de pierres et s'assoit un peu de côté, histoire d'avoir les jambes près de la terre ferme et de pouvoir regarder l'incroyable vue et le ciel plein d'étoiles. Elle se surprend à sourire un instant. Rapidement, l'idée de rejoindre la vampire s'évanouit lorsqu'elle entend la porte s'ouvrir. Vixy se retourne alors pour voir qui vient là au milieu de la nuit, et un sourire dessine ses lèvres lorsqu'elle reconnaît la silhouette d'Atropos. Qu'est-ce-qu'elle fait là ? Et elle pense un instant qu'elel l'a réveillée en sortant, elle se mordille la lèvre. « Je suis désolée, je t'ai réveillée ? » Elle sourit à la louve et se tourne vers elle, dos au vide, et elle ne peut s'empêcher de sentir son sourire s'agrandir. Peut-être bien qu'elle la réveillée, mais au moins elle aura un peu de compagnie. C'est un peu égoïste, effectivement. Mais Vixy regarde toujours Atropos, et son regard ne quitte pas le sien.

Lead me out on the moonlit floor.

La pleine lune aurait lieu bientôt… D’ici une vingtaine de jours. Je le savais, je le sentais. En même temps… Elle avait lieu tous les mois. Et chaque nouveau mois, l’appréhension me guettait ainsi que la peur de blesser quelqu’un. Et en ce moment, la seule personne à qui je pensais, c’était Vixy. Depuis que notre dortoir nous avait été assigné et que j’avais découvert que j’étais dans le même qu’elle, mon sommeil était agité. Ce que je ne comprenais pas du tout. J’étais heureuse d’être avec quelqu’un que je connaissais… Mais ça semblait plus profond que ça. D’où le fait que je passais mes nuits à me retourner encore et encore, guettant le sommeil, et qu’au final je dormais bien trop longtemps le matin. Pourtant, même lorsque j’étais un jeune louveteau, ça arrivait déjà. Mes parents aimaient nous emmener chasser tard le soir, ou tôt le matin. Et penser à eux ne faisait que m’énerver davantage. Cependant, ça ne m’agaçait pas autant que ces réflexions au sujet de Vixy que j’avais depuis quelques temps… Depuis le Petit Chemin.
Il s’était passé une semaine. Nous nous étions croisées entre temps, mais rien n’avait été aussi intimiste qu’à ce moment là. Et même si je ne la connaissais réellement pas du tout, j’avais envie de me retrouver une nouvelle fois rien qu’avec elle. Mais même cette envie était bizarre ! « Je peux pas être amoureuse d’elle… » Murmurais-je en me retournant une nouvelle fois. Mon binôme grogna légèrement, et je mis une main sur ma bouche. Oups, il fallait que j’évite de grommeler mes pensées comme je le faisais quand je vivais encore chez mes parents, dans ma chambre. Calliste n’allait pas vraiment m’apprécier si je le réveillais.

Un mouvement attira cependant mon attention… Et inconsciemment, mon regard s’attarda sur le lit de Vixy, qui le quittait justement. Je la regardais partir, hésitant entre la suivre et entre continuer de tenter de garder le sommeil. Elle allait vraiment finir par croire que je l’aimais, si je la suivais… Surtout après le moment hyper gênant de l’autre fois, où j’avais attrapé son visage entre mes mains. J’avais été à deux doigts de l’embrasser… Jouant avec le piercing de mon nez, je m’autorisais encore quelques minutes de réflexion tout en fustigeant intérieurement contre la possibilité d’être amoureuse d’une femme – ce que je continuais de me refuser – avant de me lever et de la suivre malgré la pénombre. C’est ainsi que je débarquais sur le toit, tentant de pousser la lourde porte sans faire de bruit… Mais ce fut un échec total, étant donné qu’un grondement hyper métallique se fit entendre et que Vixy se retourna. Mes cheveux coupés en carré semblaient en avoir vu des vertes et des pas mures. Et ma peau semblait étinceler sous la lune, qui affichait son dernier quartier.
Elle était toujours aussi mignonne. Vixy, j’entends. « Non, tu ne m’as pas réveillée… je n’arrivais pas à dormir. Les nominations arrivent à grand pas et je suis un peu angoissée… Il y a certaines personnes que j’aimerais continuer de voir, et je me dis qu’à la fin de l’aventure… Peut-être qu’on se quittera tous ? Peut-être qu’on ne se reverra plus jamais ? » Je me mordis la lèvre inférieure nerveusement. « Désolée, je suis trop bavarde lorsque j’ai passé la nuit à réfléchir… » Puis je distinguais enfin la fumée qui s’échappait du bâtonnet de nicotine. « Tu fumes ? T’es vraiment une mauvaise fille alors… » Je lui tirais la langue, en souvenir de la semaine passée. « Tu me fais peur à être dos au vide… Il ne faudrait pas que tu tombes. » Je m’approchais alors d’elle jusqu’à glisser une main contre son dos. Sous ma forme humaine je n’étais pas aussi forte qu’en louve, mais assez pour l’empêcher de tomber si jamais elle perdait l’équilibre à cause d’une bourrasque. Elle paraissait si légère en même temps ! « Ca va ? » Ajoutais-je, en repoussant une mèche blonde du visage de la jeune fille.

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Vixy ne peut s'empêcher de sourire un instant lorsqu'elle remarque qu'il s'agit d'Atropos, c'est plus fort qu'elle, mais elle est contente de la voir là. Sans vraiment savoir pourquoi, peut-être bien un peu, mais elle ne peut s'empêcher de vouloir la serrer dans ses bras, comme ça sous l'impulsion. Et la louve se confie un peu sur ses craintes, alors Vixy penche sa tête sur le côté et un léger sourire dessine ses lèvres, elle aimerait bien lui dire que ça va aller, mais elle a aucune idée de comment ça va se dérouler tout ça, elle ne préfère pas s'avancer dans quelque chose alors que ça risque d'être faux. Et finalement, elle fait une remarque au sujet de la cigarette que la blonde tient entre cette doigt, et cette dernière ne peut s'empêcher de rire un peu. « Je te l'avais dit. » une mauvaise fille, à ce qu'il paraît. Et la voilà qui s'approche et glisse sa main dans son dos, de peur de la voir tomber, ou quelque chose comme ça. Mais Vixy n'y pense déjà plus, à la place elle sourit. Elle glisse ses mains sur les épaules d'Atropos puis les nouent derrière sa nuque, sait-on jamais, pas qu'elle tombe réellement. « Ne t'en fais pas, je ne vais pas tomber. Tu me rattraperas sinon ? » Elle sourit, et porte la cigarette à ses lèvres, elle fume sans pour autant la lâcher du regard. Elle aime bien ses yeux bleus. Ils sont tellement bleus en fait qu'elle est persuadé d'en avoir jamais vu de pareils. Et puis quand elle a sa forme de louve, ils sont toujours étincelants. Vixy croit même y voir la lune jouer dedans un instant, et elle ne peut s'empêcher de sourire à nouveau. « Moi je pense que si tu tiens vraiment à ces personnes, tu pourras les voir encore à la sortie. Je propose même qu'on se retrouve entre binômes et qu'on reforme le dortoir Diamant pour faire une fête. Ou une cabane de draps. » Elle ne peut s'empêcher de rire un peu à cette idée, mais ça serait assez drôle, rien que d'imaginer Adonis dans la cabane, c'était juste hilarant quoi. L'image et tout. Bref, Vixy redresse un instant son regard vers Atropos et elle se mordille la lèvre un instant, elle réfléchit. « Ca va plutôt bien, et toi ? Tu te plaît chez les Diamants ? »

Lead me out on the moonlit floor.

Je ne saurais expliquer ce sentiment inexplicable qui m’étreignait la poitrine lorsque j’étais en sa présence. Elle était cette bouffée d’air frais donc j’avais besoin et envie, et il n’y avait véritablement que lorsque j’étais avec elle que je me sentais aussi bien, aussi détendue. Que je repoussais les cauchemars de ma vie antérieure, de mon passé… Avant Golden Valor. Que je cessais tout bonnement de haïr ma famille, que j’oubliais les massacres qu’ils avaient pu faire et que j’avais orchestré sous leur joug. Que j’oubliais ces cris qui m’avaient bercé, que j’oubliais tout ce sang qui avait maculé les sols sous mon passage et celui des miens. Ma famille était une famille de barbares, de loups plus animaux qu’humains. Et quand j’en avais pris conscience, mon dégoût avait été tel que je n’avais supporté de rester à leurs côtés. J’avais entendu parler de cette émission et j’y étais venue, pour changer d’air, pour remettre les choses au clair et pour rencontrer d’autres choses que des loups complètement tarés. Mais je revenais à la réalité lorsque Vixy noua ses bras derrière ma nuque. Mes yeux s’ouvrirent grands comme des soucoupes, mais je tentais de recouvrer mon visage normal pour ne pas alarmer la blondinette. La proximité était troublante, une fois encore… « C’est-à-dire que… Euh… Oui, je te rattraperai. De toute façon, je n’ai pas le choix hein ? Sinon, je tomberai avec toi. »

Je ris un instant, et attrapais la cigarette de Rox et Rouky une fois qu’elle avait fini de tirer dessus pour l’apporter à mes lèvres et en attraper une bouffée à mon tour. Puis, me voulant un tantinet taquine – et adorant l’embêter voire la frustrer – je balançais le tube blanchâtre dans le vide, juste derrière l’humaine, affichant ensuite un air innocent. Je savais qu’elle allait sans doute manquer de me tuer pour ce geste, mais tant pis ! Il fallait absolument que je fasse quelque chose pour que la situation soit moins intimiste… Ok c’est ce que j’avais voulu à la base, mais là j’étais complètement pivoine. Heureusement qu’il faisait sombre et que du coup Vixy ne pouvait pas voir mon visage aussi bien qu’en pleine journée – encore que la lune éclairait particulièrement bien ce soir. « On se reverra tu penses ? Toi et moi. Après. En tout cas, si je me fais nominer… Je continuerais d’espérer que tu gagnes. » Je me reculais finalement un peu, mon vertige – oui, je suis une louve qui a le vertige – reprenant légèrement le dessus, emportant Vixy avec moi, l’une de mes mains venant se poser dans le creux de ses reins. « Tu me fais peur… Mais toujours est-il que je suis partante pour la cabane de draps ! Et la fête aussi, surtout s’il y a de l’alcool… Et d’autres loups-garous. Sexy si possible. » Je ris une fois encore. Mais il paraissait faux. Je ne savais plus ce que je voulais, qui j’étais. Vixy me troublais. Et j’avais le sentiment que ma phrase allait tout gâcher, mais il était trop tard. « Eh bien je dois dire que… Ca va plutôt bien. Et c’est cool d’être enfin dans des dortoirs. Surtout que ça me permet d’apprendre à mieux connaître mon binôme… Et les autres. Adonis a l’air sympa… Surtout qu’il fait parti des miens. » J’insistais par habitude sur le dernier mot. Comme si je refusais que Vixy fasse un jour parti de mon Monde… Comme si c’était impossible. Je ne savais pas pourquoi j’avais ce sentiment que nous ne serions jamais plus proches que ce que nous étions en cet instant… Mais c’était le cas. Je n’aimais pas les femmes, je le savais, et les humains – même avec un don – n’avaient rien à faire avec les loups-garous. Je tournais la tête et fixais le sol.

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don't be scared, i've done this before, show me your teeth.
Lorsqu'elle écarquille ses yeux et qu'elle semble si étonnée, l'humaine ne peut s'empêcher d'afficher un léger sourire en coin. On aurait cru que d'un coup, c'était elle la louve, prête à la dévorer sans doute. Et quand Atropos dit que si elle tombe, forcément la louve l'accompagnera dans sa chute, elle ne peut s'empêcher de sourire un peu. « Oui, c'était un peu ça le plan, histoire que je tombe pas seule. » Mais apparemment ça a l'air de la déranger plus qu'autre chose, alors Vixy laisse ses mains là un instant avant de fumer. Et là, la louve lui pique sa cigarette. Bon, elle ne dit rien et la regarde faire, mais lorsqu'elle la jette par-dessus le balcon, il y a un moment d'arrêt dans sa tête. Et elle se retourne d'un coup en tendant le bras, se penchant dangereusement au-dessus du vide. « Ma cigarette ! Atropos, qu'est ce que t'as fais. » Mais son précieux est déjà bien loin, partit tout en bas. Vixy se retourne vers la louve et la regarde, elle fronce ses sourcils et gonfle un instant ses joues, pas contente. Et elle croise même les bras, on dirait un peu une enfant, une petite princesse. Alors quand Atropos lui parle d'un après émission, elle râle un peu et détourne le regard. « Ouais, peut-être qu'on se reverra. » Mais comme elle dit qu'elle va continuer d’espérer qu'elle gagne, Vixy ne peut retenir son léger sourire en coin. « Merci, je ferais de même. » souffle-t-elle avec un léger sourire en coin. Et ni une, ni deux, Vixy a quitter la rembarre, attirée par la louve, et par réflexe elle pose ses mains sur sa taille, reprenant une certaine proximité avec elle qui ne semble pas déranger l'humaine plus que ça. Sauf qu'Atropos fait une remarque au sujet de la soirée et des loups-garous sexy, et Vixy grimace un instant, elle allait répondre du tac-au-tac qu'elle n'aimait pas ça, les clébards, avant de se rappeler qu'elle en a une à deux centimètres de son visage, prête à lui bouffer la gueule si elle dit un mot de travers. Alors la blonde retire ses mains et hoche un peu la tête. « Je parlais du dortoir Diamant, alors côté loup-garou faudra te contenter d'Adonis. Quoique, faudra sans doute faire une exception pour Tyger. » Et tuer Absinthe. Et évidemment la conversation retombe sur l'autre loup-garou du dortoir, au point que Vixy ai plus qu'une envie : se casser du toit. Certainement pas pour regagner son lit, elle n'en avait aucune envie. Mais voilà, elle sent que cette conversation va l'énerver, elle sent Atropos lui filer entre les doigts, et c'est une sensation qui la dérange. Alors quand la louve appuie bien sur le ''miens'', y a une espèce de déclic qui se fait dans la tête de Vixy qui essaye de se contenir. Non, non, non. Elle essaye d'arrêter, de se prévenir elle même. Elle ne doit pas montrer l'hystérico à la télé, la psychopathe qui se cache sous le sourire et l'envie de s'amuser. Mais il est déjà trop tard, parce que Vixy a repoussé Atropos en arrière, peut-être un peu trop violemment. « Bien. » murmure-t-elle avant de redresser sa tête vers elle, elle essaye encore d'arrêter le truc, mais il est trop tard. Le monstre est lâché et il la dévore de l'intérieur. « C'est clair, on aurait carrément dû faire un dortoir à clébards tiens, ça aurait été peut-être mieux pour vous. De rester en meute. » Elle recule d'un pas, elle siffle, elle n'aime pas ça Vixy, elle aimerait partir, mais y a un truc qui la cloue un peu sur place. Et putain.
take a bit of my bad girl meat, take a bit of me, let me see you're mean.

Lead me out on the moonlit floor.

« Oui, c'était un peu ça le plan, histoire que je tombe pas seule. » Un sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne déclare, d’une voix trop solennelle : « Tu ne seras pas seule. Et j’espère bien que tu ne le seras plus jamais. Je te l’ai dit : Je suis là, moi. » Durant la semaine, je m’étais dit que je pourrais peut-être faire quelque chose de plus pour cette fille qui en avait sans doute vécu des vertes et des pas mûres. Ok elle avait un frère, ce que je ne pouvais pas me targuer d’avoir… Mais toujours est-il que je voulais qu’elle sache que je ne me foutais pas d’elle, que je l’appréciais vraiment. Alors même si ça n’avait rien à voir avec ce que nous disions, je pris une grande inspiration et commençais à réciter une chanson que j’avais appris par cœur.

« Head under water
And they tell me to breathe easy for a while
The breathing gets harder, even I know that
Made room for me but it's too soon to see
If I'm happy in your hands
I'm usually hard to hold on to

Blank stares at blank pages
No easy way to say this
You mean well, but you make this hard on me

I'm not gonna write you a love song
'cause you asked for it
'cause you need one, you see
I'm not gonna write you a love song
'cause you tell me it's
Make or breaking this
If you're on your way
I'm not gonna write you to stay
If all you have is leaving I'm gonna need a better
Reason to write you a love song today.»

Puis je revins brusquement à la réalité et je rougis à nouveau. J’avais l’impression de ne faire que ça. Je ne savais pourquoi c’était cette chanson qui m’était passée par la tête, et je me sentais maintenant incroyablement stupide. Donc je fis la chose la plus censée : je balançais sa cigarette, pour détourner son attention. « Qu’est-ce que je fais ? Je t’empêche de ruiner ta santé. » Disais-je en haussant mollement les épaules, comme si c’était parfaitement logique. « Peut-être qu’on se reverra ? Je veux une promesse. Avec le petit doigt et tout le toutim. » Je lui fis un clin d’œil et tendais ledit doigt dans sa direction. Je me comportais vraiment comme une gamine, mais je m’en fichais. Mais au final, je remballe mon doigt pour la faire venir avec moi du côté des vivants, loin du précipice. « Je parlais du dortoir Diamant, alors côté loup-garou faudra te contenter d'Adonis. Quoique, faudra sans doute faire une exception pour Tyger. » J’écarquillais les yeux une fois encore. « Tyger… C’est ton frère non ? C’est un loup ? Je pensais qu’il était humain. Comme toi. En tout cas, le charme c’est naturel dans ta famille ? » Bon, je devenais un peu lourde avec la drague. Visiblement, je tentais de me rattraper pour la bourde qu’avait été le fait de la bassiner avec les loups. Oui je voulais en rencontrer d’autres et espérais bien m’entendre avec eux mais je ne voulais pas couper les ponts avec Vixy pour autant, même si nous n’étions pas destinées à nous côtoyer.

Mais d’un coup, l’humaine me repoussa en arrière avec une certaine violence. Inconsciemment, un grognement sourd m’échappa, avec un : « Ne refais jamais ça. » Menaçant et agressif. La louve en moi n’appréciait que très peu d’être traitée de cette façon. Puis je me dépêchais de m’excuser, me confondant en excuses. « Je voulais pas, désolée. Je ne sais pas pourquoi tu réagis comme ça, et si je t’ai blessée… J’en suis navrée. » Mais elle ne rétorqua qu’un « Bien. » hyper froid. Elle m’obligea à la fixer dans les yeux avant de briser mon cœur en mille morceaux et de réveiller ma fureur. « C'est clair, on aurait carrément dû faire un dortoir à clébards tiens, ça aurait été peut-être mieux pour vous. De rester en meute. » Si je m’étais imaginée suite à cette bombe qu’elle me balançait entrer dans une colère noire et manquer de la tuer tant j’aurais pu être blessée, ce ne fut pas ma réaction. La seule chose que je fis, c’est de me reculer, les sourcils froncés. Des larmes brillaient dans mes yeux et s’échappaient d’ailleurs de leurs barrières pour rouler sur mes joues. « C’est comme ça que tu me vois hein ? » Ma voix était étouffée sous les sanglots que je tentais de ravaler. « Comme un vulgaire clébard ? » Je fixais le sol, passant une main tremblante dans ma chevelure d’ébène. « Je pensais qu’on était plus que ça… Que j’étais plus que ça. Toi, tu l’étais en tout cas. » Je me détournais finalement, m’approchant de la porte du toit. « Je ne t’embêterais plus. Je resterai avec les miens… Avec les « clébards ». » Sur quoi je me transformais en déchirant mes vêtements et m’échappais à toute allure, les larmes me brûlant les yeux.

Code ▲ RomieFeather

Spoiler:

SUJET TERMINé.