Y’a personne dans le dortoir. Ça m’arrange, en fait. Même s’il est vrai que n’importe qui peut débarquer. Notamment les autres candidats supposés dormir ici. Mais je m’en fiche, en fait, ça ne va pas franchement m’empêcher de faire c’que j’ai prévu. Et je le vois dans son pieu, Adonis. Ce qui m’arrange aussi. Parce que, je sais pas trop, mais je crois que je n’ai pas assez de patience pour attendre dans son lit que monsieur daigne se montrer. Limite, je me serais endormie entre temps. Ce qui aurait un peu –beaucoup- foiré le truc. Encore pire si c’est Nicola qui s’fourre dans le lit à la place. Le pauvre petit. Une fille presque nue dans son pieu, je suis sûre qu’il ne s’en remettrait pas en plus. Quoi que, ça me ferait assez rire d’essayer, un jour, je l’imagine bien, le type qui sait pas trop comment réagir, hyper gêné. Vous voyez. Enfin. Je grimpe sur le lit, doucement, silencieusement. Et puis, le plus naturellement possible, je grimpe aussi sur lui, quitte à bien faire les choses. Il dort pas. Je crois pas. Il peut pas hein, c’est trop tôt. « Oh mon dieu Adonis ! C’est toi ! » alors qu’il est captable comme pas possible avec sa barbe. « Je me suis trompée de chambre alors ! » oui oui, et de lit, quelle conne je peux faire, hein. Et je grimpe toujours sur Maia avant de pioncer, tout à fait. Style, j’avais pas prévu de me retrouver en petite culotte sur lui, du touuuut. Y’a pas plus innocente que moi dans cette affaire.

Citation :

ça va être interdit aux -16 ans ce sujet j'le sens, tu commences fort.

C’est limite flippant, en fait, quand Adonis ouvre les yeux. Je vous jure, j’ai cru un instant que j’allais finir découpée en petits morceaux. Et enterrée un peu partout dans le bosquet. Ou dans le mur. Ou mangée par les loups. Histoire de débarrasser les preuves de son meurtre. Ah ce serait carrément dégueulasse. Sauf qu’il envoie balader toutes mes questions du ‘qu’est-ce qu’il fera de mon corps quand il m’aura tuée’ en souriant. Pas le genre de sourire hyper innocent, vous voyez. Et ses mains qui se posent sur mes hanches, qui sont pas du tout innocentes non plus. Tant mieux. Manquerait plus que ça, qu’il m’envoie balader. Je mourrais d’envie de le voir ? Oui bon, c’est pas faux. Mon bassin qui bouge un peu sur le sien. En tout innocence, bien entendu. Vous croyez quoi. Je suis la sainte vierge. Sérieux. Ceci dit, je me suis bien placée. Non, vraiment, parce qu’en étant sur lui, je suis presque sûre qu’à ses yeux, mes seins paraissent carrément moins petits. Genre, en contreplongée, voyez, c’est l’angle de vue parfait, je suis sûre. Je pose mes mains sur son corps –avouez qu’il était temps que j’tâte un peu le truc hein- et je m’abaisse un peu, pour rapprocher mon visage du sien. « Tu dormais ? Quel dommage ! » ah vraiment, j’en suis la première déçue, moi, à perturber son sommeil. « je devrais peut-être te laisser, c’est ça ? » style je suis venue ici pour dégager à la première occasion. Ouais, non. Honnêtement, à part en me foutant par terre, hors de son lit, j’vois pas trop comment je pourrais dégager. Et puis, je bouge toujours un peu. Style, je me rends pas compte de ma petite affaire, voyez. Non je déconne. Encore heureux que je m’en rende compte. Faut bien voir c’qu’il a dans le calbut le garçon hein.

Faire un truc à Fauve dont elle n’a pas l’habitude. WOW, c’est moi où y’a une connotation sexuelle là-dedans ? Bon, je m’étais bien retrouvé enfermé sur le toit avec la folle du cul, mais je n’avais pas vraiment eu d’idée lumineuse qui m’avait traversé l’esprit. Alors je me dis qu’en pleine nuit, peut-être … Je pourrais lui faire un coup vicieux. Sauf qu’en me pointant dans la chambre, je la trouve à califourchon et à moitié à poil sur le bûcheron. OH MERDE, le boulet. Non en fait je suis pas du tout mécontent, limite je m’en frotte les mains par avance. Je me plaque contre le mur pour éviter qu’ils me voient, et je me taille en direction des toilettes pour récupérer un seau que je remplis avec le robinet. Puis je rajoute deux verres à dents de l’eau des chiottes en ricanant, courant pour éviter qu’ils aient le temps de se désaper entièrement. Ce serait un peu gênant de faire ça pendant qu’il la … Enfin vous voyez quoi. Du coup j’approche doucement par derrière avant de verser le seau d’eau sur la tronche de Fauve, qui dégouline évidemment sur le corps du loup garou. « Ça va, t’as plus de démangeaisons ? » Je demande au loup en prenant une photo à l’aide de mon polaroïd des deux candidats trempés à moitié à poil. Ça vaut de l’or. « J’suis désolé hein, c’est pas contre toi cette fois. » Limite on pourrait croire que je lui demande si les morpions que je lui ai filés ont disparu, mais lui et moi on sait que je cause du poil à gratter magique que le Tigre est allé lui lancer en pleine figure alors qu’il était sur le point de serrer la ventouse. D’ailleurs je me demande s’ils ont continué leur petite affaire, peut-être que la sorcière avait un tour dans son sac pour faire disparaître ce genre de trucs. Enfin ça a quand même dû les perturber un peu, et rien que pour ça c’est jouissif. A la base je pensais qu’il serait tout seul moi, le gros loup, je ne pouvais pas prévoir une si belle occasion. Mais parfois, le hasard fait bien les choses. Un peu comme là quoi. Le pauvre va finir par s'énerver qu'on vienne le déranger toujours au meilleur moment, enfin c'est pas comme si je l'avais cherché non plus. Alors bon, je ne m’attarde pas trop dans la pièce, et je file comme je suis venu, lâchant le sceau pour éviter que ça me pèse dans ma fuite –genre c’est trop lourd pour un loup-garou-. C’est surtout que j’ai la flemme d’aller le remettre à sa place en fait.