Composition des dortoirs :
saphir : cordélia, fauve, maia, nicola, calliste, bo, judicaël
diamant : eukleia, adonis
rubis : vixy, tyger, ange, saphyr, sullivan

Non mais je rêve, qui c’est qui ronfle comme une locomotive à un moment aussi critique, quelques minutes à peine avant le début de notre mission commando ? Je suis certain que c’est le travelo, parce que je n’ai pas le souvenir que le Tigre faisait tant de bruit. Mais ça ne m’étonnerait pas non plus qu’il se mette à pioncer maintenant. Du coup je balance mes deux coussins sur les autres mecs du dortoir non sans penser qu’il s’agit peut-être de la fée vorace. « EH réveillez-vous bande de larves, c’est l’heure de l’offensive ! » J’annonce en balançant ma couette par terre, appuyant sur l’interrupteur pour baigner la pièce d’une lumière particulièrement agressive pour des marmottes. Puis je m’approche du stock de bombes à eau confectionnées quelques heures plus tôt pour l’occasion avant de faire des petits tas pour chacun d’entre nous, enroulant les miennes dans un t-shirt. Je fouille ensuite dans ma valise pour en sortir de la mousse à raser, un tube de dentifrice et du gel que je glisse dans mon paquet improvisé, m'approchant des affaires de blondie pour choper un crayon de maquillage noire avec lequel je me barbouille le visage style peintures de guerre. Je le lance ensuite au Tigre pour qu’il m’imite, puis me dirige vers le lit de la blonde pour la soulever de mon autre bras, la balançant sur mon épaule. « Aucun refus autorisé. » Je lui signale sans me soucier de ses protestations avant de me diriger vers les escaliers. Premier objectif : le dortoir diamant. J’entre le premier, armé de deux ballons remplis d’eau que je lance comme un barbare sur les têtes des candidats probablement endormis –ou en train de faire des cochonneries mais je ne prends pas le temps de la réflexion parce qu’en fait je n’ai aucune envie de savoir-. « ALLEZ DEBOUT LES LOSERS ! » Quoi c’est vrai, ce sont vraiment des perdants maintenant, on ne pourra plus m’accuser d’être imbu de moi-même. Je tire les pieds de la ventouse pour la sortir du lit qui s’étale comme une baleine sur le sol de la piaule, replaçant la fée vorace qui s’agite de plus en plus sur mon épaule. Je dirais bien un truc du genre ‘qui m’aime me suive’, mais ce serait aller droit dans le mur. « Bougez-vous un peu, on va se marrer. » Je tente plutôt d’attiser leur curiosité vous voyez. Du coup je poursuis ma route vers l’étage supérieur, me plantant devant la piaule des bitchs comme Rambo prêt à frapper ses ennemis, déposant finalement la blonde à terre avant de me faire dépecer vivant. « TOUS LES COUPS SONT PERMIS ! » Et je pousse une espèce de cri de guerrier en me jetant sur le lit que partagent le nabot et sa louve, soulevant son t-shirt en appuyant sur mon tube de dentifrice. Puis je sors une bombe à eau que j’écrase sur son visage, histoire de bien le réveiller, frottant le dentifrice sur son torse. Moi, en profiter ? Noooon arrêtez, ce n’est pas mon genre. Et pendant que j'y suis, je plaque ma main toute dégueulasse sur la joue de la louve pour la barbouiller un peu. Je prends quand même soin de m'éloigner pour éviter des représailles, mais je me prends les pieds dans les draps et m'étale comme une grosse merde au pied de leur lit. Normal, c'est le karma.

Y'a eu du squatt dans le dortoir depuis le retour des anciens. Du coup Nico il se sent un peu paumé dans le dortoir saphir. Surtout que bon, à part Calliste, les deux nouveaux occupants il les connait pas franchement bien bien quoi. M'enfin tant pis. C'est un peu la raison pour laquelle il est allé se coucher tôt, le Nico. En plus il commence à être franchement fatigué à force de s'entraîner tous les jours. Ouais parce qu'il a dit à Maia qu'il allait gagner et tout. Bon, il n'y croit pas franchement, mais il a pas non plus envie d'avoir des regrets. Et puis ça le fait moyen quoi, un mec qui arrive en finale pour au final se la couler douce à faire bronzette sur la terrasse. Bref. Donc voilà il dort depuis à peu près quatre bonnes heures. Super profondément. Bien calé, là, près de Maia. Et sa tête se perd un peu dans des rêves chelous. Genre des histoires de monstres et tout. Ca doit être le duel, ça le hante un peu. Les créatures, les trolls, tout ça. Il se voit courir au milieu d'une forêt avec un énorme truc dégueu à ses trousses. Pas moyen de faire usage de ses pouvoirs, c'est purement du physique là. Ouais. S'il était magicien il pourrait se la jouer Harry Potter, mais non. Il est juste bloqué là, sur le haut d'un arbre, à attendre que le troll s'approche avant de lui sauter sur la gueule. Une technique de ninja quoi. La tension est à son comble, il sent son coeur battre hyper vite tandis que le truc énorme s'approche lentement. Il fronce des sourcils Nico, essaie quand même une énième fois de voir si son pouvoir fonctionne. Il se concentre, se concentre, bordel ça lui donne mal à la tête. Une grosse migraine. Que quelqu'un vienne le sauver. AAAAAAAAAH. Il se réveille en sursaut, le visage trempé d'eau froide. " BORDEL " Qu'est-ce qu'il se passe ? Il comprend rien putain, pourquoi ça gueule. Il est où ? Ah le dortoir. Son lit. Et quelqu'un qui tombe à côté. Nico ouvre un peu plus les yeux tandis qu'il reconnaît la silhouette de Sullivan écrasé par terre. Y'a un morceau de truc caoutchouteux qui traîne à côté de lui. Une bombe à eau ? Putain c'est quoi le bail ? Et ce truc sur son torse. Nico a une petite moue dégoûtée. Merde il croyait que c'était Maia qui lui caressait le torse taleur, mais non. Apparemment c'est le loup. D'ailleurs elle est réveillée Maia ? Probable. Parce qu'ils ont à faire à une vraie offensive ennemie là. Quelle bande d'enfoirés. Nico attrape son oreiller et l'éclate sur la gueule de Sullivan qui est toujours par terre. Bon il est tenté par l'idée de se casser là, avec son drap. Et d'aller dormir dans le salon. Mais pas sûr que ça soit concrètement possible. Le garçon baille un coup avant d'attraper le drap et de le jeter sur Sullivan avant de se jeter à son tour dessus, genre ouais prise de ninja judo jte bloque t'es mort. " J'en ai uuuuuun. " qu'il gueule un peu, histoire de booster les autres saphir. Enfin bon il s'est quand même bien éclaté la gueule par terre en voulant se la jouer maître kung fu. C'est peut-être le moment de se rendormir, non ?

J’étais franchement en train de me demander qu’est-ce qu’il se passait, car avec un tel raffut dans les couloirs du château j’avais l’impression de mettre endormi en pleine soirée. Ayant l’ouïe assez développé je n’avais aucun mal à entendre les bruits venant de la pièce à côté et cela même endormi. Pourtant, j’étais bien décidé à poursuivre ma nuit et ce même en présence de ce brouhaha dont seul les candidats de Golden Valor en avait le secret. C’est donc dans la chambre saphir que je poursuivais ma nuit qui fut de courte durée, interrompue par Sullivan qui venait tout juste de faire une entrée remarquable bien décidé à réveiller toute la populace. Heureusement pour moi, j’avais pu prendre mon temps pour émerger sans avoir le malheur qu’il vienne m’envahir sur mon lit dans l’espoir de me voir debout. J’ouvrais difficilement un œil, puis le second avant de répliquer. [color=darkgreen« Qué cé passa dans cette casa ? »[/color] Pas le choix, j’optais par la solution la plus ingénieuse : me lever. De toute façon, si je ne le faisais pas, je finirais probablement trempé ou avec du dentifrice qui sait. Ne prenons pas le risque. Qulques bombes à eau était à notre disposition comme si tout était prévu en gros. À croire que Sullivan avait prévu le coup depuis déjà quelques jours. « C’est jour de fête ? » dis-je en m’emparant d’une bombe d’eau que je lançais à l’aveuglette dans la chambre avant de m’éclipser me demandant qui j’avais bien pu viser.

Ok, honnêtement, c’est devenu un peu le bordel depuis quelques jours là. A la base, c’était NOTRE dortoir, à Cordélia, Maia et moi. Et y’a eu Nicola qui s’est ramené pour pouvoir dormir contre Maia. C’est sacrément dégoutant, certes, mais encore, j’accepte. Et Calliste qui s’est ramené pour dormir avec Cordélia. Déjà là, c’est quoi ce bordel ? Il aurait pu vouloir dormir avec moi, merde, ça m’aurait fait une chance de pouvoir le pécho comprenez, en étant ensemble dans un lit et tout. Mais non. Désespérant. Et là, pire, Bo et Judicaël. Non mais vraiment, d’où ils se ramènent, eux ? C’était quand même vachement mieux quand on était que quatre. Plutôt crever que de dormir avec l’un d’entre eux, ils se démerdent, voyez, quitte à se mettre à quatre dans le lit de Cordélia, c’est pas mon problème, hm. Bref. Je me couche hyper tôt. Mais en fait, c’est genre souvent. Je suis une marmotte quoi. Je passerai volontiers ma vie à dormir. Et à baiser. Faudrait pas oublier ça. D’ailleurs, je suis en plein dans un rêve HYPER cool là, parce que je me tape un type hyper sexy. Et comme à chaque fois quand je suis en plein rêve érotique : on me réveille. J’en ai marre de ces gens qui me l aissent même pas baiser pendant mon sommeil, sérieux. C’est un cri qui me réveille, en fait. Je me demande si Ange est finalement venu pour tripoter Cordélia. Mais en fait, c’était un cri un peu plus.. viril, on va dire. Je crois pas que Cordélia crierait comme ça. Y’a des bruits bizarres, j’entends Nicola gueuler, il en a un, il dit, y’a des gens qui tombent, je crois, qui bougent de partout. « euh… » on se fait attaquer ? c’est ça ? on va mourir ? c’est la fin du monde ? c’est des zombies ? C’EST QUOI CE BORDEL ? Je vois rien en plus, c’est dégueulasse. Et je capte que le cri venait SANS DOUTE de Sullivan. Et qu’on est en train de se faire attaquer par des candidats. « VOUS ETES DEGUEULASSES J’ETAIS EN TRAIN DE BAISER MERDE ! » plus ou moins. Plutôt moins que plus. Je veux sortir d’ici pour pouvoir baiser. Je tâtonne, j’attrape un objet. Ah, ouais, je crois que c’est le réveil qui appartient à je sais pas qui. Pas à moi en tout cas. Je lance l’objet, à l’aveuglette, parce que je vois seulement des silhouettes. J’entends un espèce de couinement, je crois que j’ai bien visé. « niquéééééééééééé ! » même si je sais pas qui je viens de toucher. Et puis, je tire ma couette sur moi, j’me camoufle dans mon pieu, style, je fais la morte en espérant ne pas être touchée par leurs conneries. Sauf que y’a aucune chance pour que je puisse me rendormir à nouveau. J’hésite à me tirer avec ma couette autre part. Mais ça m’semble assez dangereux là. « allez tous crever sérieux. » je marmonne. OUAIS, le sommeil, c’est important, OUAIS, c’est carrément dégueulasse ce qu’ils font.

Je dors paisiblement. Pour une fois je me réveille pas toutes les heures parce que j'ai faim, c'est un miracle. Bref, tout va bien, je rêve de nourriture genre j'étais en train de manger un gros jambon quand j'entends des cris qui me réveille. Ok, c'est mal engager je suis de mauvaise humeur pour la journée. D'ailleurs c'est qui qui gueule comme ça ? Sullivan. Pour changer. Je retourne sous ma couette quand j'entends l'autre boloss crié encore un peu plus fort. je soupire. « Non c'est mort. » Et je me cache encore plus sous ma couette espérant qu'elle puisse faire bouclier. Raté. Le voilà qui me prends comme un sac à patate. D'accords, il est mort. J'entends qu'il finisse sa tournée des chambres et qu'il me laisse enfin descendre. Certes, je me tortille un peu, mais il faut bien avouer qu'il a quelques muscles, un peu seulement. J'hésite à l'électrocuté, mais je préfère évité de commettre un meurtre. Je vois que ça commence à se battre dans tous les sens. Limite rien que de regarder ça me fatigue. Alors je tourne le dos je joue pas à la guerre, je suis trop vieille pour ça. Ils verront quand ils auront mon âge. Bref, j'attrape une couette qui traine je me faufile vers la porte avant de partir vers les escaliers. Je m'assois et j'attends que le temps passe. Avec un peu de chance je vais pouvoir me rendormir. Je me remet en mode bouclier en posant ma tête sur la rambarde. Pourquoi je suis là moi déjà ? Je voulais juste dormir et manger mon jambon. J'ai rien demandé.

OH mais qu’est-ce qu’il fait ce petit con ? Ouais d’accord c’est vrai, à sa place j’aurais fait la même chose. Je pousse un grognement quand je reçois le coussin sur la tête, mais c’est pire quand il me transforme en fantôme, m’emprisonnant dans le drap. OH NON pas ça, je déteste ça. C’est ultra angoissant pour moi d’être enfermé là-dedans, pire que le cachot parce qu’encore il y avait Fauve pour me tenir compagnie, si vous voyez ce que je veux dire. « VAS Y LACHE MOI JE ME SENS MAL ! » Je gueule d’un ton paniqué pour qu’il ait pitié de moi et qu’il se casse. Je crois que ça marche un peu parce qu’il desserre son étreinte, un tout petit peu. Aussi j’en profite pour l’éjecter un peu plus loin grâce à mes muscles en béton –bon d’accord le fait que je suis un loup-garou influe légèrement sur l’issue du face à face-, me débarrassant du drap qui atterrit sur la tête de Cosby (Judicaël). Mais j’ai à peine le temps de me relever que j’entends la folle du cul hurler à la mort avant de me recevoir une bombe à eau en pleine tête. Ah la traîtresse, je rêve. Je délaisse donc le nabot qui se rendort probablement sur le sol de la chambre pour me jeter sur Fauve qui pensait pouvoir me tremper la gueule sans conséquences. Je la roule dans sa couette pour la transformer en nem vivant et accessoirement l’empêcher d’esquisse un seul geste, trempant mes doigts dans le gel en lui faisant la conversation. « Tu sais je peux toujours te dédouaner en t’offrant une VRAIE baise. » Non parce qu’en rêver c’est quand même un peu pathétique. La pauvre doit être tellement en manque que s’évertuer à me faire la gueule doit être vraiment très difficile. Et puis je glisse mes doigts gluants dans ses cheveux pour les modeler. « Tu préfères une crête ou les couettes de fifi brindacier ? » Que je lui demande le plus naturellement du monde, à cheval sur sa silhouette enveloppée dans la couette.

Enroulée dans la couette moelleuse et tout contre le corps chaud du loup, Eukleia savourait cet instant privilégié, cet instant de calme. Depuis que les anciens candidats avaient rallié le château, toutes les personnes qui dormaient auparavant dans le dortoir des diamants avaient jugé bon de déserter ce lieu ci pour la nuit… au plus grand plaisir d’Adonis et d’Eukleia qui se retrouvaient désormais seuls tous les soirs. Cette nuit-là, la sorcière n’arrivait pas à dormir, mais peu importait, elle profitait simplement de cet instant, là, tout contre Adonis. Il fallait dire qu’elle s’en voulait presque d’apprécier autant les moments passés avec lui, parce qu’évidemment il était hors de question qu’elle s’attache à lui. Il fallait donc que chaque nuit elle se persuade que ce n’était que le plaisir de l’instant présent et que cela finirait par s’estomper une fois l’aventure terminée. Cependant, une petite voix lui soufflait qu’elle était peut-être en train de se mentir à elle-même. Comme bien souvent. Soudain, brisant sa réflexion du soir, un bruit retentit. Un bruit assez désagréable dans ce genre de situation… Puisqu’il s’agissait de la voix de Sullivan. Bordel. Qu’est-ce qu’il avait encore décidé de faire celui-là ? A croire qu’il avait décidé de déterrer la hâche de guerre et de venir troubler ses instants de paix, comme il l’avait déjà fait moult fois avant ce soir-là. Elle tenta de se retourner pour voir ce qui se passait mais elle sentit une pression au niveau de ses pieds. Ni une, ni deux, elle se retrouvait étalée au sol. « PUTAIN SULLIVAN, c’est quoi ton problème ?! » Il parlait de quoi là ? De s’amuser ? « Je crois que t’as une drôle de définition de ‘t’amuser’ ! Je te rappelle qu’il n’est en rien AMU-SANT de se retrouver étalée sur le sol en plein milieu de la nuit » Elle se releva et jeta un coup d’œil à Adonis dans la pénombre. Ouah, c’était dingue ce que son sommeil pouvait être lourd. Le loup dormait encore à poings fermés. Elle souleva les épaules et se dit qu’au final, il ne serait peut-être pas plus mal de suivre Sullivan qui était accompagné de pas mal de monde. Ça ressemblait presque à une mission nocturne. « C’est quoi le but de cette virée nocturne, au fait ? » Dit-elle, en le suivant. Ils étaient bien avancés dans le couloir quand elle se rendit compte qu’elle n’était vêtue que de sa petite culotte et de son soutien-gorge. « Vous pouviez pas me dire que j’étais à moitié nue avant de m'embarquer avec vous ? » Rah. Tant pis. Tyger aurait enfin le plaisir de voir une de ses culottes. « Je suppose que c’est un peu tard pour faire demi-tour… On va où ? » Apparemment ils se dirigeaient vers le dortoir des Saphyr… Ouah. Elle comprenait qu’il s’agissait en fait d’une attaque nocturne… Parfait ! Voilà qui était réellement amusant ! En petite culotte, Eukleia oublia qu’ils étaient filmés et compagnie et se dit que c’était le moment de se lâcher un peu et de profiter de ses derniers instants dans Golden Valor. Elle n’avait pas tous les jours la possibilité de faire des coups comme celui-là ! Elle sauta sur un des lits. Elle atterrit sur Cordelia qui eut un mouvement de recul si important qu’Eukleia fut propulsée hors du lit. Elle tomba par terre… Ou plutôt sur la tronche de Nicola, lui-même au sol. Elle attrapa un des coussins qui étaient tombés par terre à côté d’elle et elle le mit dans la tête du jeune premier – qui ne l’était plus tant.

Est-ce que ça vaut le coup de s'endormir alros que cette nuit, on doit lancer l'assaut ? Mouais pas trop. Mais Tyger tombe quand même de sommeil après avoir préparé les bombes à eau et se laisse étaler sur le lit où vient le rejoindre Vixy. Bien sûr c'est SUllivan qui le réveille quelques heures plus tard, pour qu'ils se préparent à passer à l'attaque. La tête dans le cul, il essaie de se lever, alors que SUllivan qui a décidément toujours la pêche essaie de les réveiller. Ouais tu vas voir comment je vais te réveiller la prochaine fois, pense-t'il en grognant. Il se prend un crayon dans la gueule avant de comprendre que c'est pour se mettre des peintures de guerre façon Rambo. Il s’exécute puis attrape Vixy par le bras pour la tirer du lit. “ Allez à l'assaut ! ” Il se croit trop dans un film de guerre, ou dans un jeu vidéo. Il prend des bombes à eau dans une main et remplit ses poches de produit en tout genre, n'oubliant pas le poil à gratter, parce que ce sera plus drôle. Premier arrêt, le dortoir diamant, histoire de terrasser ces premiers ennemis ou de les recruter tiens, ils ne seront pas assez de 7 pour attaquer le dernier dortoir. Sullivan se charge de réveiller Eukleia, pendant que Tyger essaie de secouer Adonis qui pèse deux tonnes ne répond pas même si Tyger fout des coups de pieds dans le lit et lui remue sa couette et lui tire les cheveux. “ Vous croyez qu'il est mort ?  Toutes mes condoléances Eukleia. ” Autant profiter de sa léthargie deux secondes. Tyger ressort le crayon et fait des dessins genre comme Rondoudou sur le visage du bucheron. Hihihi. Hm, il était pas sensé le recruter ? Bon merde, il essaie d'effacer les conneries sur sa tête, et de rem)placer ça par des peintures de guerre. Voila. Bref, en marche. Eukleia a finalement l'air partante pour cette petite expédition nocturne, ça c'est cool. “ C'est le devoir qui t'appelles Eukleia, on part à l'attaque du dortoir saphir ! ” EUh on demandera pas pourquoi, il sait pas trop expliquer. Ca semblait juste une bonne idée quand ils en ont parlé dans le dortoir rubis. Comme toutes les idées de merde de Sullivan et Tyger. Enfin ils arrivent dans le dortoir, et pendant que la bataille commence, Tyger se charge de faire les lumières façon boite de nuit, en appuyant sans arrêt sur l'interrupteur. “ Allez, c'est la fête du slip ! ” répond il à Judicaël. Enfin, il laisse la lumière allumée - comme ça doit faire mal aux yeux - et se lance à l'attaque. Il repère le lit de Cordélia mais à cet instant se prend un réveil dans la gueule. “ AIE ! C'EST PAS DU JEU ! ” Ca vient d'où ? Il sait pas. Pff, il lui fera sa fête à celui-là. Retour à l'attaque. Il se jette sur le lit de Cordélia, mais ayant perdu sa concentration deux secondes atterrit sans s'en rendre compte sur Calliste qu'il enfourche sans ménagement. Il vide un tube de crème qui sent les algues sur sa main qu'il plaque entre ses seins après avoir ouvert la couette sauf que quand il se rend compte que y a pas de seins il se dit que y a un truc qui cloche. Merde. Il va croire qu'il l'allume encore. Oh puis merde. Il lui badigeonne le torse de crème, mais pas genre massage coquin, plutôt genre que je te tape partout, avant de faire la même chose sur son visage. “ Allez, ouvre la bouche, c'est du Nutella ! ”

Ouais, bien sûr que non, je peux pas espérer repioncer tranquille. Déjà, parce qu’ils gueulent tous, et moi, honnêtement, ça m’énerve un peu. Le sommeil est plus que sacré bordel de merde. J’ai beau me cacher sous ma couette, ça sert à que dalle, parce que là, j’sens un truc sur moi. Oui, oui, un truc. Je passe ma tête en dehors de la couette pour voir quand même qui ose venir me faire chier. Sullivan. Eh merde. Mais qu’est-ce qu’il fait ce con ? J’ai beau pester, je me retrouve enroulée dans ma couette, là, genre, saucissonnée, c’est pas cool DU TOUT. Ca sent un truc bizarre. Du gel. Oh l’enfoiré. J’aurais du fuir. Voilà. Quitte à dormir dans le salon. Ou autre part. Je peux même plus cacher ma tête dans ma couette. Abusé. Je peux bien fermer les yeux, mais ça fait franchement pas le même effet, hm. Baiser ? Oh putain je veux baiser. « genre là tout de suite ? » non, ta gueule fauve, t’es pas intéressée, t’es plus intéressée, hm. « t’es con. » constatation, je suis sûre qu’absolument tous les candidats s’entendent pour affirmer ça. J’arrive pas à me casser, bordel, c’est pas faute d’essayer et de gigoter dans tous les sens, mais y’a rien à faire. C’est pas juste. Je suis qu’une victime dans cette histoire. Je suis maltraitée. Voilà. Et encore, la situation s’empire, IL ME TOUCHE LES CHEVEUX. Avec son gel tout dégueulasse. « NON MAIS T’ES CON CASSE TOI ! » style je vais faire un choix là ? Il a cru quoi ? J’tente de donner des coups de pieds, voyez (pas franchement le plus évident vu la situation où je me trouve) alors en fait, j’abandonne vite. Quel connard. Je vous jure. Me priver de mon sommeil comme ça, c’est pas humain, c’est démoniaque. Carrément. « Tu sais, Sullivan, il fait chaud, cette nuit. Très chaud. Si j’étais pas ligotée dans ma propre couette, tu pourrais constater que je porte absolument rien pour dormir. Parce qu’il fait trop chaud. Et je pourrais éventuellement me montrer conciliante si t’arrêtais de foutre mes cheveux en l’air, tu sais. » oui bon, en fait, s’il s’enlevait, je crois que je me tirerais plutôt vite fait pour nettoyer cette galère et dormir AUTRE PART. Mais ça pourrait marcher vous voyez.

Une soirée comme les autres au château, je décide de me coucher tôt parce qu’après une séance intensive de sport, je suis complètement explosée. Il n’y a encore personne dans le dortoir lorsque je rejoins enfin mon lit pour partir dans les bras de Morphée. Fauve doit être en train de chopper une nouvelle MST, Nico & Maia de copuler dans le château, Calliste lui doit surement baver devant Sullivan ou se faire Bo dans les oubliettes et Judi lui ? Je ne sais pas. Je plonge dans les draps et attrape mon masque de nuit situé sur la table basse afin de le déposer sur mes yeux. Bonne nuit les petits. Malheureusement je ne savais pas que le dortoir allait être victime d’une visite nocturne des plus désagréables. Je suis réveillée en plein rêve érotique avec Brad Pitt par ce qui semble être Sullivan –J’ai reconnu sa chevelure sexy dans la pénombre – qui s’attaque à Nico & Maia avant de se manger comme une loque sur le sol, Fauve se charge de lui. Je me fais discrète pour l’instant, je ne parle pas trop avec un peu de chance ils oublieront ma présence. Mais non, quelqu’un me saute dessus, une fille, Eukleia peut-être ? Dans le doute je recule un peu et elle tombe elle aussi du lit. « Oops sorry ! » A côté de moi, Tyger se pose sur Calliste pour lui badigeonner le corps de je ne sais quoi « Si vous vouliez entamer une petite orgie il suffisait de demander hein ! » C’est bien ce qu’ils tentent de faire non ?  Bon, je passe à l’attaque, je me lève sur le lit et donne un petit coup de pied à Tyger pour qu’il tombe du lit et libère mon petit Callou qui doit surement apprécié cette tentative de viol. J’attrape un coussin et m’approche de Sullivan qui essaye de transformer Fauve en sushi pour le frapper avec, il ne bronche pas alors je saute sur son dos et m’agrippe à lui passant mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. « Ninja Cordé en action ! »