Bonjour. -sourire- Je m'appelle Swann et j'ai bientôt vingt ans. -petit silence- Quand...Quand les inconnus ne se méfient pas seulement de moi ou qu'ils ont plutôt tendance à me détester, il arrive que l'on me pense de bon parti. Tandis que mes proches, bien qu'ils me trouvent un peu dérangé, m'aiment malgré tout. Je porte toujours beaucoup d'importance à ce que je fais. Quand j'entreprends quelque chose, je m'investis à cent pour cent. Cela m'épuise mais je ne peux concevoir l'idée de renoncer à ce que j'ai commencé. Le but étant de terminer toujours ce que je me suis promit de faire. La réussite étant mon unique objectif. C'est pour cette raison que je suis un mauvais perdant, un joueur turbulent parfois. Je suis bien trop passionné et ça en devient maladif dans certaines circonstances. Je demande beaucoup aux autres, encore plus à moi-même. J'ai du mal à parler de moi. Je n'aime pas ça. On me pense sauvage sur les bords et ce n'est pas faux. Je dois ce tempérament à mes parents mais je suis curieux sur les bords, malgré tout. Ils ont bien tentés de me tenir aussi longtemps dans leurs bras mais le monde extérieur m'a toujours attiré. L'inconnu m'a poussé hors de ma forêt profonde. J'ai plutôt tendance à écouter qu'à me confesser mais je ne suis pas de très bons conseils, maladroit dans mes propres rapports sociaux. Pourtant, cela ne m'empêche pas d'avoir des amis de longue date. Certes, j'en compte seulement deux. Ma meilleure amie, avec qui j'entretiens une relation des plus ambiguës puis mon grand frère qui me connaît mieux que personne. Je n'ai aucun complexe et je ne vois aucun problème à m'exhiber quand l'envie me prend. Je ne me suis jamais soucié du jugement des autres. Je vis pour moi, j'assume tous mes actes et j'estime être une personne respectable. Je suis loin d'être un ange, je suis toujours allé à l'encontre des principes fondamentaux que mes parents ont tâchés de m'inculquer. Les règles ne signifient rien. Je ne suis pas du genre à suivre un groupe. Plutôt solitaire, cela attire et me rend désirable, attachant. Pour faire simple, je suis un obsédé sexuel mais ce n'est pas ma faute. J'assume entièrement et parait-il aussi que les hommes sont pareils. Presque. Cela me donne bonne conscience. Je suis une personne fougueuse, imaginez dans les contextes que vous voulez, c'est autorisé. Quant avec ma langue, quand je ne suis pas occupée à embrasser - je ne la tourne pas des milliers de fois avant de parler. Je dis ce que je pense, quitte à blesser, à choquer ou à énerver. Je n'ai pas peur des représailles. Je suis une tête brûlée qui s'emporte vite, grossier comme tout. En fait, je suis imprévisible comme garçon. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec moi. Je peux vous sourire, comme je peux avoir envie de vous taper s'il vient un jour à mes oreilles, des propos mal fondés ou pas. Je suis loin d'être naïf, rien ne sert d'essayer de me tromper, je n'aime pas être prit pour un con. Si j'utilise le plus souvent les poings que les mots, je sais discuter – être persuasif aussi. Cependant, étant borné comme le plus têtu des ânes, il vous sera difficile de me faire changer d'avis. Si je peux être un ours féroce, je peux être le plus doux des agneaux. Tactile, j'aime me sentir proche physiquement et pas seulement pour faire des cochonneries.

Participer à ce casting a donné une raison de plus à mes parents d'être désespérés. Vous savez comment sont les Satyres. Ma famille est connue pour représenter à merveille cette race magique. Ils adorent effrayer quiconque venant s'aventurer dans les bois, pour protéger leur territoire. Éloigner les inconnus et les autres espèces a toujours été leur principale occupation en plus de vouer une haine sans pareille à qui ne leur ressemble pas. A côté, jusqu'à très tard dans la nuit, ils jouent de la flûte de pan. A la simple lumière d'un feu de bois, ils s'abandonnent ainsi et quand la dernière braise s’éteint, alors le temps de se coucher est arrivé. Ma vie a toujours était une rengaine et très tôt, j'ai su revendiquer mes désirs comme par exemple, aspirer à fouler d'autres contrées. Je dois avouer que ma première escapade loin de la maison a été plus qu'émouvante. J'ai ce jour là, rencontré une fille – devenue à présent ma meilleure amie. Dans cette clairière, toute nue, elle laissait sa peau flirter avec le soleil. J'avais l'impression d'être victime d'un mirage. Mais pourtant. Toute réchauffée, elle c'en était allée jusqu'au ruisseau pour rafraîchir ses pieds. Ses boucles d'ors scintillaient de mille éclats. Aveuglé par tant de beauté, subjugué par tant de charme, je me suis abandonné cette après-midi, à la contempler comme un fourbe pervers, désirant plus que tout, toucher rien qu'une fois son corps si gracieux. En dehors de ma fougue et de ma libido, je ne leur ressemble définitivement pas, à me demander si je suis réellement le fils d'un Satyre, d'une lignée vieille de plus des centaines d'années dit-on. Une fois de plus, je fais ce que je veux. Je désire participer à Golden Valor pour rencontrer, échanger, m'amuser, changer d'air, de quotidien. Je ne vis plus chez mes parents depuis un an, j'ai un petit appartement en ville. Je me fonds dans la masse. Cette indépendance me plaît et je crois que participer à cette émission me fera sentir plus vivant que jamais. Mon frère m'encourage dans la démarche. Il n'a pas été surprit, habitué à d'innombrables rebondissements qui viennent sans crier gare, changer le rythme de mon quotidien. J'ai entendu parlé de la réussite qu'a eut la première saison, du principe, de l'audace que l'on doit avoir, des points forts, des points faibles à éviter. Je ne dirai pas que je suis le candidat idéal. Comme tout ceux qui sont passés et qui attendent leur tour après notre entretien, je pense avoir mes chances, ou surtout le droit d'espérer. Ce que je peux vous affirmer cependant, c'est que je ne lâcherai jamais prise, vous l'avez sans doute comprit et si ça peut paraître un avantage, cela peut aussi être une faiblesse. Bien qu'il soit possible de me déstabiliser plus facilement en duel. Je vous laisse deviner le moyen qui s'avère le plus efficace à côté de tous.

Je suis un joueur de flûte de pan talentueux. Quand ce n'est pas sur deux jambes que je marche, j'aborde deux sabots, un buste un peu plus poilu qu'à l'état humain. Sur mon front, au milieu de ma tignasse épaisse, pointent deux cornes légèrement tournées. Je suis un Satyre. Un adorateur des femmes, un peu trop de la luxure mais j'apprends à faire face aux pulsions qui me prennent trop souvent. Imaginez comment cela peut être dur. Apprendre à laisser mes pattes courbées pour des jambes en mode forme humaine a été bien plus facile et rapide que contrôler une libido des plus fiévreuses...

Sachez d'abord que je ne suis pas une poule mouillée mais j'avoue craindre quelque chose. Me faire dévorer tout cru par un loup garou ? Pas vraiment, bien que ce soit des créatures impressionnantes je suis presque autant agile qu'eux pour espérer pouvoir avoir mes chances de vaincre face à eux dans le cadre d'un duel. Dans la vraie vie, si on vient à se retrouver l'un contre l'autre, dans un contexte différent, du genre hostile au plus au point, je ne pense pas que ce soit le même refrain mais les Satyre sont connus pour être plus vivaces (bien que l'énergie d'un loup garou fait froid dans le dos), il existe plus rapide qu'eux et c'est nous. Cela nous donne de l'avantage. Hors, étant donné que je n'ai jamais proprement rencontré de vampire dans ma vie, je ne demeure pas aussi rassuré qu'auprès d'autres races du monde magique...j'ignore comment ils sont et ce que je peux entendre à leur propos n'est que supposition à mon sens puisque je n'ai pas put me faire un avis fondé et personnel. Je demande à voir.

L'inconnu fait peur mais attire. Je suis l'exemple concret d'un culotté de première qui ose allait là où il ne connaît rien. S'il arrive que je manque de confiance vis à vis d'un lieu, d'une situation, ce sera plus fort que moi, je n'aurai alors plus de raison. La curiosité parlera en première, j'avancerai presque tête baissée (et c'est mon défaut), quitte à prendre des coups ou au pire risquer ma vie. J'ai toujours aimé le danger et l'adrénaline est l'un de mes principaux moteurs. Il m'est arrivé une fois d'avoir peur. A la fois pour ma meilleure amie et pour moi. Nous nous sommes retrouvés dans un coin sombre d'une forêt. Arrêtés pour la nuit – nous partions loin de notre contrée, vous ai-je dit qu'elle était une Nymphe ? - on commençait tout juste à s'embrasser que derrière nous, un grognement des plus effrayants a retentit. Croyez-vous aux trolls ? Je pense que nous avions affaire à l'un d'eux. A mon retour à la maison, j'ai épluché bons nombres de manuscrits, de grimoires en quête d'explication. Légende ou réalité ? Je suppose de toute manière, que nous étions coursés par une gigantesque bestiole. Dans quel but ? Nous considérait-elle comme son dîner ? Je ne veux même pas imaginer ce qu'aurait été le massacre. Pour en revenir à mes faiblesses, il est clair que ma libido ne m'aide pas du tout, elle pourrait même me mettre dans des situations délicates. En fait, c'est un sacré avantage pour mes potentiels adversaires. Oh les sala...#biiiip.

Je vous promets en tout cas, d'éviter un bébé si je viens à copuler avec ma partenaire de lit. J'espère que ce sera une fille qui partagera mes draps. Le contraire ne me dérangerait pas, étant donné que je suis fixé au niveau de mon orientation sexuelle mais ce serait quand même plus attrayant de dormir avec une jolie fille. Comprenez-moi et excusez-moi si je vous offre quelques séances classés x lors de l'aventure. Vous l'aurez comprit, je ne suis pas totalement maître de moi. J'ai vraiment du mal à contrôler mes hormones. Si les humains sont connus pour être de vrais cochons obsédés, chez les Satyres, cette notion de désir sexuel dépasse tout ce que vous pourrez imaginer. Pour le comprendre, il faut être un Satyre, c'est aussi simple que ça. Donc, si des gens perdent de leur innocence, je m'excuse. Je n'en ai point.

Je suis le plus fougueux des amants. -sourire radieux-