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 some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50

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Fauve

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MessageSujet: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyVen 3 Mai - 10:47

Dans quelques heures, ça fera une semaine que j’ai pas baisé. Enfin, j’ai pas le nombre d’heures exact, en fait, mais bon. On va dire dans quelques heures. Ça va faire une semaine que j’ai pas baisé. Putain. J’ai l’impression de redevenir vierge, abusé. Croyez-moi, si je m’attendais à ce que ce soit un truc d’abstinence forcée, cette émission bidon, j’y aurais pas foutu les pieds hein, carrément pas. Soit. On m’a forcé à venir dans ces oubliettes puantes et désertées depuis bien longtemps, et il pèle le cul, et j’aime pas du tout cet endroit, et j’sais même pas où il est passé, l’autre gars. Peut-être que la production a du lui courir après pour le forcer à ramener son cul ici. Ou alors, il a disparu. Ou alors, il s’est suicidé. Je sais pas. Je m’en fiche. Quoi que non. Ça me ferait chier d’être seule jusqu’à mardi. En plus, si y’a pas Sullivan avec moi, personne viendra me rendre visite. Je pense à Maia. Et dire qu’elle aussi, elle est seule. Elle est plus à plaindre que moi. La pauvre. Bref. J’suis étalée sur un espèce de lit. J’en viens à préférer ce qu’on avait avant. Limite, c’était mieux confortable. Putain, je me fais encore baiser, rien que pour les dortoirs, et c’est pas dans le sens où je l’aimerais. En plus, j’commence à avoir faim, merde. Ils comptent nous emmener la bouffe ou bien ? Ils vont nous laisser crever de faim ? On va devoir tuer des rats pour les bouffer ? Un bruit me sort de mes questions existentielles, je tourne la tête et y’a le Sullivan qui débarque. Je sais pas trop si j’peux lui taper la causette sans craindre de me laminer la gueule. Enfin. Disons qu’il avait pas franchement l’air de bonne humeur au prime. Je reporte mon regard sur le plafond. Enfin, plafond. C’est pas un plafond. C’est un truc. Ouais, un truc. « Bon, on fait quoi là. On baise ? » Je roule des yeux. « Je déconne hein. » on va encore dire que je suis une perverse après. Et puis, je me rappelle de Maia qui m’a dit de pas le faire flipper.
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Sullivan

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyVen 3 Mai - 11:33

’Illico dans les cachots’, tu peux toujours te brosser du con. Si tu crois qu’on peut m’arrêter comme ça. J’ai gambadé longtemps dans leur bosquet enchanté à la noix pour les faire chier, mais cette bande de bâtards sont venus me chercher par la peau du cul. J’ai de la terre sur les bras et la joue, et en plus ils m’ont filé un vieux jean dégueulasse et un t-shirt troué que j’envoie valser contre le mur de notre cellule –appelons un chat un chat- dès mon entrée. Non détrompez-vous, il ne s’agit pas d'un prétexte pour me foutre à moitié à poil devant la folle du cul, de toute façon elle n’a pas besoin de ça pour s’exciter toute seule. Je m’assois sur le pieu à côté du sien, constatant évidemment que le truc est dur comme du caillou puisqu’il est juste posé sur le sol –franchement à quoi ça sert de faire semblant de foutre un lit quand tu dors en fait par terre ?-. Puis elle lâche une suggestion qu’elle s’empresse de retirer comme si elle avait peur de se faire bouffer, et j’imagine que ma petite prestation durant le prime y est pour quelque chose. « Dommage. » Je me contente de rétorquer d'un haussement d'épaule parce que ouais, elle n’a pas une paire de seins qui rivalisent avec ceux de la demeurée mais elle a un cul qui compense largement. Mais de toute façon j’ai pas franchement le cœur à baiser, parce que j’ai encore la voix de cette vieille conne qui résonne dans ma tête et elle serait limite capable de me rendre impuissant. Je détaille l’endroit minuscule non sans un soupir de mépris, repérant un unique lavabo dans un coin de la pièce. Attends, c’est sérieux ces conneries ? « Même la taule c’est un palace. Elle est pas au courant qu’on est des êtres humains la vieille … » Putain ça me brûle la gorge. « … fée ? » Ouaw, je viens de battre un record personnel de self control en période critique. « J’suis à peu près certain qu’on peut la traîner en justice devant la Cour universelle magique. » Je marmonne dans ma barbe. Ouais, c’est pas parce qu’on a signé un foutu bout de papier qu’on n’a pas le droit d’être traités avec un minimum de décence. « T’imagines à quoi on va ressembler en sortant de là ? Sans tes crèmes ça va être l'enfer. » Vaut vraiment mieux qu'on s'y mette maintenant, tant qu'on est encore présentable, non ? « En plus je te parie dix billets qu’y a que de l’eau glacée qui sort de cette merde. » Pour vérifier ma théorie, je me lève et active le robinet qui couine. Une eau verdâtre remplit le lavabo avant de s’éclaircir sous ma mine dégoûtée. Je glisse mes doigts et frissonne en songeant que je viens de toucher le jackpot. Eau froide, pour couronner le tout. Je grogne en aspergeant ma partenaire d'infortune pour partager l'information, puis essaie d'y introduire le bras, histoire de retirer cette foutue boue magique plus tenace qu’une sangsue. Mais franchement c'est pas une mince affaire et ça commence déjà à m'énerver. Heureusement pour moi, je n'ai pas conscience d'en avoir sur la tronche.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyVen 3 Mai - 22:55

En fait, j’ai cru qu’il voulait baisé, genre, avant que je lui demande, parce qu’il a commencé à se foutre à poil. Limite, j’allais commencer à me dessaper aussi, vous voyez, sauf qu’il enlève que son t-shirt pourri. Dommage, je pourrais pas vérifier maintenant cette histoire de petite queue. En tout cas, il partage mon opinion : on est foutrement mal logé. Faut dire que c’est pas bien compliqué de partager mon opinion dans ce cas-là, même l’arriérée sera foutue de capter que c’est pas franchement chouette comme endroit. Quoi que peut-être pas, en fait. Elle avait quand même du mal à lire son chiffre, la meuf. C’est un high level. Faudrait que j’vois à quel point elle est conne, un jour. Je sais pas, ça me fera une distraction. J’emmènerai Maia et Cordelia. Ce sera toujours plus marrant avec elles. « Pute. » je complète sa phrase. Le mot est sorti tout seul. La vieille pute, nan ? Il remplace par fée. Merde, elle peut tout voir, tout entendre, comme une grosse meuf en manque qui s’fait un plaisir de mater les gens sous les douches. « J’aurais dû faire pute, comme métier. » ouais, bon, histoire que j’me fasse pas rechoper en train de manquer de respect à l’autre morue quoi, je reformule ma phrase, même si à l’origine, le pute était pour elle, clairement. « Fais gaffe, Maia est enfermée parce qu’elle a parlé de la mettre en taule. » ce serait con qu’il reste là plus longtemps que prévu, le sullivan. Enfin, à la limite, rien à foutre, du moment que j’y reste pas avec lui hein. « Je serais toujours plus présentable que toi au pire. » faut pas déconner, je suis une bombe sexuelle, je vous rappelle, c’est pas quelques jours enfermée dans ce trou à rat qui vont me transformer à Euk-je-sais-pas-quoi. L’eau glacée ? Y’a des chances. Oh putain. Et en plus d’avoir la dalle, j’ai envie d’une douche, maintenant, bien bouillante, bien longue. Salope, Salope, Salope. Pas moi hein, la vieille morue. Et ce con qui trouve le moyen de m’asperger de cette eau dégueulasse et carrément gelée. J’allais craché un « mais vas te faire foutre » mais je sais pas trop, j’peux pas sortir de là, voyez, ce serait con de finir crevée cette nuit pour pas grand-chose. Bref, pendant que machin se lave avec l’eau gelée, j’vais vers mon sac (enfin, c’est vite dit, on peut pas dire que j’me déplace vraiment vu que l’endroit est minuscule voyez) et je lève les yeux au ciel en me rappelant que je vais foutrement me geler le cul cette nuit. J’enlève robe et soutien-gorge, toute manière, l’autre est occupé, limite, j’sais même pas s’il capte que je suis en train de me foutre à poil. J’enfile shorty et débardeur, et, j’regrette franchement de ne pas avoir prévu de pyjama de grand-mère, parce qu’à défaut d’être incroyablement bonnasse (comme toujours remarquez) je sens que je vais me geler sérieux. « Sullivan ? On dort ensemble ? » non parce que faut pas déconner, on va pas se geler tous les deux séparément, hein. En plus, dormir là-dessus avec Sullivan sera toujours plus confortable que dormir là-dessus tout seule. J’vous jure.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyVen 3 Mai - 23:31

Plus présentable que moi ? Non mais attendez, elle m’a bien regardé ? Ce n'est pas un peu de boue sur la figure qui va dénaturer ma plastique de rêve voyez vous, ni quelques cernes sous les yeux. Je m'inquiétais plutôt pour elle, parce que c'est bien connu que les meufs se tartinent de produits de beauté. Il ne faudrait pas que la princesse se transforme en vilain crapaud, ce serait con pour sa réputation. Et puis je me concentre à nouveau sur mon avant-bras marron, sur ces putains de malades qui m'ont coursé -j'espère pour eux qu'ils sont bien payés-, sur cette salope ridée qui me rit à la gueule. J'ai les gencives qui me grattent au moment où je perçois une voix féminine. « Quoi ? » Je tourne mon visage vers elle, comme surpris de trouver une autre personne dans la pièce. J’étais tellement occupé à pester contre l’autre mémé que je l’avais presque oubliée. Elle a de la suite dans les idées la gonzesse, en même temps je la vois trembler comme une feuille sous les draps tâchés de moisi de la vieille peau, et je me dis que c’est plutôt une bonne idée. J’veux même pas connaître l’origine de ces marques de saleté, mais je suis à peu près certain qu’on n’est pas les premiers à être enfermés dans cette cellule. Si ça s’trouve ce château abritait un club de sado-masochisme au sous-sol avant notre arrivée, ouais j’imagine bien la vieille avec un string en cuir et un fouet entre les mains. Ark, elle a le don de me refroidir. Mais elle, elle va peut-être me réchauffer. Ouais genre, c’est obligé. Je me m’introduis à côté de ma nouvelle partenaire nocturne sans retirer mon jean, tournant mon corps vers elle en faisant reposer ma tête sur mon bras tendu. Attendez, quand est-ce qu'elle a changé ses vêtements ? Et vous n'auriez pas pu me prévenir bande de bâtards ? Je la fixe un court instant de mon regard bleu toujours teinté de jaune, genre j’vais t’emballer et tu vas rien capter à la vie, mais à la place je le fais légèrement glisser sur la gauche comme si je matais son oreille. « C’est normal ce truc dans tes cheveux ? » Je ne sais pas si elle s’en rend compte, mais elle a une araignée de la taille de ses seins –c’est-à-dire pas bien grosse- qui va bientôt lui chatouiller le visage. Et puis je me mords la lèvre pour retenir un rire moqueur d’aggraver la situation, parce que si c’est une vraie fille elle ne va sans doute pas apprécier cette intrusion.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 2:21

L’Sullivan se retourne d’un coup vers moi, genre, il avait zappé que j’étais là. Pas de problème mon grand. On parle beaucoup du QI limite négatif d’Absinthe, mais on parle pas de celui de Sullivan, parce qu’il a pas l’air brillant non plus le garçon. Enfin, je dis ça, je dis rien. Ou alors, ça le choque carrément, que je lui demande de pioncer avec moi. Je sais pas, c’était presque même logique, dans ma tête, et puis, ça va, c’est pas comme s’il était dégueulasse, le Sullivan (enfin, physiquement, parce qu’en réalité, là, cette nuit, il est plutôt dégueulasse avec la boue, vous comprenez) bref. Il entre dans le lit, avec son jean et tout, je le regarde, genre, t’es pas sérieux mec. « tu comptes vraiment dormir habillé ? » je sais pas, c’est bizarre. Genre, imaginez qu’il dorme tout le temps à moitié habillé, comme ça. Ca lui donne un petit côté dégueulasse en plus. Il me regarde. Moi je regarde la tache de boue sur sa tronche. Ouais, non. On va pas pouvoir dormir tous les deux, s’il va pas se laver la gueule illico. En plus, il a des yeux bizarres. J’allais le lui faire remarquer (pas ses yeux hein, on s’en fout un peu, la boue) mais il bouge un peu, limite, j’me demande ce qu’il va faire, genre, me sniffer les cheveux ou bien. Et là, il me parle d’un truc. Dans mes cheveux. Je me mordille la lèvre, genre, sans trop savoir quoi faire, là. « Qu’est-ce que t’attends ? » parce qu’à le regarder comme ça, à se retenir de rire, ça m’gave, sérieux. « Tu me l’enlèves ! » c’est même pas une question, en fait, mais un ordre. Faut pas déconner, j’sais pas ce que j’ai dans les cheveux, et je sais pas si j’ai envie de le savoir, en tout cas, j’ai pas envie de le toucher, imaginez, c’est tout dégueulasse, genre, une limace. Même si je sais pas ce qu’une limace ferait par là. Yurk. J’ai pas envie d’avoir les doigts tout dégueulasses tout gluants tout collants, j’préfère laisser ça à Sullivan. « BON TU TE BOUGES ! » je sais pas, j’ai pas franchement envie que la chose me tombe sur la gueule. Je préfère rester dans l’ignorance, voilà.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 3:12

Elle est vraiment pressée la nana. J’aime pas qu’on me donne des ordres, et ce soir je trouve ça encore plus énervant qu’à l’accoutumée. Alors je ne lève pas le petit doigt tout de suite, me contentant de hausser un sourcil du genre ‘tu t’es cru où là, j’suis pas ton caniche’. Mais elle panique carrément, et même si j’ai plutôt envie de lui coller une tarte pour calmer son impolitesse, je tente d’éloigner la bestiole des cheveux de la folle du cul d’une pichnette. Sauf que je rate complètement mon coup, parce qu’elle atterrit sur le front de Fauve. Cette araignée me casse sérieusement les couilles, à se carapater sur la tête de la brune, attends elle se croit où celle-là ? Ça m’agace, cette putain de bête à huit pattes déclenche la coloration totale de mes iris. Alors, dans un geste rageur, je l’écrase avec la paume de ma main sur le crâne de sa victime. Je trouve ça parfaitement normal sur le moment, parce que franchement il est clair que cette connasse me narguait, mais avec une seconde de recul et en observant le cadavre de l’araignée sur la gueule de Fauve, ça me fait rire. Bon, j’suis plus très sûr que me désaper soit très utile pour le moment, mais j’enlève quand même mon froc parce qu’il me colle à la peau et que je trouve ça dégueulasse. Ils auraient au moins pu me filer un de mes pantalons de marque ces connards. En plus elle a maté ma gueule d’un œil bizarre, et alors qu’elle est encore sans doute en état de choc, j’enchaîne. « Y’a quoi avec ma gueule ? » Je demande quand même, histoire d’être sûr que je n’ai pas une pustule géante qui vient gâcher le paysage. Je me suis roulé dans des trucs bizarres depuis le début de l’aventure, ce bosquet est particulièrement vicieux. Et puis je viens de me rendre compte que j’aurais pas dû formuler ma question comme ça, parce qu’il y a une chance sur deux pour qu’elle me balance une ou deux saloperies bien senties. Et puis y’a un truc qui me travaille depuis le début de cette aventure, alors pendant que j’y suis j’en profite pour enfoncer le clou. « Ton addiction au cul, c’est une maladie contre laquelle tu peux rien faire ou bien … ? » Croyez-le ou non, je suis tout à fait sérieux. L’hypersexualité, c’est pas un truc cool honnêtement. Nous les mecs on a tout le temps envie de baiser, mais ça nous empêche pas de vivre tu vois. « Tu sais j’suis à peu près certain que le petit Nicola est bien intéressé, si ce bâtard de boutonneux n’avait pas tout fait foirer … » Oups, est-ce que je viendrais de désigner le coupable sans le vouloir –vous y croyez ?-. « … sauf qu’il est puceau tu comprends, il faut le bousculer un peu. » Limite je deviens un site de rencontres à moi tout seul. Enfin de rencontres … Je dis ça joliment pour ne pas choquer le jeune public. Peut-être que j’essaie de diriger la tête chercheuse de plan cul de Fauve pour éviter que ce morveux ne s’attaque à ma partenaire, qui sait ? Non parce que la dernière chose dont j’ai besoin, c’est d’une Ragnarok qui rêve du prince charmant. Et puis ça me paraît évident que c’est pas un prince charmant le nabot, avec sa paire de fesses au menton il est destiné à faire du mal à ses meufs.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 3:42

Je vais le tuer, ce gars. Ca confirme ce que je disais à Maia au prime. Si on ne baise pas, on se mettra sur la gueule. Je reste quelques secondes muettes, les yeux écarquillés, genre « oh mon dieu qu’est-ce qu’il vient de se passer » et je me dis que ce serait con d’essayer de mettre fin à la vie de sullivan maintenant, parce que ça arrangerait carrément pas mes affaires avec la vieille pétasse. « T’es… plus con encore qu’Absinthe, c’est pas possible. » je reste calme, je sais pas trop comment, le choque, mettons. Moi, je ne pensais pas qu’on pouvait trouver plus arriéré qu’elle, vous savez, mais, hm. Il m’demande le problème avec sa gueule. « Je sais pas, t’es difforme, laid quoi. » j’hausse les épaules, genre, j’y peux rien si t’es aussi beau qu’un rat. Ouais, bon, c’est pas franchement vrai, mais merde. « Non mais, t’as de la boue. Allez dégage ! » Mais il bouge pas, je lui donne un ou deux coups de pieds, genre, j’suis sérieuse, mais il bouge pas son cul, alors, on va encore dire que je suis en manque, mais je me mets sur lui, c’est de sa faute, et je sors du lit. Enfin du lit. De la chose. Je préfère appeler ça une chose, à défaut de savoir de quoi il s’agit vraiment. Je sors un miroir de mon sac, j’me plante devant le lavabo. Croyez pas non plus que je vais rester avec un cadavre sur la gueule hyper longtemps. J’enlève la « chose » (pas le l’espèce de lit, cette fois, le cadavre d’araignée carrément dégueulasse) de mon front, et j’essaye de nettoyer avec l’eau gelée, et ça me fait chier d’être là. Et Sullivan l’ouvre, j’me retourne, genre, tu te fous de ma gueule. « Ouais, parce qu’un mec qui aime baiser, c’est cool, mais une meuf, ça y est, elle est malade. » ça m’donne envie de le frapper. Ou de lui balancer un truc à la face, genre, qu’il ait mal. Mais j’ai que mon miroir, et j’ai pas franchement envie de le casser. J’aime pas les mecs. Tous des cons. J’aime pas Sullivan. Un vrai con. Il m’parle de Nicola. J’ai pas franchement envie de me rappeler de ce moment, voyez, c’est pas franchement valorisant, je suis à deux doigts d’être encore mal polie avec lui, mais, il m’parle d’un bâtard boutonneux, celui qui a tout fait foirer. J’hausse un sourcil. « Attends, c’est qui l’boutonneux ? » que j’sache qui j’vais castrer à vie. « Il est puceau ? T’es sérieux ? » Merde. Ca change tout, ça. J’ai pas envie de me faire un puceau. Je sais pas, c’est trop bizarre. En plus, ça vaut pas le coup que je retente, après la scène du lac, y’a pas plus foutu comme situation. C’est mort quoi. J’me rassois sur le lit, genre, j’ai après la plus mauvaise nouvelle au monde.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 4:35

Non mais honnêtement, vous ne pensiez pas que j’allais épargner la folle du cul parce qu’elle a proposé de baiser, si ? Ses limites à elle, je ne les connais pas encore, et il me semble qu’être enfermé ici pendant quatre jours est une opportunité dont j’aurais à peine pu rêver pour les tester. Certes, le dernier quartier me fait encore faire des choses complètement insensées comme écraser une araignée sur la tête d’une nana prête à écarter les jambes –limite je me transforme en l’autre excité du bulbe-, mais j’ai suffisamment retrouvé mes esprits pour me focaliser sur le jeu. J’aurais pu attendre le lendemain c’est vrai, parce que je ne vais pas manquer de temps pour pouvoir la pousser à bout, mais mes gênes de gagnant surpassent mes hormones et font passer toute considération sexuelle au second plan. Et puis l’autre là, elle m’informe que j’ai de la boue sur la gueule. Sérieux ? Je fais glisser mes doigts sur mon visage, constatant qu’elle dit vrai avec une petite grimace pendant qu’elle me file des coups de pieds. Ca va wow, y’a que des folles dans ce château ou quoi ? Je me redresse en tendant l’oreille, laissant mon regard errer sur la blatte qui se fraye un chemin entre les pierres froides. « Non c’est pas cool, j’appelle ça des chiens galeux. » Ne me regardez pas comme ça, j’ai attendu trois jours avant de songer à me faire une fille ici. « Et puis y’a des mecs atteints du même syndrome, j’dis pas le contraire. Mais je crois que j’ai pas entendu une conversation où tu n’prononçais pas le mot ‘cul’, ‘baiser’ ou ‘manque’. C’est tout. » C’est pas vrai ? Si c’est vrai, elle se plaint constamment qu’elle n’a pas pu s’envoyer en l’air avec un mâle du château. Alors je veux bien qu’on le signale une fois, comme moi au Tigre, mais je ne vais pas non plus pleurer mon malheur auprès de tous les candidats dans l’espoir que l’un d’eux se dévoue. Si ça s’trouve elle n’est même pas consciente d’avoir un problème la pauvre, ça doit pourtant lui pourrir la vie. Je suis sûr qu’elle est incapable d’aller acheter le pain sans avoir envie de se taper le boulanger. J’attrape son miroir entre ses doigts, m’approchant à mon tour du lavabo pour essuyer cette foutue trace qui colle à ma joue. Dégueulasse, et vous n’croyez pas que ces bouseux de la production auraient pu me le signaler ? Je remarque par la même occasion que mes iris sont bleus à 90%, et si personne ne vient me faire chier je peux me déclarer en fin de crise. « Calliste. » Je réponds à sa question en ravalant un sourire, genre j’suis pas hyper content de te balancer le prénom de ton bourreau en pleine face. Alors que oui, je le suis, surtout après le sale coup qu’il m’a fait ce soir. Et quand c’est pour des occasions comme ça, je me souviens très bien des identités de chacun. « Tu sais le gars fringué comme un clown que j’ai failli démonter pendant le prime. » C’est vrai qu’avec la première partie de cette phrase ça aurait pu englober pas mal de candidats, dont Cosby (Judicaël), au summum du mauvais goût vestimentaire. Le mec il s’est levé ce matin en se disant : ‘tiens, et si je prenais tous les trucs les plus moches que les candidats ont amenés pour les enfiler ? Ouais, quelle bonne idée !’ Parce qu’il est impossible que tout ça lui appartienne, ou alors il faut l’interner tout de suite le mec, pour agression visuelle volontaire. Une fois mon visage nettoyé je m’assois à côté de Fauve, poussant doucement son épaule avec la mienne pour la réconforter. « Oh tu sais ça peut être pas mal un puceau, tu peux lui faire faire n’importe quoi en lui assurant que c’est tout à fait normal. » C’est vrai quoi, j’ai déjà essayé et ça a super bien fonctionné. Elle peut prendre un pied d’enfer si elle fait ça correctement. Après c'est sûr que ça risque aussi d’être un peu chiant de tout lui expliquer. Ceci est un sein mon petit, un sein. « Et puis t’as pas besoin de t’occuper de lui trop longtemps, genre au bout de deux minutes il est content le gars. » Je tourne mon visage pour guetter l’évolution de sa soudaine dépression. « Sinon ben ... t'as jamais essayé avec une autre gonzesse ? » Non je ne suis pas en train de fantasmer, j'essaie simplement de lui donner quelques conseils à la pauvre fille, parce qu'elle a l'air complètement dévastée.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 7:41

Y’a que moi qui trouve ça marrant, un loup garou qui parle de chiens galeux ? enfin, je sais pas. Enfin bref. Moi, j’appelle ça des gens qui font ce qui veulent. Enfin. Je vois pas le problème. Et vas-y qu’il parle de syndrome, mais va falloir qu’il se calme le gars hein, on a le droit de vouloir baiser bordel. Je lève les yeux au ciel, genre, excédée, vous voulez. « Ah ouais, donc c’est vrai, t’es vraiment un emmerdeur. » je sais pas, c’est vrai que tout le monde dit ça, mais bon, je me disais que j’étais pas tombée sur le pire des candidats non plus, genre, ça aurait pu être Ange, vous voyez, où la meuf à la face de bébé écrasé. « Ça va, c’est pas de ma faute si t’as toujours rien fait avec Amarok hein. » j’hausse les épaules, genre, faut pas t'en prendre à moi pour ça. L’innocence incarnée, je vous promets. « Tout le monde sait que tu veux te la cogner. » ou alors, c’est dans ma tête, je sais pas trop. Enfin, faut pas déconner, vu les crises qu’il peut faire dès qu’un type la regarde, hein, monsieur est frustré, voilà tout. « C’est con, parce qu’elle te kiffe pas, elle. » ouuh. Le pire, c’est que c’est vrai, elle me l’a dit la semaine dernière. Enfin. L’enfoiré que je vais castrer à ma sortie de cette cellule s’appelle donc Calliste. Je sais même pas qui c’est. On a pas du en parler de lui, avec Maia et Cordélia. Le gars fringué comme un clown ? Ouais, non, je vois pas. A vrai dire, j’ai même pas capté contre qui il en avait, lors du prime, Sullivan. Je sais pas, faut dire que j’ai pas passé ma soirée à le fixer, j’aurais peut-être dû. Il revient s’assoir à côté de moi, et enchaîne sur le petit Nicola. « Tu rigoles j’espère, c’est nul, un puceau, encore plus si ça dure deux minutes ! » enfin, merde, si je veux coucher, c’est pas juste pour coucher mais pour y prendre un peu de plaisir quoi. Et je sais pas trop, mais du coup, je doute que Nicola soit un bon coup. Ca casse large mon envie, vous comprenez. Et là, il m’parle de meuf. SERIEUX MEC. SERIEUX. « Mais t’es carrément dégueulasse ! Déjà que je flippe de dormir avec elle ! Tu te rends pas compte, tu crois qu’on est obligé de dormir dans le même lit que nos binômes ? Je vais pas pouvoir, elle va vouloir me tripoter partout là, c’est carrément immonde ! » je grimace, encore, et encore, parce que, je sais pas, je trouve ça vraiment crade, et puis, je m’éloigne du type, j’me fous limite à l’opposé du lit, comme s’il avait dit la chose la plus abominable du monde. Il a vraiment un problème, ce type hein. Yurk.


tu as trouvé ce diamant derrière une brique abîmée dans les oubliettes.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 11:20

Elle ose parler de ma partenaire. Moi qui pensais être sorti de ma phase critique, voilà que la folle du cul évoque la gamine. Genre, je veux me la cogner, mais elle n’est pas bien pour parler comme ça cette conne ? Dommage, je l'aimais bien. Les gens de ce château m’exaspèrent tous les jours de leur ignorance concernant ma race, ces pauvres abrutis auraient au moins pu se renseigner, histoire de ne pas s’étonner de finir avec un bras en moins. Faut que je me calme, alors je préfère lui parler du puceau là, ils verront tous un jour que j’ai raison, quand il essaiera de tremper son biscuit et qu’il se mettra à pleurer parce que personne ne lui a appris comment faire. Je devrais peut-être me dévouer en fait, non ? Il faut être altruiste dans la vie, c’est ce que ma sœur m’a toujours répété. ‘Va vers les autres Sulli, aide les autres.’ Quel conseil de merde … Je vais vers les autres, mais ils ne comprennent rien à rien ces imbéciles. RIEN. Y’en a marre de ces gens qui se vexent toutes les deux secondes. La meuf elle me fait limite comprendre que je suis un laideron –la pauvre est sûrement atteinte de myopie sévère-, elle me traite comme un chien –et non j’en suis pas un- pour que je lui enlève sa bestiole, elle ose me comparer à la meuf la plus demeurée que la terre ait jamais portée, elle me fout des coups de pied dans la gueule, elle me parle mal de ma partenaire, elle me traite de dégueulasse parce que j’évoque des lesbiennes. Et moi, je le prends comment tout ça ? Avec un PUTAIN de SOURIRE de MERDE. Et après on dit que je suis un connard, franchement faut balayer devant sa porte les gars. Une fille elle a le droit de bouder toutes les deux secondes, mais moi j’ai pas le droit de balancer la vérité en pleine face ? Ça commence sérieusement à me faire chier cette émission. S’ils veulent que je me mette en mode « bâtard de première » sans l’option « emmerdeur sympathique », y’a pas de problème, je suis tout disposé à le faire dès ce soir. Y’a que le Tigre qui a montré un peu d’humour de soi dans ce putain de château, est-ce que c’est vraiment trop demandé ? Ok, je crois que j’ai encore quelques heures devant moi avant que la lune arrête de jouer avec mes nerfs, j’ai le visage qui me démange sérieusement. Qu’elle se barre à l’autre bout du lit, de toute façon j’veux pas y toucher. Si elle veut s’énerver, autant qu’elle ait une bonne raison de le faire. Et pour ça je connais un super moyen : ouvrir ma gueule. « C’est dommage, pourtant on dirait bien que c’est la seule qui est prête à te baiser. Va falloir revoir tes attentes à la baisse ma jolie, sur un malentendu tu peux peut-être choper le travelo. » Elle doit probablement se demander ce que lui vaut l'honneur de ce changement de comportement soudain, mais vaut mieux pas chercher ce qui se passe dans ma tête aujourd'hui. J'en ai juste ma claque des gens qui râlent, je veux des gens qui sautillent, qui rient, qui racontent des conneries. Et je me lève pour rejoindre mon lit douillet, me glissant sous les draps pourris en lui tournant le dos. En fait je suis encore plus énervé parce que je viens de dire un truc dégueulasse sur le travelo, alors qu’il ne le méritait pas. C’est de sa faute à elle tout ça, elle a parlé de la gamine. « Gèle-toi bien le cul, parce que c’est pas tes nichons qui vont te tenir chaud. »
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 4 Mai - 12:40

Ok, ok, je crois vraiment que les candidats de cette émission sont tous bidons. Genre, entre tous les cons, y’a Sullivan, susceptible comme pas possible. Ça va, ce n’était pas méchant. Enfin, je ne crois pas. Enfin, ce n’est pas franchement ce que je voulais. Carrément pas. Généralement, dans les situations comme ça, je me tire. C’est pas que je suis lâche (si beaucoup) mais les embrouilles, tout ça, honnêtement, ça me fait chier. Je préfère attendre genre, quelques jours (voire des mois) histoire que tout soit … hm, oublié. Sauf que là, on va devoir rester ensemble jusqu’à mardi, vous comprenez. Si c’est pour qu’il y ait une ambiance de merde jusqu’à ça, ça va quoi. Ca me tente pas du tout. Je suis encore sous le choc du « c’est la seule qui est prête à te baiser » parce que, au fond, j’crois qu’il a raison, et ça me fait un peu flipper, parce que, merde, j’suis pas habituée à ça. Je reste genre, dix minutes à faire la gueule, dix autres à me dire que cette émission me fait chier, et dix autres à me dire que je me gèle sérieux. Et genre, cinq supplémentaires pour réaliser que j’suis vraiment une grosse égoiste, et que j’ai sans doute vraiment vexé Sullivan. Enfin, les minutes, c’est approximatif hein. J’ai une notion du temps pourrie. Ca s’trouve, ça fait en tout seulement deux minutes. Ou une heure. J’en sais strictement rien, en fait. Je crois que je culpabilise. Yurk. Parfois, j’aimerai franchement être un espèce de robot, vous voyez, histoire de ne rien ressentir de chiant, comme les remords, voilà. En plus, j’le connais pas, ce type, ça m’énerve de regretter ce que j’ai pu lui dire, d’autant plus qu’à mes yeux, y’avait rien de si méchant. Mais, vu sa réaction, j’imagine qu’il fallait pas parler d’Amarok. Je sais pas trop pourquoi. En plus, ça m’énerve, le silence qu’il y a, depuis sa dernière phrase qui parlait de mes nichons. Enfin du peu que j’ai.
Ca m’énerve, ça m’énerve. En fait, je dois être une fausse méchante, je sais pas trop. J’hésite, un petit moment, et puis, je me lève pour m’asseoir sur son lit. J’pense pas qu’il dorme déjà. Je sais pas quoi faire. Quand on a l’habitude de se barrer dès que y’a des emmerdes, comprenez, c’est vachement compliqué de savoir comment s’y prendre dans des situations pareilles. Quoi qu’à la limite, j’pourrais m’endormir, genre, l’air de rien, mais j’y arriverai sans doute pas. Putain. « Tu dors pas déjà, quand même. Je voulais pas que t’énerver, tu sais, c’était pas méchant, et puis… » non mais sérieux, ne me dîtes pas qu’il va falloir que je m’excuse pour un truc aussi bête, hein ? Et puis, je comprends pas ce qui lui a pris, sérieux. C’était pour rire. Ne me dîtes pas qu’il aime déjà beaucoup cette fille. Enfin, en amitié, ou je sais pas trop quoi. Ca fait à peine une semaine qu’ils se connaissent, ce serait pas possible. On peut pas s’attacher autant aussi rapidement. Donc, je ne comprends pas. Mes pieds décollent du sol et mes jambes s’allongent sur le lit. Putain, en plus, il fait tout noir. Ca l’saoule, voilà. « Et puis, on devait dormir ensemble, tu te rappelles. » merde, je me rends compte que je vais encore passer pour la salope, mais, je vous jure, je pensais même pas à ça. Enfin. On va pas s’mentir, maintenant, là, ça y est, j’y repense. Hm. Mais à la base non. C’était … j’en sais rien. Genre, pour rire. Même si c’est pas vraiment drôle. Sérieux, s’il me vire de son lit, j’crois que je vais me mettre à chialer. Enfin. J’espère pas. Mais ça me gaverait.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyDim 5 Mai - 0:19

J’ai beau essayé, je n’arrive absolument pas à m’endormir. Et pourtant, je peux pioncer comme un bébé n’importe où, dans n’importe quelle situation. J’ignore si c’est parce que je peux sentir le regard de ma colocataire dans mon dos ou si c’est à cause de la lune. C’est peut-être aussi que je garde mes yeux grands ouverts, fixés sur le mur en me traitant d’idiot. Je fais quoi là, je boude ? Sérieusement ? Il y a trois périodes dans le mois où je suis pire qu’une femme enceinte, et bordel, qu’est-ce que c’est chiant une femme enceinte … Tout ça pour te pondre un chiard qui va se coller dans tes pattes le reste de ta misérable vie. En plus c’est moi qui suis censé la pousser à bout pas le contraire, c’est quoi ce merdier. Mais bon, en même temps elle a évoqué ma partenaire, et je crois qu’à partir de ce moment-là le reste n’avait plus d’importance. Elle aurait pu enlever son débardeur en penchant la tête en arrière, je l’aurais superbement ignorée en me blottissant dans mes draps râpeux. Parler de la gamine c’est comme parler de ma sœur, c’est comme si t’allais voir le Tigre en lui disant ‘eh, pourquoi tu te tapes pas blondie, ça s’voit que t’en crève d’envie’. Et si vous pensez que je l’aurais peut-être déjà fait s’il ne m’inspirait pas un minimum de sympathie, vous vous plantez. Ca constitue l’une des limites que je n’aurais probablement jamais franchies, même si je ne me serais pas privé de quelques sous-entendus pour guetter sa réaction. Mais ça n’aurait pas été par pure méchanceté, ça aurait été dans un but bien précis. Bref, de toute façon je sais qu’elle va revenir en rampant. Ouais, et pas seulement parce que je suis un type irrésistible. Finalement elle et moi on se ressemble, et à sa place je serais en train de me ronger les sangs en réalisant que j’ai probablement été trop loin. Et j’ai raison, parce qu’elle s’approche silencieusement de mon lit avant de s’excuser. Enfin, c’est comme ça que je l’interprète, parce que je m’y prends à peu près de la même façon. J’ai bien envie de la faire poireauter un p’tit peu, genre j’entends absolument rien de ce que tu dis, parce qu’assurément ça l’emmerderait. Mais je me dis qu’on peut bien faire une pause, et puis ce soir il est évident que je n’arriverai à rien. Alors je me tourne pour allonger mon dos sur le sol, les yeux rivés sur le plafond. « Une partenaire c’est pas juste une meuf comme les autres. C’est celle avec laquelle t’as pas le droit de tricher ou de mentir. La seule personne dans ce putain de jeu à qui tu peux faire entièrement confiance. » Et dans une émission comme celle-là, c’est pas donné à tous les coins de rue. Tu dois te méfier de tout le monde comme de la peste, alors je prends soin du cadeau de la vieille peau. Pour moi la question ne s’est pas posée : la gamine et moi, c’est à la vie à la mort. « Si tu merdes, elle te pardonne. Si t’es mal, elle te soutient. Et vice versa. » Ouais bon, ça s’est plutôt passé à sens unique pour le moment, mais on ne va pas non plus épiloguer. Et ce sera pareil avec tous les partenaires que cette vieille peau pourrait me balancer. Si demain elle décide que le travelo remplace Ragnarok, il deviendra intouchable à son tour, et j’imagine que c’est le même schéma avec tous les loups de ce château –qu’elle ne s’amuse pas quand même, à me faire un coup pareil-. En fait Fauve n’en a sûrement rien à foutre de tout ce que je lui raconte, mais passons, elle a quand même le droit de savoir où se situe ma zone rouge, histoire de ne pas mettre encore les pieds en plein dedans. D’un autre côté je lui offre la meilleure façon de m’agacer, et je ne suis pas certain que ce soit une idée très judicieuse. J’attrape le drap de ma main gauche pour le soulever, une invitation silencieuse à me rejoindre. « De toute façon ils sont très bien tes seins. » Je lorgne sa poitrine comme si c’était parfaitement normal avant de relever la tête. « Pendant les duels ce sera sûrement un avantage. Je suis sûr que la demeurée est capable de s’étouffer avec si elle tombe à plat ventre. » J’esquisse un sourire en imaginant la pauvre fille dans cette situation, qui ne me semble pas si invraisemblable que ça étant donné sa prestation dans le lac. Tout ce que j’espère pour elle, c’est qu’elle cache vraiment bien son jeu. « Et puis si ces mecs veulent pas baiser avec toi, c'est parce qu'il y a trois gays ... » L'ado boutonneux (Calliste), le mec chelou avec ses pandas (Bo) et le travelo (Ange). « ... deux puceaux ... » L'excité du bulbe (Serafin) et le nabot (Nicola). « ... un mec qui porte une culotte de chasteté ... » Le tigre (Tyger), franchement si j'étais elle j'essaierai même pas, vu comment blondie fusille la demeurée du regard quand elle lui balance sa paire de nibards sous le nez. « ... et un gars t'es même pas sûr qu'il puisse baiser. » Le vampire (Keegan). « Ça réduit forcément ton champ d'action. » C’est évident pourtant, non ? Et si avec ça elle n'est pas rassurée, je ne sais pas ce qu'il faut faire.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyDim 5 Mai - 5:11

Silence, silence, silence. C’est drôle comme j’ai horreur du silence, déjà en général, mais là, c’est pire. Je sais pas, je trouve ça dérangeant. Finalement, il se retourne, ce qui est déjà un bon signe, enfin, j’imagine. Et il commence à parler. Rassurant. Parce que, s’il avait décidé de ne plus m’adresser la parole, ça aurait été pire pour nous deux, parce que je suis capable de faire la conversation pour deux hyper longtemps, quand je me lance, hm. Bref, il me parle donc de sa partenaire. J’écoute, silencieuse, parce qu’honnêtement, je pense que ce serait plutôt mal vu de faire autrement. Je me rends compte que je ne vois pas du tout les choses comme lui. Enfin. Disons que je n’y ai pas franchement réfléchis. Enfin. C’est vache de dire ça, mais c’est vrai que pour l’instant, j’en ai un peu rien à battre d’Artémis, partenaire ou non. Limite, je préfèrerais me bastonner seule. « Je crois que tu prends le jeu trop au sérieux. Enfin. Ça reste un jeu, rien de plus. » Ou alors, c’est moi qui prend le jeu pas suffisamment au sérieux. C’est possible aussi. Je prends peu de choses au sérieux, c’est vrai. Sauf la protection des moches ou l’inégalité homme/femme, mais ça n’a pas grand-chose à voir. Enfin. Je ne me suis jamais posée de questions à propos de la relation que je devais entretenir avec Artémis. Je sais pas, on dort ensemble, on se bat ensemble, je ferai, j’imagine, de mon mieux pour qu’elle s’en sorte bien lors des duels, histoire qu’on ne perde pas, et basta. Franchement, l’idée de la « soutenir » si elle se met à déprimer pour je ne sais pas quelle raison, j’sais pas trop. Limite, si je la vois pleurer, je crois que je me casse vite fait, genre, j’ai rien vu. Je sais pas. Je dois être une horrible partenaire. Ou une horrible personne. Ou les deux. Enfin. C’est pas mon amie, comprenez. Encore, Maia ou Cordélia qui se mettent à aller mal, là, à la limite. Mais bon. Il soulève un peu le drap, et faut pas me le dire deux fois pour que je me faufile sous le drap, contre lui. Genre, on se connait depuis longtemps, alors qu’en fait, pas du tout. Je ris un peu, face à sa remarque sur mes seins. « Tu rigoles, ils sont vraiment minuscules. Je les ferais refaire, un jour. » quand je serais friquée. Donc dans longtemps, genre, hyper longtemps. Et, puis, je ris encore plus lorsqu’il parle d’Absinthe. C’est clair que pour elle, c’est pas donné hein. Et il me parle des types de ce jeu. Ah, ouais, sympa d’enfoncer le couteau dans la plaie et d’me rappeler que personne veut de moi. Les trois gays. Bo, déjà. Ange. Je sais pas trop qui est le troisième. Les deux puceaux. Nicola. Le type dont il me parlait, là ? Le Calliste ? Et celui qui a une culotte de chasteté, aucune idée. Et le gars qu’on sait pas trop s’il peut encore baiser, le vampire, j’imagine. Je sais pas son nom. « Ce serait plus simple si tu m’donnais les noms, tu vois. Quant au dernier, de toutes manières, il m’intéresse pas franchement, enfin, tu t’imagines te faire un cadavre toi ? » je sais pas si y’a que moi qui pense uniquement au fait qu’ils ne respirent plus, en fait, apparemment, ça gêne pas trop Amarok, donc y’a peut-être moi que ça dérange. Je me resserre un peu plus contre lui, parce que, même comme ça, il pèle un peu. Et je me dis que Maia, ça doit être pire. Limite, je me demande comment elle est supposée parvenir à dormir là-haut. « Il en reste que quatre, donc. » bah ouais, je les ai compté les types, lors du premier prime, vous croyez quoi. « Trois, en fait, je crois que ce n’est pas la peine de compter Ecko, personne l’a vu, le type. » C’est le coup, il a jamais trouvé l’entrée du château. Ouais non, peut-être pas. Ou alors, il s’est fait bouffé par la vieille salope. Je ne sais pas si les fées mangent les gens. Pourquoi pas. Yurk. Ce serait dégueulasse, en fait. Faut que j’arrête de penser à des trucs bizarres moi sérieux. « Et on baise pas. Enfin. On ne baisera pas, j’imagine. Ça fait deux restants. » ouais, donc, c’est carrément déprimant, voilà.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyDim 5 Mai - 10:13

Ce n’est pas vraiment le jeu que je prends au sérieux, plutôt les relations humaines. Ce n’est pas comme si ça m’éclatait, d’être une espèce de mec flippant près à dégommer tous ceux qui touchent un cheveu des gens qu’on lui confie. Sœur, cousins, partenaire, c’est du pareil au même. Elle n’a pas l’air de piger mon point de vue mais au moins elle ne me traite pas de gars bizarre, et c’est déjà ça. Je l’accueille dans mon lit super confortable avant de rabattre le drap sur nous, recommençant à loucher sur sa poitrine. Ce n’est pas de ma faute, c’est elle qui en parle. J’ai bien envie de lui dire que ce serait une connerie de passer sur le billard, qu’elle n’a qu’à regarder le nez de bobonne pour le comprendre, mais je trouve que j’ai fait assez de compliments pour la soirée et j’ai bien peur que ça finisse par m’étouffer. « Comme si je connaissais les prénoms de tous ces pauvres types. » En fait je raconte n’importe quoi, c’est Calliste, Ange, Serafin, Nicola, Tyger, Keegan et … y’en a bien un qui m’échappe mais j’ai une excellente mémoire des noms même si j’affirme le contraire à qui veut bien l’entendre. C’est juste que je trouve ça plus amusant de les appeler ‘demeuré’ ou ‘nabot’. Mais ce petit secret, je ne le partagerai pas avec elle, faut pas poussé mémé dans les orties non plus. La pauvre mémé. Et ça me fait penser à la vieille peau. Et ça m’énerve. « Ouais non, des cadavres j’en tripote toute la journée et ça me refroidit un peu quand j’en vois un marcher. » C’est le cas de le dire. D’ailleurs, je me rends compte que je n’ai aucune idée de ce que font tous ces candidats pour gagner leur vie, en dehors de participer à des émissions violentes. Enfin y’en a bien une vingtaine qui sont encore à l’école, genre la gamine et le nabot. « J’ai toujours les stades de la décomposition dans le cerveau qui me reviennent, et j’ai l’impression que son corps va commencer à pourrir. » Si elle avait envie de baiser, je pense que je viens de calmer ses ardeurs. Pourtant elle se rapproche un peu plus, et je commence à caresser doucement son bras avec ma main gauche pour la réchauffer -ne déboutonnez pas votre pantalon si vite-. Elle fait rapidement le calcul de ses chances de réussite pour choper dans ce château et ça s’annonce plutôt mal, mais en fait je ne l’écoute que d’une oreille distraite, concentré à redessiner la courbe de ses hanches avec mes yeux. Puis mon regard se fixe de nouveau dans le sien, histoire de ne pas me faire surprendre en train de la mater impunément. Ouais c’est vrai, je ne lui ai laissé le choix qu’entre trois loups-garous –dont moi, évidemment-. Entre bêtes poilues on se soutient, bien que personnellement la barbe ça m’emballe pas des masses. Et puis elle fait la moue, genre petit chiot abandonné sur le bord de la route, soupirant à propos du nombre qui se réduit sensiblement si on m’élimine de l’équation. Puisqu’on ne baisera pas, IMAGINE-t-elle. Est-ce que je dois voir la dessous un message subliminal ? En tout cas j’en perçois un, et j’ignore si c’est parce qu’elle est collée à moi et que ça suffit à faire bouillir mon sang déjà brûlant de loup-garou ou si c’est parce qu’elle a vraiment lâché ça sans la moindre innocence. Elle est beaucoup trop près, et son simple souffle sur ma peau nue me rend dingue. Dingue ce n’est pas bon. Surtout pour moi. Surtout maintenant. Je fais remonter ma main le long de son épaule, lentement, guettant sa réaction tandis qu’ils se faufilent un chemin jusqu’au creux de son cou. Je ne l’entends pas hurler au violeur, je ne sens pas de genou s’écraser contre mon entrejambe, alors je glisse mes doigts sur sa nuque pour obliger son visage à se rapprocher du mien et sceller mes lèvres aux siennes. Un désir sournois éveille mes sens et je la fais basculer sur le dos, me laissant envahir par ce feu dévorant qui colore de nouveau mes iris tandis que mes canines mordillent doucement sa lèvre. J’ai envie d’elle, de son corps, de ses mains sur ma peau. Et pourtant, j’écarte mon visage du sien et retire mes doigts de sa nuque pour les plaquer sur le sol, près de sa joue. Je scrute ses yeux clairs et j'espère secrètement qu'elle va me coller une tarte ou me traiter de gros con. Parce que voyez-vous, ça ne me semble pas être une excellente idée pour moi de me laisser emporter par mes ardeurs de loup ce soir. Disons que je risquerais de lui péter une côte de façon totalement involontaire. Et puis elle l'a bien dit non, que je n'étais qu'un laideron ? Frappe moi s'teuplé. « On baisera pas. » Je sais pas vraiment pourquoi je répète ça, probablement pour me convaincre, ou qu'elle reprenne cette bonne résolution en écho.
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Fauve

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyLun 6 Mai - 10:42

Ah, ouais, il fréquente carrément des macchabés, le type. Je sais pas trop ce qu’il fait dans la vie, genre, croque mort, ou médecin légiste qui se tape des autopsies, mais honnêtement, je crois que je préfère ne pas trop savoir, en fait. Déjà, parce que ça m’concerne pas tellement, et que ça m’intéresse pas énormément non plus. Enfin bon. Je peux toujours faire semblant, mais pas ce soir, je sais pas, j’ai pas franchement envie de parler de cadavres, en fait. Soit. Je me rapproche de lui, et je commence à avoir moins froid, grâce à lui et ses caresses, et je suis loin de m’en plaindre. Et j’imagine qu’il est assez d’accord avec moi sur ce point : il me reste très peu de garçons avec qui je peux avoir une chance minime de coucher. Et je fais genre, tout va bien, alors qu’honnêtement, l’envie de baiser me revient aussitôt, ouais, même là, avec Sullivan, même si c’est un loup. Je sais pas, j’ai jamais rien fait avec un loup. J’ai un peu la trouille que ça s’transforme en bête d’un coup, pendant le truc, et honnêtement, moi, les animaux, ça ne m’excite pas franchement. Plutôt l’inverse, ça me fait pas mal flipper, et je trouve ça dégueulasse, voilà. Bref. Je continue à faire genre, tout va bien, même si je n’ai absolument plus froid, parce que je commence même à avoir chaud, genre, chaud. Et j’essaye de continuer à garder l’air « tout va bien », même lorsque sa main quitte mon bras. Je tente de maîtriser ma respiration, mais ça devient franchement plus difficile lorsque mon cœur décide de s’emballer. Roh, pour si peu. Ingrat. Traitre. Maintenant, si je frissonne, je crois pouvoir affirmer de source sûre que le froid est innocent dans cette affaire. Et puis, je continuais de garder l’air cool, genre, tout va bien, lorsque ses doigts filent derrière ma nuque et mes lèvres se retrouvent contre les siennes. Honnêtement, ça ne m’aide pas à éviter d’avoir l’air de la nympho en manque. Pas du tout. Et je crois que mon cœur déraille un peu lorsqu’il me fait basculer sur le dos. Faut me comprendre, pour être dans cet état, ça fait une éternité. Ouais. Une semaine équivaut plus ou moins à une éternité, dans ma tête. Et je ne sais pas s’il se rend compte de ce que je peux ressentir, avec ses canines insistant doucement sur mes lèvres. Peut-être que non, parce qu’il s’écarte un peu. Dommage, je serais bien restée comme ça un peu plus longtemps. On baisera pas, il dit. « On baisera pas. » je répète, en un souffle, comme un semblant d’accord, presque automatiquement, j’ai bien l’impression que c’est ce qu’il veut m’entendre dire. J’entends les mots, sans vraiment les écouter, en fait. Je les comprends plus ou moins, c’est certain –je suis pas encore demeurée au point d’Absinthe- mais, séparément, seulement, je crois. Ce n’est pas une phrase, juste des mots, voilà. En tout cas, mon cerveau refuse de bosser (comme d’habitude ahem) et de les relier pour en faire quelque chose de plus cohérant. Je vais encore passer pour la grosse salope en manque, si je dis que je n’y retiens que le mot « baisera ». On va dire que ce n’est pas de ma faute. Un tri de mon cerveau, voilà, moi, je n’y suis pour rien. Donc, je n’y suis clairement pour rien, si mes mains se posent au bas de son dos, à la limite de l’unique tissu qu’il porte. Je n’y suis sans doute pour rien non plus, si elles remontent du bout des doigts (plutôt des ongles, en fait, mais bon) jusqu’à sa nuque. Ses mots prononcés plus tôt me restent en tête, on baisera pas. Ils font sens, vraiment sens, maintenant, c'est peut-être un peu tard, je la refuse, sa phrase, j’en veux pas. Et s’il dit vrai ? Je sais pas. Il peut dire vrai. Il peut s’amuser, et me laisser tomber, au dernier moment, vraiment, le dernier moment. En me prévenant quand même, qu’on ne baisera pas. Sachant que je serais sans doute incapable d’écouter réellement. Je crois que je suis un peu paranoïaque, quand il s’agit des hommes. Je sais pas trop. J’ai du mal. A avoir suffisamment confiance pour certaines choses. Ou à me laisser faire pour d’autres. De toutes manières, on ne peut pas avoir confiance aux autres candidats, Sullivan l’a dit lui-même, on va dire que c’est pour ça, que je flippe de me faire entuber comme la dernière des connes, parce que c’est un candidat, et pas parce qu’il a un pénis entre les jambes. C’est que j’ai l’impression d’être une gosse à noël, à qui on vient d’offrir le meilleur cadeau au monde. J’ai l’impression d’être cette gosse qui flippe qu’on le lui enlève aussitôt. Ça doit être quelque chose comme ça, ouais. Ça m’énerve presque, alors, je profite de cette instant où il semble (quoi que je dirais qu’il fait plutôt semblant, hein) hésiter un peu, pour prendre le contrôle, disons, c’est plus rassurant, et j’inverse les choses en me positionnant au-dessus de son corps. Là, moi aussi, j’ose aller jusqu’à ses lèvres, pour un même baiser, si ce n’est un peu plus frénétique, mais rapide, vraiment, rapide, je me redresse un peu, genre, califourchon sur lui, et je crois que le peu de vêtements que j’ai sur le dos me dérangent, maintenant, vraiment, parce que, ça va plus, j’ai chaud, vous comprenez. C’est pour ça que j’enlève le haut, et que je le laisse tomber au sol. Et je suis à moitié nue sur Sullivan. Avec mes seins minuscules. Et, je sais pas, je crois que je regrette aussitôt. Je reste un instant comme ça, les mains posées sur son torse, les yeux rivés sur son visage. J’aimerai voir s’il se fout de ma gueule ou pas, honnêtement. Mais la vérité, c’est que je suis une belle merde pour déchiffrer les gens en les regardant. Je sais pas pourquoi, je ne dois pas trop faire attention, j’imagine, pas assez. Trop superficielle. Honnêtement, s’il se fout de moi, j’aimerai autant qu’on se le dise maintenant, voyez, que je ne m’emballe pas plus pour une connerie, ce serait tellement mon genre.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyMar 7 Mai - 3:09

Elle semble d’accord sur le principe : on ne baisera pas. De toute manière, poursuivre cette étreinte est sans doute la plus mauvaise décision que je puisse prendre. C’est vraiment le truc à ne pas faire, le truc qui pourrait me rendre vulnérable, le truc qui éveillerait des réactions de loup indésirables dans ce château. C’était pourtant clair dans ma tête avant de commencer, le triptyque des indispensables : pas de bons sentiments, pas de dévoilement et surtout, pas de baise. Ça ne m’empêche pas d’y penser, c’est clair, et même si je suis conscient que j’ai sans doute choisi la meilleure partenaire pour éviter les fâcheuses conséquences qu’on peut naturellement craindre, ça reste un moyen de s’exposer. Peut-être qu’elle a raison après tout, et que je prends cette aventure trop au sérieux. Mais elle a repris cette phrase en écho, c’est décidé. J’ignore si le soulagement l’emporte sur la frustration ou le contraire, et j’attends qu’elle se dégage de mes bras. En silence. En vain. Qu’est-ce qu’elle attend ? Je frissonne sous la caresse de ses doigts, inclinant la tête presque comme si je cherchais à échapper à sa main qui s’accroche à ma nuque, un geste qui contredit son murmure. La traîtresse, la menteuse, n’a pas l’intention de mettre fin à mon supplice. Pourtant je n’oppose pas la moindre résistance lorsqu’elle prend place au-dessus de moi, laissant ma main s’égarer sur sa cuisse que je frôle doucement en regrettant ce baiser bien trop rapide, contemplant ses doigts qui s’emparent du débardeur pour le soulever. Mauvaise idée. Ces deux mots martèlent mon esprit depuis quelques minutes, mais c’est comme s’il y avait un court-circuit dans mon cerveau. Je les comprends, mais les ignore totalement. Mes iris ocre glissent un instant sur sa poitrine avant d’accrocher leurs semblables, et ne parviennent pas à se détacher de ce bleu fascinant qui m’observe et dissipe les fragments de ma réticence. Elle est vraiment belle quand même, cette fille. Je reste silencieux pendant qu’elle tente de voler mes pensées, et je me demande si elle y parvient. Elle ne se doute probablement pas que je suis le genre de gars qui réfléchit trop. J’imagine que comme tous les autres candidats, elle pense que je tringle toutes les nanas qui croisent ma route et que cette situation ne me pose aucun cas de conscience. Et je dois bien avouer que ça arrange mes affaires. Parce que là, tout de suite, je ne peux me concentrer que sur ses petits seins que je colle contre mon torse en me redressant, sur ses lèvres douces que j’attrape de nouveau entre les miennes avec ardeur, sur sa peau chaude que mes doigts effleurent en s’aventurant le long de sa cuisse, sur ses hanches, déviant dans son dos pour glisser entre ses omoplates jusqu’à sa nuque. Et je prolonge mon baiser, ma langue cherchant avidement sa jumelle, mon autre main écartant les cheveux châtain qui voilent sa joue. Je sens mon cœur battre contre ma tempe, je sens mon sang brûlant comme de la lave. Et je crois que suis fou. Fou de ses yeux qui me captivent, fou de ses formes que je découvre, fou de son contact sous lequel je frémis. Mauvaise idée. Les mots reviennent pendant que je me perds entre les bras d’une autre candidate. D’une adversaire. D’une potentielle gagnante. D’une joueuse. Je les chasse, parce que ces mots ne me plaisent pas. Pas maintenant. Je me détache de ses lèvres dans un soupir, comme à regret, avant de me relever en maintenant la jeune femme contre moi. Elle ne pèse pas bien lourd entre mes bras, et je plaque son dos contre le mur de pierre en embrassant son cou. Trop brutalement sans doute. Et c'est à la merci de mon caprice, de son corps contre le mien, que mon ouïe assourdie par le désir perçoit le grésillement dérangeant d’une caméra probablement planquée dans le plafond déformé. Aussitôt mon visage se tourne vers la source de cette distraction gênante, abandonnant la silhouette à moitié dénudée entre mes mains. Etre un loup-garou peut vraiment se révéler agaçant, lorsque ce genre de désagréments survient. Une odeur, un bruit que l’on aurait préféré ignoré, et l’instant présent change de nature. Mes pupilles se fixent dans le bleu hypnotique de Fauve, interrogateur. Ça ne la dérange pas, elle, de se faire mater par ce boîtier dissimulé qui retransmet ces images sur des milliers d’écrans ? De nouveau mon regard l’abandonne, glissant sur le plafond, et les incertitudes envahissent de nouveau mon cerveau, pernicieusement. Ouais, c’est vraiment pas une bonne idée.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyMar 7 Mai - 13:15

Et je reste là, sans ciller, à essayer de déchiffrer le visage de Sullivan, et je crois que c’est bien la première fois que je le regarde depuis le début du jeu. Que je le regarde véritablement, je veux dire. C’est-à-dire plus de cinq secondes. Et je remarque notamment ses yeux, la couleur, qui me surprend un peu, une particularité des loups, je pense. Je ne sais pas. J’y connais rien. J’en connais pas, moi, des loups, en dehors de l’émission. Et j’ai pas encore vu ça, chez Maia. Sullivan reste muet. Moi aussi. J’attends, je crois, qu’il me repousse. Que ce soit fait, maintenant. Je crois que je l’accepterais difficilement, s’il le faisait plus tard. Je lui donne une chance de faire un retour en arrière, de calmer le jeu. Puisqu’il a dit qu’on ne baiserait pas, après tout. Mais, il n’en profite pas, de cette chance, au contraire, même, puisqu’il se redresse et se colle à moi, et ses lèvres, de nouveau sur les miennes, et sa main remontant sur ma cuisse pour arriver à ma nuque, ça déclenche une série de frissons, sur mon corps, et c’est affreux, affreusement bon. J’ai l’impression de brûler, plus encore lorsqu’il me plaque contre le mur carrément gelé -et dégueulasse ceci dit-, mes jambes s’enroulent autour de lui, le serrant un peu plus contre mon corps, et je crois que je commence à perdre à peu près tout contrôle sur la situation lorsque je sens ses lèvres s’aventurer sur mon cou, et c’est pas ce que je voudrais, perdre le contrôle. Mais c’est encore plus frustrant, lorsqu’il arrête, si subitement. Une demi seconde d’incompréhension, lorsqu’il regarde ce maudit plafond, puis moi, puis ce plafond. Je me demande un instant s’il entend quelque chose, comme des candidats déjà décidés à nous rendre visite. Mais je n’entends strictement rien, et je doute que quelqu’un s’y risque aussi tôt, si on prend en compte le prime et ce qu’il s’y est passé avec Sullivan. Alors, je crois que je recommence à flipper à l’idée qu’il ne veuille pas de moi, qu’il me file entre les doigts. Non, non. Je refuse, je peux pas, c’est pas possible. Il peut pas. Je sais pas ce qu’il s’y passe, dans sa tête. Je m’en fiche, je crois, de ce qu’il peut avoir entendu, je veux pas savoir, je veux qu’il arrête de regarder ce putain de plafond, je veux qu’il me regarde à nouveau, à la place, j’ai la trouille, moi, qu’il change d’avis, qu’il me laisse tomber. Et mon envie, elle ne se dissipe pas, au contraire, et combinée à ma crainte de le voir changer d’avis, ça donne un drôle de mélange. Je prononce son prénom, doucement, tentative pour le ramener auprès de moi. Mes lèvres recherchent à nouveau son attention en se posant sur son cou, tandis que mes mains s’agitent et glissent prestement de ses épaules jusqu’au bas de son dos, à la frontière de son caleçon, et tirent un peu sur le tissu pour le faire descendre. Impatiente, pressée, d’autant plus avec cette foutue crainte de le perdre. J’ai l’impression de manquer de temps, ça commence à m’angoisser, je veux pas me faire avoir, je veux pas. Et je veux pas de préliminaires, je veux pas qu’on prenne notre temps, j’en ai pas l’habitude, pas franchement, et puis, j’aime pas ça, ça va pas changer là, avec Sullivan, ça me donne l’impression d’être dépendante de lui et de ses gestes, je veux pas ça, pas question, alors, accrochée de nouveau à sa nuque, je me serre contre lui, mes lèvres mordillent les siennes, et entre ça et le calbut baissé, s’il ne comprend pas, je ne sais plus franchement quoi faire, hein.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyMer 8 Mai - 6:11

Mon sous-vêtement glisse légèrement, quelques centimètres seulement, et je songe encore que tout est possible. Qu’il ne me suffit que d’un geste pour la délaisser, que de quelques mots pour la blesser. Je voudrais savoir quelles pensées l’assaillent à l’instant où je fais vriller mes pupilles sur l’objet en mouvement, mais le langage du corps n’est-il pas le meilleur moyen de la déchiffrer ? Je ne suis pas vraiment un spécialiste pour manier les mots, ou du moins je me plais à ne pas l’être. Mais l’expression de deux corps, c’est différent. Plus instinctif. Sans d’autre règle que celle de se livrer au plaisir et de provoquer celui de l’autre. Et à en juger par le murmure qui brise le silence et attrape mon regard, Fauve ne souhaite pas mettre un terme à notre échange. Elle en veut plus. Encore. Je le lis dans son regard qui m’implore silencieusement de ne pas l’abandonner à moitié nue contre la pierre froide, dans ses gestes qui viennent rechercher mon attention. Elle est comme une junkie devant laquelle on agite une pochette remplie de poudre blanche, et si j’aurais pu trouver ça méprisable, ça la rend encore plus désirable. Parce que je ne suis pas mieux qu’elle. Pas plus fort. Pas moins pressé. Et ça me plaît. Percevoir le désir dans ses yeux se révèle plus enivrant encore que celui qui m’assaille, et j’ai envie de lui offrir davantage, de voir son corps se tordre de plaisir sous mes caresses. Et ses lèvres qui effleurent les miennes, et mon corps presque nu contre sa peau brûlante, chassent de nouveau les mots porteurs de doute qui s’évaporent. Je me concentre sur elle, sur les battements de son cœur, sur ses soupirs, sur tout ce qui pourra étouffer le craquement de la caméra. J’appuie mes mains sur ses cuisses pour les obliger à me libérer, laissant planer l’incertitude quant à mes intentions, mais c’est simplement pour la débarrasser des derniers vêtements qui m’empêchent de satisfaire sa demande silencieuse. Le sol accueille le bas de son pyjama devenu inutile, et j’attrape de nouveau ses jambes pour la porter jusqu’au coin de la pièce, là où l’origine du bruit se situe. Angle mort, avec un peu de chance. Mais en fait, ça m’est désormais complètement égal. La bête a pris le pas sur l’homme, les instincts sur la raison, et je ne pense plus à rien d’autre que cette chaleur qui m’envahit et m’oppresse. Je me débarrasse de mon sous-vêtement de façon définitive, me faisant plus pressant, frissonnant sous le contact de son corps nu contre le mien. Je glisse, perds le contrôle, enfouissant mon visage dans ses cheveux tandis que je lui donne plus dans un soupir plus bruyant que les autres. Ce qu’elle veut. Ce que je veux, une main serrée autour de sa cuisse, l’autre explorant sa chute de reins. Ma respiration se fait plus forte, trop forte, et son odeur me perd. Ma langue s’égare sur le lobe de son oreille avant de glisser sur son cou, remplacée par mes lèvres. Mon bassin varie la cadence, rapide d’abord, puis plus lente, pendant que mes doigts s’égarent sur son corps au gré de son souffle pour la satisfaire. Pour me satisfaire.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptySam 11 Mai - 9:04

J’ai l’impression que cet instant dure une éternité, celui où je quémande son attention, sans savoir ce qu’il peut avoir en tête. Celui où je reste accrochée à son corps, comme la dernière des connes, un brin désespérée, la conne, ouais, qui refuse qu’on ne lui donne pas ce qu’elle souhaite, la conne capricieuse. Tu parles d’un état pitoyable. Et avec cette foutue peur qui m’bouffe les entrailles, ça me rend malade, moi, cette peur à la con de se faire jeter. Et ça me rend malade aussi, je crois, son air de douter, son air de ne pas trop savoir quoi faire, comme s’il hésitait à me sauter, alors qu’il en a clairement envie. J’aime pas ça, ne pas savoir ce qu’il a en tête. C’est mieux, d’habitude. C’est plus facile. Plus rapide. Je ne me pose pas ces questions stupides, d’habitude, j’y pense même à peine. Mais c’est différent, cette fois, peut-être parce qu’il reste un adversaire, et rien ne m’assure qu’il ne compte pas jouer en dehors des duels aussi. Ses mains s’arrêtent sur mes cuisses, exercent une pression, me forcent à reposer les pieds au sol, et pendant quelques secondes, je pense vraiment qu’il compte me laisser en plan, genre t’as cru meuf. Mais au lieu de ça, il s’occupe de faire sauter l’ultime obstacle d’un point de vue textile à notre ébat en faisant glisser le long de mes jambes mes derniers vêtements. Et, encore une fois, il revient vers moi, tandis que mes quelques craintes s’évaporent aussi rapidement qu’il s’empare à nouveau de mes jambes. Nous reprenons rapidement notre position initiale, si ce n’est autre part. J’étouffe un râle de plaisir lorsqu’il prend finalement possession de mon corps, ce que j’attendais, ce que nous attendions, plutôt, et mes mains, partout à la fois, ses cheveux, sa nuque, ses épaules, son dos, ses fesses, et qui finissent par remontrer pour s’agripper à ses cheveux, qui cherchent un appui, et mon souffle chaud, bien trop irrégulier, qui s’écrase contre sa peau. Perte de contrôle totale, plus encore lorsque je sens sa langue s’éterniser sur le lobe de mon oreille, puis mon cou, c’est mon corps tout entier qui en frissonne, et c’est Sullivan qui en paie les frais, si j’ose dire, puisque mes mains, cantonnées désormais sur son dos, s’enfoncent prestement dans sa peau. Et puis, le moment culminant vient, l’effort passé, apogée du plaisir que je peux ressentir entre ses bras, mon visage se pose sur son épaule, et je reste là un instant, le visage plongé dans son cou, en sueur, ma respiration toujours un peu difficile. Et puis, mes jambes desserrent peu à peu leur étreinte, pour inciter Sullivan à se décoller de mon corps. Et j’attends. Qu’il parte. C’est drôle, parce que je ne sais pas trop ce que je suis supposée faire, maintenant. En général, c’est le moment où je prends la poudre d’escampette, sans vraiment m’attarder, j’aime pas tellement ça, mais là, je suis coincée ici avec lui, encore jusqu’à mardi. Généralement, je connais à peine le prénom du type avec qui je baise. Et là, on va devoir vivre ensemble pendant un petit moment. Je n’avais pas pensé à ça, c’est vrai.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyMar 14 Mai - 10:51

J'aimerais que ça dure. Encore. Plus. Quelques minutes seulement avant que cet instant s'évapore pour n'être plus qu'un souvenir. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et les meilleures se terminent toujours bien trop tôt. J’ignore si ce sont ses ongles plantés dans ma peau, véritable décharge électrique, son cou qui s’offre à moi lorsqu’elle penche la tête avant de l’enfouir au creux de mon épaule, son expression lorsqu’elle s’abandonne entièrement entre mes bras, mais je ne tarde pas à atteindre le plaisir ultime dans un râle. Mon visage perdu dans ses cheveux, mes mains sur les courbes de son corps, je reprends lentement ma respiration, calmant les battements trop rapides de mon cœur. Puis je me recule pour pouvoir accrocher son regard, et j’attends qu’elle fasse un truc. Mais ses yeux me disent qu’elle n’est pas plus avancée que moi, fuyant, s’égarant. Je me demande à quoi elle pense, là, maintenant. Est-ce qu'elle regrette ? Est-ce qu'elle est mal à l'aise ? Elle se contente de dénouer ses jambes, comme un appel, et je me dis qu’elle pratique sacrément bien le langage du corps. Probablement dû à son entraînement intensif … Alors je fais glisser ma main dans ses cheveux, un dernier contact comme pour capturer une réminiscence de cet instant trop bref, en scrutant ses yeux des miens. Une forme de remerciement, sans doute. Non, contrairement à ce que vous pourriez imaginer je ne suis pas le gars qui balance des trucs du genre ‘alors chérie, t’as pris ton pied ?’ Je connais déjà la réponse à cette question, de toute façon. Alors je me détache d’elle en silence, parce que toute parole de ma part serait mal venue à ce moment précis, quittant son corps presque à regret. Je préfère remonter mon caleçon, glissant une main sur ma nuque en me penchant pour ramasser ses sous-vêtements que je lui jette doucement. « Eh. » J’attends qu’elle se manifeste avant de poursuivre, sur le point de lui demander si elle pense que la vieille s'est fait une vidéo de nos exploits qu'elle va planquer sous son coussin. Mais je me ravise à la dernière seconde, esquissant simplement un sourire. Ouais, maintenant que l’euphorie est retombée c’est un truc qui me ronge le cerveau et qui me fait rire autant que ça m’effraie. Je suis certain qu’elle a tout vu la conne, qu’elle a maté mon cul en s’empiffrant de pop-corn. Flippant. C’est flippant. Alors j’essaie de me concentrer sur Fauve pour ne pas y penser, puis je m’allonge sur mon pseudo-lit en écartant les draps. « Tu viens ? » Ouais, c’est pas parce que j’ai tiré mon coup que je vais la laisser se cailler pour autant, que celui qui a dit que j’étais un connard se jette la pierre. Après si elle préfère rester dans son coin, je ne vais pas aller me coller à elle. Parce que ouais, on ne va pas en faire toute une histoire hein ? Ce n’est pas parce qu’on va se croiser tous les jours pendant les semaines à venir qu’il faut se comporter bizarrement l’un envers l’autre. On reste des adversaires. Des adversaires qui ont baisé. Ce sont des choses qui arrivent.

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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 EmptyMer 15 Mai - 5:29

Il ne part pas, Sullivan, pas encore. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas ce qu’il attend. Je pensais que mes jambes dénouées lui feraient facilement comprendre les choses, de mon point de vue, en tout cas. Je sens sa main qui vient dans mes cheveux. J’ai dû me tromper, je ne sais pas trop, pas assez explicite. En tout cas, je bouge un peu la tête sur le côté, prestement. Un peu comme si l’araignée de tout à l’heure était de retour dans mes cheveux. Pareil, ouais. Et puis, maintenant, ce sont ses yeux, là, qui se posent sur les miens. Je n’aime pas trop ça, plus maintenant, je ne saurais pas dire, mais je ne veux pas de ça. Et c’est sans doute pour ça que mon regard fixe illico le pan de mur, derrière lui, pour éviter ses yeux. Je ne sais même pas ce qu’il cherche, là, à me regarder comme ça. Et, finalement, il s’éloigne. Je jette un regard à l’entrée des oubliettes. Je sais pas, des fois que la vieille tarée s’est finalement décidée à avoir un peu de pitié pour nous, et qu’on puisse filer. Parce qu’honnêtement, j’aimerai vraiment filer, tout de suite. Je ne sais pas, l’habitude, je crois. Mais, bon. Je rêvasse un peu. Le jour où la vieille guenon sera un peu clémente, sérieux, ça risque pas d’arriver, hein. Soit, j’enfile rapidement mes sous-vêtements, après que Sullivan me les ai passé. Je l’entends dire un mot, et je ne m’y attendais pas, à celle-là, à ce qu’il ait envie de parler. Voyez. Une autre raison pour avoir envie de foutre le camp bien vite. Enfin, il abandonne visiblement l’idée de lancer la conversation, peut-être qu’il a compris que je n’étais pas franchement partante pour ce genre de truc, là, maintenant. Tant mieux. Sullivan reparle. Eh merde. J’ai eu des espoirs pourtant, je vous jure ! Ah oui. C’est vrai. On devait dormir ensemble. J’avais même proposé l’idée. Ce que je peux être conne, parfois. Enfin, l’idée était bonne, avant ça. Je dois être franchement bizarre, mais j’en ai beaucoup moins envie, maintenant qu’on a baisé. Enfin. On ne baisera pas une seconde fois, donc bon. Je regarde rapidement l’autre lit. Mais ce serait stupide. Je ne veux pas claquer des dents toutes la nuit non plus, vous comprenez. Et il va peut-être bien me reprocher de lui avoir demandé à ce qu’on pionce ensemble histoire qu’on puisse baiser. Ce qui ne serait pas totalement faux. Même carrément vrai, en fait. Je déteste cette vieille salope de fée, vraiment. J’ai l’impression que c’est sa faute, vous voyez. Style, elle a tout planifié pour me foutre dans la merde, comme ça, pour son petit plaisir personnel à la meuf. Parce que j’ai l’impression d’y être moi, dans la merde. Et j’y resterai jusqu’à mardi, tant que je serais coincée là avec lui. La prochaine fois, je réfléchirai, je crois. Soit. Je rejoins Sullivan, dans son lit. Et c’est la première fois, je crois, que je passe la nuit avec un type, après la baise.
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MessageSujet: Re: some nights i stay up cashing in my bad luck ▲ 03/05 - 23h50   some nights i stay up cashing in my bad luck ▲  03/05 - 23h50 Empty

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