Mince on devait se rendre au parc. J'avais vraiment, mais vraiment pas envie. En plus je n'avais pas encore manger alors j'allais être en retard. Il faut faire des choix dans la vie. Je fais le mien. Je me précipite vers la cuisine pour prendre ce dont j'avais envie enfin je dévalise la cuisine et ensuite j'attrape des biscuits et une bouteille d'eau. Bon il faut y aller, on sait jamais je n'ai pas envie de me voir pénalisé parce que j'ai préféré manger que d'aller à une réunion au parc. Bref j'attrape mes affaires et me voilà parti en direction du fameux parc. Une fois arrivé je vois qu'il y a presque tout le monde, on doit s'avancer vers la croix quand on est appeler si j'ai bien compris. Après la vieille fée nous propose un dilemme. Très bien. Je m'installe avec mes biscuits et ma bouteille. Au moins je faisais acte de présence, je mérite une médaille pour ça ou de la nourriture. Quoique les deux ça me va aussi. Je sors de mes pensées quand j'entends la vieille fée intervenir. Oh c'est pas pour moi, je peux repartir dans mes pensées qui sont occupé par la nourriture. Parfois je me demande si j'arriverais un jour à penser à autre chose que la bouffe. Dingue quand même. Enfin bon, je mange et j'écoute les autres.

« Je prive Vixy d'entraînement. » Je suis tellement désolé, mais Keegan ne peut pas supporter la lumière et je ne veux bien entendu pas le faire souffrir, mais je sais que Vixy pourrait m'en vouloir. Quel merde cette histoire de dilemmes. Je tourne les yeux vers elle pour voir sa réaction, tout en me sortant une clope de la poche que je coince entre mes lèvres, avant de l'allumer et de tirer dessus. Quel merde !

Une alarme retentit, sous ordre de la vieille, nous devons tous nous rendre dans le parc. Elle doit plus se sentir la fripée, elle reste dans le trip du ‘je vous sonne vous rappliquez’, m’enfin, il ne faudrait pas la contrarier non plus, hein. Je veux dire, je ne veux vraiment pas revivre le froid, là-haut sur le toit. Je me dirige donc vers le parc, un peu contrariée. Voyez, j’étais en train de me faire une bête de goûter avec des framboises, du Nutella, des chamallows et de la crème au chocolat. J’avais presque fini la déco, parce que c’est meilleur quand c’est beau, comprenez, et du coup j’ai pas pu en manger. Je l’ai planqué au fond du frigo, derrière les restes de poissons d’hier, histoire de pas tenter les autres. Si quelqu’un trempe un seul doigt dedans, il n’a plus de tête, que ce soit bien clair. La mine boudeuse, je me cale sur un arbre un peu en retrait par rapport aux autres. En plus, peut-être bien que si je me mets à l’écart, on va m’oublier et la vieille sera pas tentée de me refiler un malus, ou quelque chose dans le genre. Elle explique les règles, ça parle de dilemme, de croix rouge. Cordelia s’avance et condamne Fauve à être attachée pendant deux nuits dans le bosquet. Arf, la pauvre, enfin, là maintenant ceux que je plains le plus c’est les pauvres petits lapins qui passeront dans le coin. Puis les dilemmes s’enchainent, je ne m’y intéresse pas plus que ça. Je remarque quand même le Sulli embrasser Ange, je le pensait pas branché pute, c’est Corde qui doit être jalouse. J’allais m’intéresser de nouveau aux pâquerettes quand la vieille m’appelle à venir à mon tour. Elle a des yeux partout. Priver Nico d’entraînements ou être attachée pendant deux nuits sur le balcon capricieux. Arf, il est pas moitié dangereux ce balcon ? Je jette un coup d’œil vers Nico. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Il est tout mignon là-bas, avec son sourire et ses abdos bien formés. Je secoue la tête, ne pas craquer, gagner seule tout l’argent et repartir chez moi comme une voleuse, c’est ce que je m’étais dit. Mais, le Nico il a pas beaucoup de levels pour l’instant et puis au fond, je veux vraiment pas qu’il parte, non non. Chut, la nouvelle collection de Prada, de Gucci. Si il part la semaine prochaine, je m’en voudrais, peut-être même que je sacrifierai des robes en sa mémoire. Non, non, c’est pas possible comme issue, autant pour les fringues que pour lui. « Je reste attachée sur le balcon capricieux » que je conclue.