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 sound of silence. (05/09, 01:02)

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Lena

Lena

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MessageSujet: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyMar 3 Sep - 15:07


    ~ sound of silence
    jeudi 05 septembre, 01:02.
    ft. reno

Les yeux grands ouverts et rivés la série de barres rouillées qui maintiennent le lit au dessus de ma tête. Et, à force de regarder, j’ai l’impression qu’à n’importe quel mouvement brusque que Segen serait amenée à faire, ce dernier s’écraser lourdement sur ma gueule. Ceci dit, c’est loin d’être la raison de mon insomnie. Aussi, cela fait-il des heures que je tente de m’occuper l’esprit, de me fatiguer le corps afin de sombrer dans les bras de Morphée jusqu’au lendemain… vain. Je soupire. Puis, j’en viens à me demander ce que peuvent bien faire les autres, enfin ceux qui ne dorment pas par exemple. Ou encore, mon partenaire. Ennuyée, je décide de balancer mes jambes dans le vide et finir par me mettre en équilibre. Je sors discrètement de la cabine sans réveiller aucune des filles avec qui je la partage. Pieds-nus, j’arpente les couloirs jusqu’à la supposée salle de repos. Peut-être que rien par son prénom je parviendrai à m’apaiser suffisamment pour m’assoupir, qui sait. Comme je l’ai déjà dis, j’ai suffisamment d’énergie pour nourrir tout type d’espoir, même les plus vains. Doucement, je pousse la porte, passe dans l’espace que je m’offre avant de la relâcher et me mettre à chercher un quelconque interrupteur sur le mur. Rapidement agacée j’abandonne l’idée et m’aventure dans la pièce à tâtons, guidée par le peu de lumière lunaire filtrée. Je cligne des yeux histoire de les habituer le plus rapidement possible à l’obscurité, je crois tourner en rond un moment. J’essaye de me rappeler de la pièce dans ses détails mais j’en suis incapable. Impossible de m’en rappeler parce que je ne suis pas le genre à m’attacher aux détails, justement. Pas la patience pour. Alors dans mon avancée je percute nombre d’objets dont la plupart sont retenus de justesse. Je leur évite une mort soudaine sans ménager mon corps à moi. Puis, lorsque j’arrive face à un mur, je décrète que le plus judicieux est de le longer jusqu’à trouver un canapé, un fauteuil, peut importe. La seconde d’après je m’exécute, les bras tendus devant moi, dans le vide. Ca me rappelle colamaya et à quel point j’étais nulle à ce jeu. Je me fais prudente, j’avance précautionneusement, me disant qu’au pire mes mains amortiront une éventuelle chute. Sans compter que la lenteur avec laquelle je progresse semble faire durer cela des heures donc c’est tout naturellement que j’active la cadence, à mes risques et périls. C’est alors que le soupir que je m’entends échapper se transforme automatiquement en cri de surprise étouffé lorsque mes genoux butent contre le rebord de quelque chose et qu’avec l’élan précédent que j’en tombe à la renverse dans un bruit sourd. « Merde » j’échappe comme contrariée en atterrissant sur quelque chose qui, outre le fait que ce soit dur et peu confortable, ne ressemble en rien à la sensation que l’on a en s’allongeant sur un canapé. Je prends mon temps pour rassembler mes esprits avant de relever la tête et de confronter la réalité. J’écarquille les yeux, le souffle court, la panique au bord des lèvres. C’est qui ?! « Je, je… » suis confuse, navrée, désolée, incapable de prononcer quoique ce soit et toujours pétrifiée.
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Reno

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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyMar 3 Sep - 22:15

Je grogne en percevant un nouveau bruit dans l’obscurité, me redressant légèrement en plissant les paupières. Ok, soit ce bateau a réussi à me rendre complètement barge et j’ai des hallucinations auditives, soit un candidat est en train de jouer à cache-cache. Pitié, non, pas ça. Mais je me dis que peut-être, si je fais le mort, le candidat en question ira s’échouer plus loin ou finir par disparaître dans une autre salle. Non pas que la cuisine ou le débarras puissent constituer l’endroit idéal pour pieuter, mais j’ai vraiment beaucoup, beaucoup d’espoir. Malheureusement je n’ai pas le temps de me rallonger avant qu’un cri ne me fasse légèrement sursauter, un corps se vautrant sur mes jambes. « PUTAIN. » C’EST UNE BLAGUE ? Qu’est-ce qu’ils ont ces crétins à venir me faire chier chaque fois que j’arrive à trouver le sommeil ? A tous les coups c’est encore la fée clochette (Auxence), incapable de dormir sans qu’on lui tienne la main. Je le savais bien qu’il avait fait exprès de me coller la première nuit … Sauf qu’en tâtant la silhouette étalée qui ne bouge pas d’un iota –merde, c’était un sein ça ?-, je constate que l’intrus a des cheveux longs. Je retire subitement mes mains pour les lever dans les airs comme si on flic braquait une arme sur moi, faisant rouler mes orbites en marmonnant un truc incompréhensible. A croire qu’ils ont été mandés par la vieille pour me toucher en permanence et se jeter sur moi, jusqu’au moment où je ne pourrais plus rien contrôler. Parce qu’entre l’étoile de mer (Milo) qui se trimballe constamment à moitié à poil, ma partenaire qui n’a de cesse de poser ses doigts sur moi, le chien galeux (Jea) qui inaugure le califourchon, poil de carotte (Segen) qui écrase un PUTAIN de baiser sur ma joue et ceux qui se vautrent sur moi, j’ai pas fini de pincer la cuisse et me mordre la joue. Peut-être que si je me fabrique une pancarte ‘NE M’APPROCHEZ PAS SOUS PEINE DE MORT’ et que je me l’accroche autour du cou … Et puis je me dis qu’on est dans le noir, et que si je fais le truc stupide qui me démange, la candidate mystère finira probablement par déguerpir d’elle-même sans jamais connaître mon identité. Ouais, c’est pas con ça. Parce que j’en ai marre de passer ma vie à m’époumoner pour rien. Et comme l’inconnue ne bouge toujours pas, je pose ma main sur son vêtement et commence à tirer doucement vers le haut pour la désaper, mes autres doigts glissant sur ce qui semble être une jambe. Aux orties mon obsession de rejeter mes pulsions de satyres, ce soir elles sont ma meilleure arme pour qu'on me foute la paix. Par contre il va falloir qu’elle se casse rapidement, genre … très rapidement.
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Lena

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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyMer 4 Sep - 6:43

Un juron m’agresse le tympan. Je sursaute et m’apprête à bondir à la vitesse de l’éclair hors du canapé, hors des jambes sur lesquelles je me suis cassée la gueule pour déguerpir le plus vite possible. Car, après tout, nous sommes dans le noir quasi-complet, ainsi tout comme je ne connaitrais jamais l’identité de la personne, il en sera de même pour elle. Il serait tout de suite plus simple d’oublier ce malheureux incident et n’avoir jamais, oui jamais, à l’évoquer de nouveau. Aussi, je me plonge dans un mutisme plutôt assourdissant, essayant de me faire oublier. Car, si jamais il pense que je suis partie, il s’arrêtera de gesticuler dans tous les sens me permettant dès lors de vider les lieux. Sauf que non, ses mains m’effleurent volontairement ou pas, je n’en sais trop rien et je ne veux pas savoir. Cependant, soudainement, tendue comme un ressort, je recule de plusieurs centimètres sur le canapé ô combien étroit. De mes paumes affolées, je cherche le sol, le vide. Des cinq sens que nous possédons, celui que j’aime le moins est clairement le toucher pour des raisons qui me sont propres et connues que par moi-même. Pour cela que j’évite au maximum de toucher ainsi que de l’être. Après quoi, afin de ne pas me transformer en centrale nucléaire, je tente de m’apaiser, reprendre mes esprits, au moins un peu. Je fais raisonner cette phrase que j’ai entendu lors du prime pour me raisonner: elle peut faire mal. Je peux faire mal. Très mal. J’inspire doucement, fermant les yeux. Puis, c’est lorsque les premières vagues d’accalmie s’éprennent de moi que je sens que l’on tire sur mon t-shirt comme pour m‘en délester, aussitôt une expression effarée explose sur mon visage en même temps que je dégage la main qui s’aventure sur ma jambe. « Non mais tu comptes aller jusqu’où là ? » je lance à peine imperceptible dans l’obscurité avec le peu d‘audace, d'ironie et cynisme qu‘il me reste encore, en tâchant de récupérer mes jambes, ramasser mon corps, enfin ce qui m’appartient dans l’histoire.


Dernière édition par Lena le Mer 4 Sep - 14:44, édité 1 fois
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Reno

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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyMer 4 Sep - 8:26

Je tente de me concentrer sur la voix pour en identifier la propriétaire, mais je suis légèrement distrait par le contact de mes doigts sur sa peau, qu’elle rompt subitement en se tortillant. Je ne comprends pas trop pourquoi elle ne roule pas sur le côté pour s’échouer sur le sol, en fait je me demande même si quelque part elle n’aime pas ça. Ouais, rêve toujours. Elle ne parvient à la place qu’à s’extraire de mes genoux pour se recroqueviller plus loin sur le canapé, mais ma main baladeuse n’a pas quitté sa cible. « J’en sais rien, jusqu’où tu veux que j’aille ? » Je réplique en continuant à la dévêtir, puisqu’elle n’a écarté que mes autres doigts, venant titiller la fermeture de son soutien-gorge avant de me pencher pour me coller à elle. Et là je me dis que ça n’va pas, mais alors pas du tout. Super idée Reno, vraiment. Commencer à tripoter une nana dans le noir alors que tu penses constamment à baiser, c'était véritablement d'une intelligence inégalable. Des milliers de voyants rouge s’allument dans ma tête et une alarme résonne dans ma boîte crânienne, du coup je tente désespérément de trouver une raison d’arrêter. Si ça s’trouve la gonzesse est une vraie mocheté, ouais, à entendre sa voix elle est forcément répugnante. Sauf que voilà, sur le plateau il n’y avait que la vieille blondasse ridée (America) qui aurait été capable de refreiner mes ardeurs de satyre, et à en croire le corps serré contre le mien le volume de la poitrine ne correspond pas. Alors j’essaie de me convaincre autrement, en essayant de sentir une odeur désagréable ou une courbe mal creusée, n’importe quoi. Mais c’est à croire que la demoiselle est irréprochable, et je ne peux empêcher ma main de tirer sur son sous-vêtement, mon corps lui interdisant de fuir mon étreinte imposée, mon visage se rapprochant dangereusement de son cou ...
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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyMer 4 Sep - 15:29

C’était une question dont la rhétorique crèverait les tympans de n’importe quel sourd-muet mais pas les siens manifestement parce qu’il trouve le moyen de répondre, de surenchérir comme s’il s’attendait à une réelle réponse de ma part. Pour qui me prend-t-il exactement ? Ou plutôt, pour quoi exactement me prend-t-il ? Un nouveau jouet à tester ? C’est une blague, sérieusement ? Je suis en plein délire dans une dimension parallèle créé par mon subconscient ? Et, face à l’urgence de la situation, je n’ai pas réellement le temps d’élucider les questions. Agir, je m’intime. Oui, il le faut. Par ailleurs, ayant dégagé une main, pourquoi n’a-t-il pas, de lui-même, viré l’autre dont les doigts semblent faire le tour du propriétaire si bien qu’ils s’emparent déjà de l’attache de mon sous-vêtement. Soudainement, alarmée, affolée, je sens ma nervosité déjà, à l’origine, élevée croitre d’autant plus. Je m’agite, me tortille, me débat presque pour me débarrasser de cette autre main tout en conservant soigneusement les bras croisés sur ma poitrine des fois qu’il en vienne à bout du tissu. Je commence sérieusement à envisager un mouvement brusque, quitte à me ramasser au sol cette fois-ci, lorsque son souffle effleure doucereusement ma peau et que sa peau finisse par rencontrer la mienne. « Nulle part ! » je finis par m’exclamer ne supportant pas ce contact dû à cette électricité ambiante, sous mon épiderme, que je me sens à deux doigts de détourner pour lui infliger le plus grand mal. Evidemment qu’il n’a pas conscience de la dangerosité de la situation puisqu’il est bien trop occuper à… à quoi au juste ? Profiter ? Se venger ? « N’essaye même pas. » je le préviens en le sentant tirer sur l’attache alors que je sens mon attention se focaliser de manière plus précise sur les pulsions électriques émises par son corps, son cerveau. Et que, malgré moi, je commence déjà à interférer en augmentant progressivement l’intensité de cette activité et la maintient un rythme bien plus élevé à ce que son métabolisme connait face à l’étreinte qu’il m’impose. Alors, ça commence par des maux de tête, de légères décharges neuronales en prévention jusqu’à franchir la limite qui me fera perdre le contrôle. Je suis dangereuse et il ne semble vouloir rien entendre.
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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyJeu 5 Sep - 1:45

Je suis en train de réduire à néant toutes les résolutions que j’ai prises depuis deux ans, que je suis plus ou moins parvenu à respecter dans ma forêt, mais qui sont sacrément mises à mal dans cet endroit clos où je vis en permanence avec vingt-trois autres candidats. J’avais pourtant plutôt bien fait mon affaire jusque-là, en résistant à la rousse explosive, au triton inconscient, au loup baveux, à la sirène mystérieuse, à la blonde au tour de poitrine impressionnant, au fé intrusif … Et il avait suffi d’un peu d’obscurité et d’un contact involontaire pour que tout foire. Le funambule vient de se casser la gueule, et le seul filet de sécurité qui reste, c’est elle. Sauf que la pauvre a l’air tellement chamboulée de se faire tripoter qu’elle arrive tout juste à se décaler d’un centimètre sur le canapé et à me filer une claque involontaire sur la mâchoire, bref, rien qui parvienne à me refroidir suffisamment pour que je lâche prise. Alors mes doigts glissent toujours plus haut sur sa peau, narguant le morceau de tissu qui lui couvre la poitrine, et je suis sur le point de franchir le cap de l’agression sexuelle quand elle hurle enfin quelques mots qui me fouettent le visage. Bon, je ne vais plus pouvoir me servir de l’excuse du consentement là, parce qu’il est désormais évident qu’elle est une victime. Une victime pas super réactive, mais une victime quand même. Et pourtant, cette constatation me fait à peine relever la tête alors qu’elle proteste une nouvelle fois. « Sinon quoi ? » Je l’interroge étant donné que je ne vois pas trop comment elle pourrait m’en empêcher. Malheureusement. Parce qu’au fond, je n’attends que ça moi. Qu’elle me colle la gifle la plus violente du siècle, qu’elle me file un coup de genou entre les jambes, qu’elle me morde l’oreille, n’importe quoi. Mais elle ne fait rien, alors c’est de sa faute. Ouais, purement de sa faute. Et je récupère soudain ma main pour l’appuyer contre le canapé, serrant le cuir entre mes doigts. Bordel, j’ai un mal de crâne fulgurant là. Pas super agréable. Violent. Mais bref. Je reprends progressivement mes esprits en m’écartant légèrement du corps sous le mien, me courbant sous la seconde décharge qui traverse mon crâne. Comme un couteau qu’on enfonce dans ma caboche, long et pointu. Je pousse une espèce de grognement très classe en me tenant la tête, une troisième et dernière sensation de douleur étreignant mon cerveau. Et cette fois, je me redresse brusquement en me vautrant sur le sol au pied du canapé. Merde, ça fait mal. « PUTAIN, c’est toi qui fait ça ? » Je lâche sur un ton de reproche en me tournant vers la silhouette que je distingue à peine dans la pénombre, toujours installée sur le fauteuil. Et je ne sais pas si je suis plus en colère contre elle d’avoir fait mumuse avec mon corps, ou contre moi d’avoir eu besoin de ça pour enfin la libérer de mon étreinte imposée. Parce qu’à la base, je faisais ça pour qu’elle se casse moi, pas dans le but d’initier une partie de jambes en l’air non consentie. « Fais chier. » Je marmonne en me redressant à moitié. « Ça va, j’allais te lâcher c’était pas la peine de t’exciter comme ça. » Je ne crois pas un mot de ce que je raconte, mais l’objectif c’est de faire gober mes mensonges à cette fille. Histoire qu’elle n’aille pas avertir toutes les candidates qu’un détraqué sexuel se balade parmi eux. Ce serait embêtant. « Et puis toi aussi, à venir te vautrer sur moi, ça se fait pas franchement ! » Ouais, je suis carrément en train de l'engueuler. 1/ parce que je suis un putain de râleur. 2/ ça fonctionne comme un accident de voiture : si t'es responsable t'as plus de chance de t'en sortir en gueulant sur ta victime qu'elle aurait pu faire plus attention.
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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) EmptyVen 6 Sep - 13:28

Je ne suis pas en état d’être provoquée. Ou défiée. Ou quoique ce soit d’autre visant à m’inciter à réagir pour appuyer le semblant de menaces proférées.  Parce que clairement, la fin dudit défi ne se terminerait pas par un vainqueur. Et quand bien même il y’en aurait un, ce serait le plus inattendu et imprévisible. Celui sur lequel on aurait pas parié de prime abord. Alors, je réitère mes avertissements aussi peu convainquant soient-ils. Et, comme prévu, ce dernier n’en tient guère compte. Je l’entends dès lors jouer les badass me sous-estimant et allant même jusqu’à me demander ce qu’il se passerait si, effectivement, il ne s‘arrêtait pas. Comme s’il s’accordait un choix, une possibilité de peser le pour et le contre. Ca m’agace. Mais, le simple fait que je ne veuille pas de ses mains sur ma peau, de sa peau contre la mienne, n’est-ce pas une raison suffisante pour faire marche arrière et me laisser filer ? J’inspire longuement tâchant de me concentrer un minimum pour ne pas faire exploser son cervelet si peu coopératif et buté. J’aime croire que mon impulsivité hyperactive est motrice de la réalisation involontaire de mes souhaits à défaut de le préméditer volontairement et consciemment. Le contrôle, que ca s’appelle. Ce que je n’ai manifestement pas. Peut être devrais-je me retirer dans un coin reculé de la Chine, rencontrer un maitre Shaolin afin de m’apprendre rigueur, discipline, et concentration. La seconde d’après, je secoue sensiblement la tête, chassant ses idées de ma tête. Et, agissant à l’instinct, soit de manière totalement incontrôlable puisque guidée par les émotions. Je sens dès lors l’intensité de son activité cérébrale croitre, je l‘accélère, créant comme des ondes de pôles opposés afin que la rencontre des deux soit suffisamment douloureuse pour réfréner les envies qu’il nourrit. Et il ne se passe pas un quart de seconde sans que ca ne prenne effet et que je puisse de nouveau respirer. Il se tient la tête, je maintiens la pression. Cette fois-ci, je ne perds pas une seconde pour dégager du canapé, atterrissant avec fracas au sol. Je réprime l’envie d’échapper l’expression de ma douleur. Il grogne, tombe, enfin c’Est-ce que traduit mon ouïe des divers bruits qui suivent. Assise au sol, je m’emploie à mettre quelques centimètres de distance entre lui et moi. Il parle. Je me planque, enfin façon de parler. Je m’en vais m’adosser au canapé, l’arrière de mon crane arrivant tout juste au niveau de l’accoudoir. Je ferme les paupières, reprenant un rythme cardiaque décent. « Non, c’est le Seigneur » je rétorque ironique. Je sais qu’il souffre encore mais d’une souffrance tellement maigre comparé à ce qu’il m’est possible de faire que je pourrais en rire si j’étais à tendance psychopathe. S’il savait… Sa voix s’élève de nouveau dans l’obscurité. J’échappe un rire jaune en l’entendant balancer ce qui devrait être des excuses. « Tu me crois stupide ? » je m’entends lancer. C'est une vraie question. Non parce que ces derniers temps j’ai comme l’impression qu’on me juge à mon apparence. Fragile, docile, douce, et en découle presque naturellement niaise, aisément manipulable… Foutaises.  « Ecoute, premièrement, ce n’est pas parce que tu vas hurler plus fort que moi que tu auras forcément raison » je réponds en haussant également la voix, pivotant sur mes genoux pour fixer là où je distingue une esquisse de silhouette. Ca va, faut pas déconner non plus, je ne vais pas laisser ce pervers me marcher sur les pieds après m’avoir écrasée de son corps. Non, non, surtout pas hein. « Deuxièmement, et ouvre bien tes oreilles, ca n’a jamais, été intentionnel, et ca ne le sera jamais ! Jamais. » Autant mettre les choses au clair parce qu’il semblerait qu’il y’ait un malentendu. « Troisièmement, c’est quoi ton problème au juste ? Tu as loupé la prise de tes médocs ? » Désolé, c’est sorti tout seul ça. « Et quatrièmement… hm… je pourrais récupérer mon t-shirt maintenant ? » je lance, détournant les yeux, la voix redescendant de plusieurs octaves.
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MessageSujet: Re: sound of silence. (05/09, 01:02)   sound of silence. (05/09, 01:02) Empty

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