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 (07/05, 03h04) nobody said it was easy

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Vixy

Vixy

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MessageSujet: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptySam 4 Mai - 12:02

come up to meet you, tell you i'm sorry, you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you, tell you i set you apart

Vixy n'a pas compris ce qu'il s'est passé juste sous ses yeux, tout ça est allez beaucoup trop vite pour elle. Elle a vu Atropos lui dire qu'elle était pas pour elle, chanter ? Presque. Et ça l'avait fait sourire, et puis tout c'était passé trop rapidement la suite. Vixy qui lâche le monstre, qui crache son venin comme elle a l'habitude de faire, qui lâche son caractère de sale garce. Elle est peut-être la pire ici si on y réfléchit bien, elle n'est pas de celles qui critiquent pour se distraire. Elle, quand elle dit quelque chose, c'est pour faire mal, pour détruire, et pour que jamais on ne l'approche. Elle ne veut pas de tous ces gens qui l'approchent, qui se lient à elle. Elle s'est montré horrible, et elle a vu la vraie louve qui se cache en Atropos, grondante, menaçante. Elle a eu peur l'espace d'un battement de cœur. Et elle s'est excusée ensuite. Vixy sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Mais la suite, elle ne s'y attendait pas. Lorsqu'elle a vu les larmes, elle a paniqué plus qu'autre chose, elle s'est dit qu'elles sont arrivées à un point toute les deux, où lorsqu'on ressent les sentiments un peu trop passionnels, on ne peut plus vraiment faire demi-tour. Alors elle le sait, Vixy, les mots seront dur à faire oublier. C'est un peu la corde sensible. Elle aurait aimé dire quelque chose, mais rien ne sort. Atropos s'est transformée et est partie. Il n'a pas fallu longtemps pour que le déclic se fasse, bim dans la tête de Vixy avant qu'elle ne lui emboîte le pas, se mette à dévaler les escaliers, à courir. Sans que plus rien ne l'arrête. Non, elle ne retournera pas dans le dortoir ou dans un autre endroit. Elle recherche le loup. Elle est quasi sûre qu'elle est là, quelque part, dehors. Et elle court, elle ne pense pas au froid, elle voit finalement la louve au loin, près du lac. « ATROPOS ! » Elle crie, mais la louve recommence à courir. Vixy lève sa main vers le lac, une vague immense se soulève et vient s'écraser devant Atropos, la forçant à s'arrêter. Elle arrive à sa hauteur, le ventre retourné, la gorge serrée, ses doigts enfoncés dans sa paume. Elle a tellement peur de voir la louve s'échapper qu'elle vient se placer devant elle, se forçant à affronter ses yeux bleus. Et elle regarde l'animal, se mord la lèvre un instant. « Je suis désolée Atropos, excuse-moi pour ce que j'ai dis. » Elle a conscience qu'elle peut la déchiqueter en petit morceaux d'un instant à l'autre, mais elle ne bouge pas.
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Atropos

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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptySam 4 Mai - 12:41




nobody said it was easy.

« C'est clair, on aurait carrément dû faire un dortoir à clébards tiens, ça aurait été peut-être mieux pour vous. De rester en meute. » Cette même phrase résonnait en boucle dans ma tête, comme un écho dévastateur. C’est d’ailleurs ce qu’elle était… Dévastatrice. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, comme s’il tentait d’en sortir. Et il me faisait incroyablement souffrir. Je ne l’aimais pas. Je continuais de me voiler la face. Mais pourquoi était-ce si douloureux, alors ? Pourquoi la souffrance se répandait-elle dans mon organisme comme du poison ? Je l’avais trouvée tellement belle, éclairée par la lune… Et en une phrase, en quelques mots, elle m’avait brisée. Peut-être que mon adoration pour ma race l’avait gênée. Peut-être que cette accentuation sur le mot « miens » lui avait déplût… Ou peut-être qu’effectivement, nous n’étions pas faîtes pour nous entendre. Je ne savais plus. Les larmes continuaient d’éclabousser mon pelage grisâtre. Et je courrais, encore et toujours, laissant parfois échapper quelques glapissements, témoignant de ce que je ressentais.
Inconsciemment, je me rendis près du lac. Même si l’eau me foutait une trouille bleue, je me sentais davantage en sécurité en pleine nature. Et puis… Elle n’allait pas me suivre. Pourquoi le ferait-elle ? Après tout, je n’étais qu’un clébard. Et même si elle me suivait, je n’avais aucune idée de la manière dont je pourrais réagir. J’avais l’impression que chacun de mes os s’était fendu lorsque les mots avaient trouvé le chemin de mes oreilles. Que mes poumons s’étaient perforés. Que j’étais morte avec une phrase. Pourtant, et quand bien même j’avais des sentiments pour elle, ils ne pouvaient pas être si forts… Pas si vite. Je ne pouvais pas être aussi attachée alors que je ne la connaissais pas. Mais je ne savais si c’était à cause de mon enfance ou de ce besoin que j’avais toujours eu de me sentir aimée. Peut-être était-ce seulement ça.

Mais sa voix retentit et je me figeais quelques instants avant de reprendre ma course. Elle m’avait suivie… Et si cela me fit plaisir quelques millièmes de secondes, ce ne fut que de courte durée. Je ne pouvais pas supporter de croiser son regard si vite, d’entendre à nouveau sa voix. Qui me disait qu’elle n’allait pas me balancer d’autres injures de cette sorte ? Peut-être allais-t-elle me dire qu’elle n’avait fait que jouer avec moi depuis le début et qu’au final elle se fichait bien de ce que je pouvais devenir ? J’avais toujours été seule… Et j’avais naïvement cru que Vixy pourrait changer ça. Être une de mes amies… Peut-être davantage. Après tout, je n’aimais pas les femmes. Je n’étais qu’une Vixy-addict. Comme beaucoup, sans doute. Elle devait bien rire… Une de plus ou de moins à l’aduler… La fureur se réveilla enfin dans mon organisme, faisant taire pour le moment mes sentiments plus tristes. Mais une vague se déchaîna devant moi, que je savais contrôlée par l’humaine. Je m’arrêtais quand même, ne sachant plus jusqu’où elle était capable d’aller. Je me tournais alors face à elle, sachant la confrontation inévitable. J’avais envie de vomir… Le stress me retournait complètement l’estomac, et je ne me sentais pas capable d’encaisser une nouvelle vague de haine. Pas de sa part à elle

« Je suis désolée Atropos, excuse-moi pour ce que j'ai dis. » Je me retransformais alors. Et pour la énième fois, je me retrouvais nue devant elle. Mais ma colère irradiait tant que je ne craignais pas le froid, malgré ce corps qui me trahissait. « Désolée ? Tu es désolée ? Non. Je suis désolée. D’avoir oublié durant quelques jours que les humains sont tous exécrables. Comme toi il y a quelques minutes. Qu’ils ne méritent que de mourir entre nos crocs et nos griffes durant la pleine lune. Je comprends maintenant la sauvagerie de ma famille. Ils ont tous dû être désillusionnés par votre cruauté. » Je m’approchais d’elle, jusqu’à être à quelques centimètres de son corps et de son visage. Mes mains vinrent entourer sa gorge, contre laquelle j’effectuais une pression. Ni trop forte, ni trop faible. Assez puissante pour qu’elle ne se sente pas en sécurité, mais pas assez pour qu’elle se sente réellement menacée. Et je baissais mon visage pour que ma bouche effleure la sienne. Légèrement. Juste avant de me reculer, comme si je m’étais brûlée. « On est pas du même Monde. Je suppose que t’as toujours tout eu… Une super famille, avec les dîners le dimanche, la messe et toutes ces conneries humaines que j’ai toujours voulu connaître. Ma famille, il ne lui aurait fallut qu’un regard sur toi pour décider de te déchiqueter. Et tu te permets de me juger ? Peut-être qu’on fait la taille d’un chien. Peut-être qu’on ressemble à des cabots. Mais je t’assure que si tu voyais ma famille, tu ravalerais tes paroles. Et tu serais heureuse que je ne sois pas comme eux. Pas aussi sauvage. »

Je me retournais, face au lac. Il ne me servait à rien de fuir… Je n’en avais plus envie. J’étais fatiguée. De toute façon, avec tout ce que je venais de lui balancer – et qui me faisait ressentir une pointe de remords – elle ne risquait pas de vouloir rester près de moi. Et je ne savais même plus ce que je souhaitais par rapport à elle. A part peut-être la frapper, là maintenant. Mais jamais je ne le ferais, par peur de ressembler aux miens…

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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptySam 4 Mai - 14:21

Vixy reste impassible, elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas pourquoi elle est venue jusqu'ici, pourquoi elle a couru après elle. Elle n'a plus qu'une envie, celle de repartir. Elle se sent atrocement faible là tout de suite, et ce n'est pas une émotion qu'elle peut avoir pour elle, ce n'est pas digne d'elle. Et quand Atropos parle, il y a un truc qui se fait en elle, un truc qui se brise, mais Vixy n'y fait pas attention. Dans sa tête il y a le venin qui tourne, encore et toujours, et ça lui crache des ''vis ta vie'' assez acerbe. Mais elle n'ouvre pas la bouche. Pas une seule fois. Et quand Atropos s'approche et que sa main se resserre sur son cou, elle ne dit toujours rien. A la place, c'est l'eau du lac qui se fait entendre, c'est le bruit de vagues qui s'écrasent contre le sol, c'est l'eau qui s'éveille. Et lorsque la louve se penche sur son visage et que leurs lèvres s'effleurent, une vague claque, puissante. Un peu comme le cœur de Vixy. Elle recule d'un pas, la blonde l'imite rapidement. Le sujet change, tombe sur la famille. Et à ces mots, l'humaine à un rire sec, amer. « Oui j'ai toujours tout eu, c'est vrai. La meilleure famille au monde, sans aucun doute. Je pense que chaque mère de famille en or flippe tellement en se rendant que sa fille a une espèce de pouvoir chelou qu'elle la fou dans un putain d'orphelinat. Ca doit être ça effectivement. » Elle applaudit, c'est ironique, le lac n'est plus vraiment calme. Et Vixy encore moins, surtout lorsque ses jambes commencent à trembler, lorsqu'elles ne peuvent plus supporter son poids. Et la blonde se laisse tomber au sol, elle n'a pas peur, elle sait qu'elle n'est pas en danger. Il y a le lac. Rassurant. Et l'eau se calme. Et sans vraiment savoir pourquoi, Vixy se met à penser à ces enfants à l'orphelinat, dont les parents avaient été tués, dont les parents n'en voulaient pas, comme elle. Et avec Tyger, ils s'étaient jurés qu'ils allaient trouver une solution à ça. « Et bien, tu attends quoi de moi ? » Je ne suis pas assez forte. « Que je te félicite de ne pas être comme tes parents ? Dans ce cas bravo. » Elle pose son front sur ses genoux et ferme les yeux un instant, elle repense au moment où leurs lèvres se sont effleurées, rien qu'un instant. Et elle repense aux paroles d'Astropos précédemment, sur le toit. Alors elle relève la tête. « Si tu ne veux pas que j'appartienne à ton monde, aux tiens comme tu le dis si bien, ne t'approche plus de moi, ne me dis pas tout ça. » Et leurs lèvres se sont effleurées. « Ne t'approche plus de moi. » C'est le cœur qui s'affole d'un coup, mécanique mal réglée, sur le point d'imploser. Elle trouve de la force dans ses jambes pour se lever, elle n'en trouve pas assez pour fuir en courant, mais elle arrive à avancer de deux pas. Elle comprend. Et elle le refuse. Elle ne veut pas se laisser atteindre pour ça, pour si peu, elle n'arrivera jamais à tenir tout le long si c'est comme ça dès le départ. Si elle est blessée à cause des paroles jetées comme ça. Des siens, ouais. I'm always in this twilight, in the shadow of your heart.
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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptyDim 5 Mai - 9:59




nobody said it was easy.

Je ne savais plus quoi dire ou quoi faire. J’avais le sentiment que je m’étais comportée comme une vraie chienne – sans mauvais jeu de mot. Et pourtant… Quand bien même c’avait été le cas, j’avais été en droit de l’être. Elle n’avait pas mâché ses mots non plus. Mais était-ce ce que je voulais ? De perdre Vixy de vue ? Non, sans doute pas. Certainement pas même. Mais mon orgueil empêchait toute excuse de s’échapper de mes lèvres. Et pourtant, ma gorge se serra lorsque Vixy rétorqua d’un ton plus qu’acerbe qu’elle n’avait vraiment pas eu une enfance facile. Je buvais ses mots et ressentais toute la douleur qu’elle avait dû subir lorsqu’elle était encore gamine. Si ma famille n’était pas exemplaire, au moins je pouvais me targuer de ne pas être seule… D’avoir des gens présents pour moi. Elle, elle n’avait que son frère. Et le lac grondait sous les sentiments de l’humaine. « Ecoutes… Je ne te connais pas. Je ne voulais pas être blessante… C’est juste que… Tu sembles tellement joyeuse. Je n’aurais jamais cru que tu avais été dans un orphelinat… Que tu avais été seule. Je savais que tu n’avais pas de père, mais c’est tout. » Je remarquais cependant que les jambes de la blondinette se mettaient à trembler, juste avant qu’elles ne se dérobent sous elle, calmant aussitôt le lac. J’étais nue, mais ce détail semblait incroyablement lointain. Je n’y faisais absolument pas attention. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, contractant mon myocarde sous le venin des paroles de celle qui comptait pour moi. Qu’attendais-je d’elle ? C’était une bonne question. Je n’en savais rien.

« Tant de condescendance dans un si petit bout de femme… Je ne l’aurais pas cru. Te serais-tu jouée de moi, Vixy ? » Je prononçais néanmoins son nom avec douceur, comme je l’avais fait à chaque fois que nous nous étions vues. Comme chaque fois avant ce soir, avant cet instant. « M’aurais-tu cachée celle que tu étais réellement ? Celle qui se permet d’émettre un jugement, de me parler comme si j’étais la pire personne au monde ? Et qui vient s’excuser pour soulager sa conscience, mais qui au final ne fait que blesser davantage son « amie » ? Du moins, j’avais cru que nous l’étions. » Je me posais également dans l’herbe, remontant les genoux jusqu’à ma poitrine, mes mains venant entourer mes jambes et cacher le reste de ma nudité. « C’est toi qui ne me veux pas dans le tiens, de Monde. C’est ce que les humains ont toujours refusé : Que nous fassions parti des leurs. Parce qu’ils ont peur de nous. Parce que nous sommes mieux qu’eux. Du moins… C’est ainsi que j’ai été éduquée. Mais tu étais différente… Compréhensive, douce, prenant soin de moi alors que j’avais failli t’écraser sous mon poids. Tu l’étais… Mais tu ne l’es plus. » Mes yeux étincelaient sous les larmes, alors que je la fixais. Nous n’étions plus si proches que ça, mais pas trop loin l’une de l’autre non plus. Assez pour ne pas avoir à crier, et pour que je parvienne à voir ses iris. « Tu veux vraiment que je ne t’approche plus… ? » Je la regardais alors se lever et faire quelques pas dans la direction inverse de la mienne. Je la détestais, je la haïssais… Et pourtant, je courus jusqu’à elle et me blottis contre son dos. Je murmurais alors dans son oreille, mon souffle venant mourir au creux de son cou : « Ne m’abandonnes pas, Vixy… Restes avec moi. Je ne veux pas te perdre. Pas déjà. Je sais que je ne suis pas toujours très agréable mais… Je tiens à toi. Je sais, c’est idiot, on se connaît à peine… » Mes larmes roulèrent alors de mon visage jusqu’à la peau diaphane de l’humaine.

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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptyDim 12 Mai - 5:45

Vixy ne pense plus qu'à une chose : partir d'ici. Il y a bien milles choses qui se sont bousculés dans sa tête, des idées, des choses qu'elle avait eu envie de dire. Elle n'aurait pas dû dire ça sur les loups-garous, c'était sortit un peu tout seul, mais si Atropos était mieux parmi les siens, elle n'avait qu'à y rester. C'est un une part d'enfant qui boude qui parle en Vixy, c'est celle qui s'attache et qui ne veut pas voir les gens partir. Elle déteste cette part d'elle. Et cette discussion lui paraît beaucoup trop absurde, Vixy sait très bien qu'elle devrait être dans son lit et dormir, parce que c'est les duels aujourd'hui, elle ne devrait pas traîner à 3h du matin dehors -ou peu importe l'heure qu'il est en réalité. Et plus elle écoute Atropos, plus elle a envie de s'enfuir, tous ces mots qui s'écroulent sous elle, elle se sent devenir faible, et elle sait très bien qu'elle est pas comme ça. Non, elle est forte. Elle déteste tellement tout ça, cette situation. Vixy n'est pas comme ça normalement, elle ne se laisse pas avoir si facilement, elle cache son monstre à l'intérieur, sous les sourires et la bonne humeur. C'est un peu s'il y avait comme deux elle, mais c'était leur stratégie à Tyger et elle, sourire, faire ami-ami, et au final poignarder tout le monde. Sauf qu'elle n'aurait jamais pensé se laisser avoir comme ça, en si peu de temps, se faire prendre à son propre jeu. Il n'y a pas qu'Atropos, il y a aussi Nicola, Saphyr. Et tout ça c'est trop pour elle, Vixy se lève, elle est prête à courir, à s'enfuir, à quitter la château même. Elle ne veut plus voir ces larmes ou entendre ces mots. Mais alors qu'elle fait quelques pas, elle sent l'étreinte de la louve sur elle, elle entend encore ses mots. Et lorsque la larme tombe sur sa nuque, elle disparaît bien vite, comme si elle n'avait jamais existé. Et la blonde se retourne pour passer ses bras autour de la nuque d'Atropos, se blottissant contre elle. Ses doigts effleurent doucement sa joue, et il n'y a plus de larmes. Mais Vixy n'ose plus vraiment bouger, elle entend encore tous ces mots dans sa tête. « Je ne sais pas ce que je veux. » Et c'est vrai, parce qu'elle a cette pulsion qui la pousse, et elle a aussi cette envie de partir en courant. Sa main se pose doucement sur la taille d'Atropos, elle fait abstraction de sa peau nue sous ses doigts et elle ne sait plus quoi dire. Elle a envie de s'excuser encore, mais elle ne sait pas si ça va bien passer. Alors elle rompt l'étreinte et s'éloigne, retire son débardeur avant de l'enfiler à la louve avant qu'elle ne se sauve. Vixy vient doucement poser ses lèvres dans son cou, y déposant un baiser, puis elle murmure à son oreille : « Je suis vraiment désolée, Atropos. Je te veux dans mon monde moi. » Parce que son monde ne se résume à pas grand chose quand on y pense bien, il y aTyger. Et c'est bien. Mais avec Atropos, c'est mieux sans doute. Elle hésite un instant avant de murmurer : « Je veux pas que tu me laisse, je t'aime bien moi. » Ca revient un peu à des confessions, mais non, elle se voile quand même la face Vixy.
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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy EmptyMer 15 Mai - 21:20




nobody said it was easy.

« Nobody said it was easy. »
En effet. Ca ne l’était pas. Et je ne comprenais plus rien aux battements hystériques et inégaux que s’amusait à faire mon myocarde, qui se contractait de temps à autres sous la douleur que procuraient les mots de la blondinette que j’appréciais tant.
Je n’avais jamais été si attachée, et surtout en si peu de temps. Et plus je tentais de repousser l’éventualité, plus cette dernière semblait vouloir se frayer un passage dans mon cerveau : Et si j’avais des sentiments pour elle… ? Plus que de l’amitié ?
Non, hors de question. J’étais une louve, et les loups étaient attachés aux valeurs de nos ancêtres. Les loups-garous doivent se reproduire, et ça inclut d’exclure les humains et les homosexuels de la balance. Je n’étais pas homophobe du tout, je ne voulais juste pas être gay. Parce que j’avais beau détester ma famille et être déjà très loin d’eux, je ne voulais pas définitivement les perdre. Je demeurais le sang de leur sang, la chair de leur chair.

Et si la jeune femme me faisait souffrir, je savais que c’était aussi mon cas. Avec les mots blessants que j’avais pu balancer avec une nonchalante feinte, j’avais égratigné son cœur. Et les remords venaient me piquer, comme le feraient quelques millions d’aiguilles aiguisées. Et si j’étais plus que perdue, je savais néanmoins une chose : Je ne voulais pas me séparer d’elle. Je voulais qu’elle restât dans ma vie. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais parlé du fait de garder contact les uns avec les autres… Egoïstement, dévoilant mon caractère un peu moins doux et facile qu’elle ne l’imaginait, j’avais voulu qu’elle me rétorque qu’elle ne voulait pas non plus que l’on cessât de se voir. Elle ne l’avait pas fait, en revanche… Tournant tout ça à l’ironie.
Les doigts de Vixy s’attardèrent quelques secondes sur ma joue, alors que la distance entre nous semblait impossible à réduire tant nous étions proches. La chaleur de sa peau contre la mienne fit courir un frisson le long de mon échine. Je ne pris pas le temps de m’interroger sur les raisons de ce dit frisson, redoutant les significations que mon cerveau pourrait apporter. « Je ne sais pas ce que je veux. » me disait-elle, envoyant une nouvelle décharge électrique dans mon système nerveux et jusqu’à ces battements frénétiques qui étaient les miens. « La réponse est simple pourtant… Veux-tu encore de moi à tes côtés, ou ne veux-tu plus de ma présence ? » La douleur s’entendait dans les trémolos de ma voix.

Mais elle disparut presque instantanément lorsque je sentis les doigts de Vixy sur mes hanches. Nouvelle décharge électrique, mais bien plus agréable. Peut-être trop agréable. Mais heureusement pour moi, elle se recula. J’en aurais rapidement fait de même de toute façon, pour cacher l’évidence. Pour la nier. Mais je me mis à rire lorsqu’elle retira son t-shirt. « On se retrouve toujours avec la même fatalité… Moi nue, et toi en soutien-gorge pour me protéger. » Je lui fis un clin d’œil, comme si tous les mots que nous avions pu échangés pouvaient disparaître si facilement. Elle me l’enfila, comme si j’étais une petite fille, ce qui continua de me faire sourire. Mais la phrase dont elle me gratifia me laissa stoïque, et les joues plus rouges qu’une tomate. « Dans mon monde à moi… ». Elle me voulait dans son monde. Avec elle. La joie se filtra un chemin dans mes veines pour se répandre dans tout mon corps, tandis que je luttais pour que ce ne fusse pas trop visible. « Et je te veux dans le miens, Vixy. »

J’aimais murmurer son prénom. Il roulait sur ma langue comme l’aurait fait un bonbon à la fois doux et acidulé. Et pourtant… La climat change avec un seul mot de la part de Rox et Rouky. « Je t’aime bien moi. ». Toute rationalité s’échappa de ma tête, qui devint vide. Si l’humaine s’attendait à une réaction positive, ce ne fut pas ce que je lui donnais. « Je t’apprécie aussi Vixy… Mais je ne suis pas lesbienne. Quelle honte, pour une louve. » Je ris, mais ce rire fut jaune, presque nerveux. « Je ne sais pas exactement ce que tu ressens pour moi, mais saches que si c’est plus que de l’amitié – ce que moi je ressens pour toi – saches que tu n’obtiendras rien de plus de ma part. Les louves ne vont qu’avec des loups virils. Et même une simple aventure me traînerait dans la boue et me déshonorerait auprès des miens. Alors j’ose espérer que tu ne veux que mon amitié… Pas vrai ? » Le tout avait été dit d’une voix douce, comme si j’avais eu peur qu’elle ne s’échappe une fois encore. J’avais juste dit des faits qu’elle ne connaissait pas, sans aucune amertume. Et pourtant, les remords continuaient de m’assaillir… Comme si mes paroles avaient été fausses et que je ne les avais nullement pensées.

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MessageSujet: Re: (07/05, 03h04) nobody said it was easy   (07/05, 03h04) nobody said it was easy Empty

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