JACKPOT ! Cible atteinte, je suis meilleur au frisbee qu’au lancer d’oranges, c’est bon à savoir si un jour je me retrouver coincé dans une fête foraine. Mais bon, je sais déjà que mon domaine de prédilection c’est la carabine. Dommage qu’il n’y en ait pas à disposition, avec des vraies balles à l’intérieur. Ça aurait été trop beau. « Alors tu me renvoies pas le frisbee ? » Je lui demande d’une moue vexée tandis que la harpie perd de l’altitude, comme un hélicoptère touché à la queue. Je m’avance en trottinant de l’endroit présumé de son atterrissage, attrapant une pelle posée sur une pierre tombale en la plaçant sur mon épaule. Comme un type qui va creuser la terre pour chercher des trésors. Sauf que moi, ce n’est pas vraiment pour cette raison.

Citation :

1 à 33 : j’attends qu’elle touche le sol avant de lui filer un énorme coup de pelle en pleine tronche.
34 à 100 : la pelle m’échappe des mains.

Oups, j’ai l’air con là, à frapper dans le vide avec les mains tout aussi vides. La pelle va s’échouer quelques mètres plus loin, mais je n’ai pas le temps d’aller la récupérer car le pigeon se remet sur ses pattes en shootant dedans. La pelle me tombe entre les jambes, ce qui me fait tomber au sol puisque je trébuche dessus comme un abruti. Merde, la honte. Je recommence à me battre comme un manche. En même temps, j’aurais peut-être dû y mettre plus de motivation, parce que là j’ai autant de volonté qu’un escargot à qui on demande de faire la course. Finalement je me redresse en rattrapant la pelle, la tournant du mauvais côté pour me précipiter sur elle.

Citation :

1 à 33 : j’enfonce le manche dans son ventre.
34 à 100 : elle m’esquive.

Allez voilà, cette fois c’est moi le toro qui court vainement vers le drap rouge qu’on me tend avant de me vautrer comme une merde. Je me demande d’un coup si bobonne va réussir à utiliser son pouvoir sur sa créature, parce qu’honnêtement c’est un peu la seule chose qu’elle peut utiliser. A quoique, ses seins rebondis avaient été relativement utile pendant le match de Quidditch, sait-on jamais qu’elle puisse l’étouffer entre ses nibards. Ouais ça me fait marrer mais ça me déconcentre totalement, du coup je me laisse griffer le dos sans réagir. Ma peau mon dos se transformait en pyrogravure, when i was a child … ok ta gueule. Bon, je suis totalement à côté de la plaque, à l’ouest, en train de penser à tout sauf à lui éclater la gueule, faut que je me reprenne.

Citation :

1 à 33 : je me rapproche avec ma pelle pour tenter un dernier coup dans ses ailes.
34 à 100 : elle réplique trop tôt pour que j’ai mes chances.

D’accord ok, ne t’énerve pas meuf, reste cool. Mais non, elle s’énerve et d’un coup d’aile envoie valser ma pelle et blesse ma main au passage. Pas sympa quand même cette harpie. Du coup je pense maintenant à la folle du cul, et je me demande si elle est restée planquée tout le long ou si elle a trouvé un moyen de se défendre. En même temps c’est plus facile en étant invisible. T’attrapes des objets en te camouflant et tu les jettes sur la créature, point barre. Bon après tout dépend de la chose à laquelle elle est confrontée, genre je serais capable de la sentir moi, par exemple. D’ailleurs je me demande pourquoi je n’ai pas fait ça sur le toit pour la repérer plus rapidement, parfois j’ai les neurones qui foutent le camp. Allez mon petit, recentre-toi.

Citation :

1 à 33 : je me planque derrière une pierre et surgit quand elle vole au dessus de moi pour lui attraper les deux pattes, la faisant tournoyer avant de l’envoyer s’écraser au loin.
34 à 100 : elle est plus forte que moi et je me retrouve accroché à elle.

Je me retrouve comme un parfait crétin accroché à la harpie qui vole au-dessus du cimetière. Waouh, que le monde est beau vu d’ici … Faut peut-être que j’arrête de sniffer son odeur, elle dégage probablement une substance équivalente à de la bonne beuh. Parce qu'honnêtement j’ai les mêmes réflexions qu’un mec défoncé. C’est limite si je ne souris pas béatement en profitant du paysage que ce petit tour dans les airs m’offre. Et voilà, je suis tellement occupé à mater les environs que je me prends un arbre en plein face, lâchant prise pour essayer de me rattraper à une branche. La salope, elle m’a bien eu. Je me retrouve comme un cochon pendu, suspendu aux branchages, et la harpie revient dans ma direction pour une autre attaque.

Citation :

1 à 33 : je saute pour m’accrocher à la branche du dessous pendant qu’elle se prend mon précédent perchoir dans la tronche.
34 à 100 : je m’accroche à la branche avec mon futal et me retrouve coincé, à sa merci.

Putain j’y crois pas, mon vêtement s’est pris dans les branches, je suis un vrai loser. Sérieusement, c’est la honte. Du coup je m’offre entièrement à la harpie qui me fonce dessus, et cette fois j’arrive bien à sauter de l’arbre, sauf que je m’étale comme une crêpe sur le sol. En plus je retombe mal, sur mon épaule qui devient particulièrement douloureuse. C’est la femme la plus hargneuse, répugnante et insupportable que j’ai jamais rencontré. Et avec les candidats de ce château, c’était quand même pas gagné de battre ce record. Non vraiment, je lui tire mon chapeau. Je me réfugie contre le tronc pour en arracher l’écorce.

Citation :

1 à 33 : lorsqu’elle m’attaque je brandis mon écorce bien plus solide que celle des arbres du monde des humains, transperçant son cou.
34 à 100 : l’écorce ne vaut rien et elle se plie contre sa peau.

Attaque la plus efficace du monde, l’écorce en carton. Merci merci, ouais vous pouvez applaudir la nullité. D’ailleurs elle-même se marre pour se moquer de ma prestation de clown avant de me mordre le doigt. PUTAIN pas mon doigt salope. En même temps je lui ai un peu mordu la patte moi aussi, mais je n’ai jamais réussi à totalement lui arracher un doigt. Bon elle non plus je vous rassure, mon membre reste bien en place, mais j’ai la marque ensanglantée de ses dents sur ma peau et je trouve ça particulièrement répugnant. C’est dégueulasse, ce duel va vraiment finir par me traumatiser. Je me carapate plus loin, limite en rampant vers l’arrière, cherchant un objet pouvant me servir à l’attaquer. Mais une pierre tombale invisible arrête ma course.

Citation :

1 à 33 : j’attends qu’elle fonde sur moi pour roule sur le côté et qu’elle se prenne la pierre dans la tête.
34 à 100 : je roule sur le côté mais elle a anticipé mon geste.

OH OUI eh putain c’est ma deuxième attaque la plus belle, après la chevauchée de la harpie. Je suis trop fier de moi. « Eh alors, faut t’acheter des lunettes ma pauvre. » Insulte de maternelle bonsoir. En même temps ça me rend tellement hilare de la voir s’exploser aussi connement que je commence sérieusement à me demander ce qui peut me rendre aussi bizarre. Je suis passé par la phase énervé, battant, déboussolé, blasé, neutre, et maintenant je suis carrément en train de faire n’importe quoi et de penser à des trucs parfaitement stupides. Comme quand je mate ses cheveux en me demandant si c’est une couleur naturelle, vous voyez. Ouais, ça vole pas haut. C’est vraiment n’importe quoi.

[quote]1 à 33 : je me place derrière elle et attrape ses deux ailes entre mes mains en tirant super fort, les froissant.
34 à 100 : ses ailes puissantes répliquent. [quote]

Je n’arriverai jamais à endommager ses ailes,  je vous jure. A chaque fois que j’ai essayé j’ai lamentablement échoué et là encore elles me repoussent et je tombe en arrière sous la force de la harpie. Merde. Elle se relève après cette contre-attaque éclair, et on se regarde en chien de faïences. « Tu veux pas prendre l’apparence d’une meuf canon un peu ? Je sais pas moi genre … attends tu peux imiter la tête d’un gars ? » Je m’exclame comme un type qui vient de trouver une idée de génie. J’esquisse un sourire lascif en visualisant le truc, me mordillant la lèvre. « Genre le jeune fé ? » Je suggère purement pour essayer de rendre le duel plus agréable. Mais à la place elle prend l’apparence du travelo. « Garce, c’est pas la peine de le prendre comme ça. » Je lui fais remarquer en levant les yeux au ciel.

Citation :

1 à 33 : je me jette à plat ventre dans ses pattes pour la faire tomber avant de venir sur elle pour exploser sa tête contre le sol.
34 à 100 : je me vautre entre ses pattes. Blaireau.

D’accord, j’atterris entre ses deux pattes à plat ventre et j’ai franchement pas l’air fin. D’ailleurs elle en profite pour sauter sur mon dos et me faire un massage thaïlandais douloureux, à coup de griffes dans le dos. Cette partie de mon corps devient un vrai chantier, un damier, pire qu’un esclave qui a tenté de s’échapper une centaine de fois. Je dois avoir la chair en lambeaux, et rien que d’y penser ça me file la nausée. Mais je me dis que la vieille nous soignera une fois que tout ça sera terminé, et tant que je peux supporter la douleur, peu importe les dommages subis. Je me retourne pour la faire dégager, me retrouvant en bonne position pour la suite.

Citation :

1 à 33 : j’attrape sa patte pour la faire chuter, lui mordant la hanche.
34 à 100 : elle résiste à mon étreinte et ne tombe pas.

Allez dans ta gueule. Je referme ma mâchoire sur sa chair plus appétissante que prévue, ce qui me donne une furieuse envie de la faire cramer pour la bouffer. Je suis sûr que le bas de son corps serait succulent pour le dîner, une bonne chair fraîche et tendre à souhait. Ouais bah je suis un carnivore moi, j’y peux rien, et quand j’enfonce mes dents dans un oiseau vivant, c’est comme du sang pour un vampire. Je ne résiste pas. Je lui arrache un morceau de chair en tirant pour récupérer mes dents, recrachant quand même mon trophée parce que recouvert de plumes c’est moyennement digérables pour mon estomac. Quoique le mien est en béton, je vous dis pas les merde que je suis capable d’avaler. Bref, on s’en branle.

Citation :

1 à 33 : je recommence à la mordre, mais cette fois je retente son aile pour la faire craquer.
34 à 100 : elle m’échappe en s’écartant de moi.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII miracle mamamia merci mon Dieu sainte marie mère de Dieu maman papa soeurette. Bref. J’ai ENFIN réussi à péter son aile droite à cette sale créature qui se tord de douleur. Visiblement, j’ai touché son point sensible. « Alors tu peux plus te la jouer vautour là, hein ? » Je lui lâche méchamment tandis que son aile froissée bat l’air. Je l’évite de justesse, m’affalant à moitié sur elle pour l’empêcher de se relever. Maintenant que je la tiens entre mes griffes, ce n’est pas le moment de la laisser s’échapper. Tiens d’ailleurs, en parlant de ça, faudrait peut-être que je m’en serve pour la taillader moi aussi. Lui rendre la monnaie de sa pièce.

Citation :

1 à 33 : je sors les griffes et lui zèbre le cou.
34 à 100 : elle parvient à prendre ses distances.