Ok elle a les racines de cheveux solides, il va falloir que je m’y fasse. Ce fait deux fois que je tente cette approche, et deux fois que je me plante comme un gros loser. Très bien, il va falloir que je me concentre sur autre chose. Mais en attendant elle attrape mon pied et je m’étale à ses côtés pendant qu’elle planta son aile dans ma gorge. Ah la salope, non mais elle m’a coupé le souffle en plus, c’est ça le pire. Je me tords un instant sur le sol, cette fois vraiment à l’agonie, exagérant tout de même un peu pour qu’elle me laisse un peu de répit et surtout reprendre ma respiration. De toute façon elle n’a pas l’air franchement mieux que moi, et je décide de poursuivre le combat sur le sol au corps à corps.

Citation :

1 à 33 : je m’avachis sur elle pour lui mordre la peau du cou, tirant dessus pour l’arracher.
34 à 100 : elle me pousse et je rate son cou.

La harpie me repousse de ses deux mains, et je me retrouve obligé de rouler sur le sol tandis qu’elle retourne la situation en se plaçant sur moi. Non, ça me plaît pas des masses. Et j’ai bien raison de redouter ça, puisque c’est à son tour de me mordre, sauf qu’elle réussit à me chope la peau de l’épaule et m’en arrache un morceau. GARCE. Qu’elle griffe je veux bien, qu’elle mordille aussi, qu’elle blesse, qu’elle fasse saigner, mais arracher c’est carrément hors de question, c’est barbare, c’est totalement abusé ! Oui c’est moi qui dit ça alors que je lui ai arraché une oreille tout à l’heure, mais on s’en branle. Je tente de fouiller dans mon esprit à la recherche des prises que m’a enseigné mon entraîneur personnel avant de venir ici.

Citation :

1 à 33 : je lui fais une prise au sol assez évolué pour lui coincer la tête entre mes bras, l’étouffant.
34 à 100 : je m’emmêle les pinceaux et me retrouve dans une positon bizarre.

Je suis assez content de ma prise, ouais je suis presque sûr de la réussir, sauf qu’en fait non, sa tête n’est pas bien bloquée et ça lui permet de me mordre encore, le bras cette fois. Je la libère en râlant, soupirant d’exaspération. D’accord, pour les corps à corps je ne suis pas un professionnel, mais en même temps ça demande de l’entraînement. Ce n’est pas le genre de truc qui te vient naturellement, sauf si t’arraches les cheveux de l’autre et que tu lui bouffes le visage. Mais je préfère faire ça proprement vous voyez, avec classe. Du coup je retente un truc en passant mes jambes autour de son corps.

Citation :

1 à 33 : cette fois ma prise est bien exécutée et j’enfonce mes griffes dans son corps.
34 à 100 : faut que j’arrête avec ça parce que je suis une nullité.

Ah ça me gave, j’abandonne. Je suis à chier pour effectuer ces prises de ninja, franchement bobonne se démerde bien mieux que moi pour ces conneries. Je laisse tomber, mais la harpie elle n’a pas pris la même décision que moi et profite de mon échec pour me serrer les jambes avec ses serres, me faisant hurler de douleur. Non parce qu’elle fait ça plus agressivement que tout à l’heure, elle enfonce bien dans ma chair cette garce. Je pousse son visage pour essayer de m’en débarrasser ou de la déconcentrer, mais elle s’accroche bien et ça commence à me tuer les cuisses. Je crois que je vais rester dans mon lit jusqu’à la fin de l’aventure après ce combat, je vais être paralysé comme un vieux, abîmé de partout.

Citation :

1 à 33 : je frappe son aile blessé pour l’obliger à desserrer son étreinte.
34 à 100 : ça ne lui fait pas aussi mal que prévu.

Je ne parviens pas à me débarrasser de la sangsue qui s’accroche à moi avec hargne, elle serre ses griffes et les relâche pour mieux me filer un coup de patte dans mon ventre dénudé depuis belle lurette. Mes abdos en prennent pour leur grade, et je rampe pour lui échapper, et surtout mettre fin à ce corps à corps qui tourne à mon désavantage. Il va falloir que je trouve des choses à lui lancer à la figure, ou que je feinte pour effectuer un combo comme les deux autres fois. Mais je suis légèrement à cours d’idées là. Tout ce que je trouve c’est un énième vase dont je m’empare en vitesse parce qu’elle court vers moi et que je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir. Cet interlude lui a permis de reprendre des forces.

Citation :

1 à 33 : le vase atterrit sur sa tête.
34 à 100 : elle chasse le vase d’un coup d’aile.

Elle envoie valser mon joli vase comme s’il ne s’agissait que d’un moucheron, et elle fait la même chose avec moi lorsqu’elle arrive à ma hauteur. J’ai beau essayer de me défendre en appuyant sur mes jambes et en tendant les bras, ça ne sert strictement à rien. Elle me balaie comme un vulgaire insecte et ça commence sérieusement à m’emmerder. Mes crocs me démangent et je grogne, prêt à me transformer, mais je me dis que si au corps à corps humain je ne suis pas très bon, ça risque de donner la même chose en forme animale, d’autant plus que mes autres tentatives sous cette apparence n’ont rien donné de concluant. Et ça m’épuiserait trop vite.

Citation :

1 à 33 : j’attrape le seau vide que j’ai délaissé tout à l’heure pour le lancer dans sa direction, il se plante sur sa tête et l’aveugle.
34 à 100 : le seau rebondit sur elle comme une fleur.

OH matez-moi ce coup de cul ! Le seau se plante carrément sur la tronche de la harpie, et moi je me bidonne devant un tel spectacle parce qu’il y avait une chance sur mille pour qu’un truc pareil se produise. On se croirait dans un film comique vous savez, le truc en noir et blanc limite. Je me relève pendant qu’elle essaie de s’en débarrasser, mais pour une créature qui n’a pas de mains c’est assez compliqué hein. Bien fait pour sa gueule. Elle ne pense même pas à baisser la tête, et je me dis qu’elle est peut-être finalement aussi conne qu’elle en a l’air. J’attrape un morceau de bois qui git à mes pieds en m’approchant, levant mes bras dans les airs.

Citation :

1 à 33 : je frappe sur le seau, le bruit raisonnant dans sa tête.
34 à 100 : elle tombe au sol et évite mon coup par la même occasion.

Je ressemble presque à un joueur de baseball là non ? BAM allez vite, cours à la base mec ! Ouais sauf que je joue un peu tout seul là. Je ne suis pas mécontent de mon enchaînement je dois dire, je parade même comme un paon en faisant des courbettes devant un public invisible, saluant la foule inexistante. J’entends presque les « Allez Sulli » hystériques des fans en chaleur, mais je retourne vite à la réalité lorsque la harpie gigote en essayant de sortir sa tête de là. Pauvre fille, bestiole, chose. Je ne sais même pas comment l’appeler ce truc, sérieusement c’est affligeant. Je me demande s’ils osent se montrer devant les autres habitants de la capitale magique, parce que personnellement je n’en ai vu que deux dans ma vie, dont un dans un bouquin.

Citation :

1 à 33 : je frappe ses jambes avec mon morceau de bois pour la faire tomber sur son ventre.
34 à 100 : elle s’éloigne sans le savoir et je frappe le vide.

Ah la saleté m’échappe de peu, tout ça parce qu’elle ne sait pas où elle va. La chance de l’aveugle. Bref, finalement je me recoiffe en me disant qu’elle est inoffensive, mais elle parvient à me file un coup de boule avec son seau et je me demande si elle le fait vraiment exprès. Est-ce qu’elle peut voir à travers les solides ? Je recule sous l’impact, me tenant la tête quelques secondes en pestant contre cette idiote. Je vais avoir une bosse. Bon d’accord je ne suis plus à ça près, après les centaines d’écorchures, de griffures, de bleues, de coupures … Non vraiment, mais c’est par principe vous voyez, une meuf aveugle qui parvient à me blesser c’est quand même pire que tout.

Citation :

1 à 33 : je la pousse sur une tombe, elle trébuche et se ramasse la tête la première.
34 à 100 : elle vacille un peu mais je ne parviens qu’à faire tomber son seau.

La pauvre fille a vraiment du mal avec son seau sur la tronche, et je me dis que finalement, même après toutes mes tentatives qui se sont soldées par un échec, je ne pouvais pas avoir l’air aussi con que ça. Franchement, c’est impossible. Enfin … j’espère. Parce que là quand même, c’est la misère pour elle. « Sérieux, tu commences vraiment à faire pitié. Un peu de dignité ! » J’enfonce le couteau dans la plaie pendant qu’elle gueule du fond de son seau, avachie par terre. Même là elle n’arrive pas à le retirer, faut vraiment que je l’aide non ? Non. Je n’ai aucune intention de lui rendre la vue si ça peut me permettre de l’écraser.

Citation :

1 à 33 : je m’agenouille près d’elle et commence à la déplumer au niveau des ailes.
34 à 100 : elle riposte pour m’empêcher d’accomplir mes méfaits.

Ah bon, ce n’est pas parce qu’elle est aveugle qu’elle n’a plus de combativité, c’est même le contraire. Elle me file un coup de patte en pleine tête alors que je la déplume prestement, et je tombe sur le cul à quelques mètres de là. Finalement, elle parvient à se relever et je me dis qu’il faut que j’agisse avant qu’elle ne réussisse à se sortir la tête du seau. Sérieusement, j’ai un petit avantage depuis qu’elle a la tête là-dedans, pour ne pas dire un gros. Et ça tombe bien, parce que je suis retombé sur mon amie la fourche que j’avais presque oublié. La production est quand même cool de nous fournir des armes.

Citation :

1 à 33 : je la frappe à coup de fourche et la blesse au niveau du cou.
34 à 100 : je brise son seau en frappant, oups.

Ah ben voilà, la harpie n’est plus aveugle, dommage pour moi. Je commençais à ne plus me sentir, mais je l’ai involontairement défait du seul truc qui me permettait de gagner des points. Au pire je peux toujours essayer de lui planter l’autre seau sur la tronche, mais elle ne me laisse pas vraiment faire puisqu’elle me file un coup de patte entre les jambes pour me faire tomber au sol. AH LA PUTE elle a osé toucher à l’endroit sacré de mon anatomie … Je me tortille comme un asticot, heureusement cette conne n’a pas autant de force qu’un être humain dans la patte, mais quand même, ça me fait suffisamment mal pour vouloir la défigurer. Ah merde, c’est déjà fait ça. Bon, la déplumer alors. Ca aussi, merde. En fait je me demande comment elle tient encore debout avec toutes les misères que je lui ai fait subir.

Citation :

1 à 33 : je me jette sur la brouette derrière elle pour roule dans sa direction une seconde, me propulsant sur elle pour la faire tomber sur la fourche qui se plante dans son dos.
34 à 100 : la brouette cesse de rouler avant que j’ai atteint ma cible et je me torche.