Ca y est, la vieille peau avait fini son craquage de slip. C'est que j'ai vraiment cru qu'on allait finir écrabouillés, les uns sur les autres et que ça aurait franchement mal fini. Heureusement que Sulli avait trouvé la réponse à sa foutue énigme. Je n'ai jamais aimé ça moi, les énigmes, j'suis une vrai quiche pour y répondre. Tout le monde part bien vite de la salle et au final, on se retrouve seuls, toujours sur le matelas avec Nico. J'ai pas vraiment envie de partir, j'aime bien être comme ça, collée contre lui, mais c'est que je commence à me les cailler. C'est vrai, j'ai plus de short haha, je l'ai passé à Corde. Je m'appuie sur lui, basculant en arrière, et m'étire, les bras et les jambes. Ça doit paraître un peu étrange, mais bon, j'ai mal partout à force d'être restée dans la même position pendant un bout de temps. Je lui fais un bisou sur la joue, puis me redresse et me lève d'un coup. Enfin sur mes jambes, je lui tends la main pour l'aider à se relever. « On bouge ? Il commence à faire froid et puis tout le monde est parti » Il se lève à son tour et puis je le traîne un peu derrière moi, pour qu'il me suive. Il doit s'être moitié endormi lui aussi. J'ai des fourmis dans les jambes, les pieds. Je ne dois pas marcher très droit. Je ne sais pas trop où aller, alors je me dirige inconsciemment vers les escaliers, puis vers le dortoir diamant. En chemin je lui demande « tu sais où on pourrait aller ? »

Activité de groupe mon cul ouais. Elle les a bien niqués, la Vieille, avec sa salle surprise. Une chose est sûre c'est que Nico y mettra pas les pieds avant un bout d'temps dans cette salle. S'il a essayé de rester calme pendant son délire de rapprochement de murs, quand finalement tout s'arrête il a qu'une envie : partir. Mais il bouge pas trop, là collé contre Maia il est pas si mal. Il observe les uns et les autres partir rapidement, Vixy s'énerver, son frère la suivre, Corde embarquer son sweat. Et puis ils se retrouvent seuls. C'est bizarre de voir la pièce comme ça, vide, éclairée. On dirait un autre monde. Ambiance cheloue, ouais. Il se serre un peu contre la jeune femme et puis quand elle commence à s'étirer il fait un peu pareil. Il allonge ses jambes, profite un instant de l'espace qui leur est offert. Il sourit à son baiser, frôle un instant sa joue avec la paume de sa main. Elle ne tarde pas à se relever et il attrape alors la main qu'elle lui tend. C'est vrai qu'elle doit avoir froid, en petite culotte et débardeur. Il pose un instant ses mains sur ses épaules et la réchauffe comme il peut avant d'approuver son idée. Elle finit par l'attraper et ils sont déjà dehors. Tout le monde semble s'être volatilisé, mais Nico s'en fout un peu. C'est vrai qu'il est dans une espèce de petite bulle, il se sent à moitié épuisé, à moitié perdu. Trop bizarre cette fin de journée. La Vieille a bien réussi à leur retourner le cerveau. Elle demande où est-ce qu'ils pourraient aller. " Suis-moi. " qu'il lui glisse en souriant. Doucement il prend sa main et puis ouvre la porte du dortoir qui n'est plus vraiment très loin. Une fois à l'intérieur il allume la lumière et ferme la porte. " J'pense qu'on va pouvoir s'réchauffer un peu ici. " il ajoute, à moitié en rigolant. Et l'air de rien il attrape Maia par la taille, toujours en se marrant. Il la soulève doucement et parcourt rapidement les quelques pas qui les séparent de son lit. Et les voilà qui s'écrasent dessus. Ca prend peut-être un peu l'allure d'un jeu, peut-être pas ? " J'avais envie de faire un truc. " il murmure finalement, en souriant, son corps contre celui de la jeune femme et ses lèvres à quelques centimètres des siennes.

Il me demande de le suivre, alors c’est ce que je fais. Je m’élance à sa suite alors qu’il me prend la main. Nous nous dirigeons tout droit vers son dortoir dont il ouvre bien vite la porte. Il allume la lumière, les lieux sont désertés. Je me demande bien où ils ont pu tous aller. J’entends la porte se refermer. Nico me dis qu’on va pouvoir se réchauffer ici. Je laisse échapper un rire au double sens de sa phrase. « T’es moitié vicieux en fait » que je lui dis pour plaisanter en souriant en coin. Il se met à rire et mes pieds décollent du sol en une fraction de secondes. Il me soulève en me prenant par la taille et nous dirige vers le lit, où on s’écrase tous les deux comme deux gros cachalots. J’éclate de rire. Notre hilarité se calme peu à peu. Il avait envie de faire un truc qu’il me murmure au-dessus de moi, son visage si proche du mien. Son sourire est contagieux. J’écoute nos respirations un moment, puis me concentre sur ses ses yeux rieurs, ses pommettes, sa bouche, ses lèvres. Il est beau comme ça, avec son air espiègle. Sans vraiment réfléchir, entrainée par les évènements récents et les sentiments que je commençais à ressentir pour lui, je franchis la distance. Je pose doucement mes lèvres sur les siennes et enroule mes bras autour de son cou. Après un moment, je m’écarte un peu pour jauger sa réaction. Puis, gênée par la situation, je me mets à le chatouiller. Je dérape toujours et me mets à faire n’importe quoi dans ce genre de situations. Il est réceptif le petit alors je profite de son inattention pour nous faire rouler sur le côté et prendre l’avantage, me retrouver au-dessus.

Moitié, ouais. Ca le fait marrer. C'est assez dingue c'qu'il se sent léger, d'un coup. Pas d'stress, pas d'angoisses, pas d'pression. Rien de tout ça. Il se sent juste bien, là, tranquille. C'est Maia qui lui fait cet effet ? Ouais, sans doute. Et alors il peut pas s'empêcher plus longtemps. Ils atterrissent vite sur le lit. Ils se marrent. Se calment, se dévisagent. Leurs corps se frôlent, se touchent, et ça fait un peu l'effet d'une bombe à retardement. Badabam, badabam, badabam. C'est son rythme cardiaque. Il la regarde, sent son souffle se mélanger au sien, sourit. Voit ses lèvres, le battement de ses paupières. Et il en peut plus d'attendre plus longtemps. Cette sensation le rend fou. Surtout quand Maia scelle la distance entre eux. Il sent ses mains se glisser sur sa nuque, son corps encore froid contre le sien. Ca lui fait l'effet d'une décharge électrique. Il profite de l'instant, prolonge un peu le baiser, gourmand de ces sensations, pendant que sa main se glisse sur la joue de Maia. Finalement leurs lèvres se séparent, maladroitement. Nico ne s'éloigne pas complètement, se ravissant de la chaleur de son souffle contre sa peau. Y'a tout qui le ramène à elle, le bruit de sa respiration, sa moue un peu gênée, le goût de ses lèvres. Mais il commence à se marrer, doucement. C'est peut-être un peu cette espèce de boule qui lui bouffe le coeur, la légèreté, l'euphorie du moment. Tout c'qu'il sait c'est qu'il se sent sacrément bien. Et puis d'un coup il éclate de rire. " Aaah non pas ça. " qu'il souffle entre deux éclats. Elle vient de l'attaquer en chatouilles et il est putain de sensible à ça Nico. Ca amplifie juste son hilarité, il essaie de se défendre un peu, de gigoter, tandis qu'il sent des larmes couler de ses yeux. C'est pas franchement viril mais ouais quand il se marre beaucoup il a les yeux qui pleurent. Et d'un coup il se sent rouler sur le côté et Maia prend le dessus. Il en profite pour sécher ses yeux tandis que quelques rires s'échappent encore de ses lèvres. " C'était un coup bas. " il ajoute, en un haussement de sourcils. Et ses mains viennent à son tour chatouiller la taille de Maia, plus doucement. Il s'arrête un instant et lui arrache un nouveau baiser au vol. Puis, lorsque leurs lèvres se séparent à nouveau il murmure, amusé " Ca va, t'as un peu moins froid ? " Il se mord un peu la lèvre et comme pour en être sûr vient entourer un instant la taille de Maia de ses bras.