Perdue dans tes songes, tu avais loupé le premier prime. Super pour une entrée en scène digne de ce nom… Et d’après ce que tu avais entendu ce matin dans les couloirs, eh bien tu étais la seule à ne t’être pas présentée. Tu savais avec qui tu étais en binôme, mais ignorais à quoi son visage ressemblait. Et tu avais appris à ton grand damne que ce n’était pas un loup. Tu serais donc obligée de te coltiner un vulgaire humain. Tu estimais que les loups n’étaient pas supérieurs aux autres races… Mais qu’il s’agissait néanmoins de celle qui soit la plus majestueuse et la plus honorable et digne de toutes. L’éducation avait cette chose merveilleuse qui permettait aux enfants de croire aux conneries débitées par leurs parents, quand bien même ce n’était que chimères et mensonges. Il était 18h et tu n’avais encore croisé presque personne. Oh, les couloirs laissaient passer des échos d’échanges jusqu’à tes oreilles, mais ton tempérament un tantinet solitaire t’avait empêché d’aller les rejoindre avec un sourire. Sauf qu’il fallait bien que tu sortes… Tu n’étais pas là simplement pour regarder. Il y avait les téléspectateurs pour ça. Mais passons. Toujours est-il que tu te décidais enfin à quitter ta tente – très inconfortable d’ailleurs – pour te rendre dans les douches. Tu avais voulu te dégourdir un peu les pattes plus tôt dans la journée et avais donc sué sans et eau, t’entraînant dans la cour d’entrée à l’abri des regards. Et il fallait l’avouer… Dans ta tente, ça ne sentait pas vraiment la femme. Plutôt une odeur bestiale, presque musquée, que l’on attribuerait à un homme viril. Manque de bol… Tu étais une femme, et tu mettais un point d’honneur à ce que ton charme te serve à quelque chose.
Les cheveux coupés en carré stricte et sexy à la fois, tu appréciais la brise qui venait s’y infiltrer et rafraîchir ton crâne. La nervosité était présente dans chacun de tes gestes et dans tous tes muscles. Tu avais peur – ça arrivait de temps en temps – que ta décision de venir ici ne soit pas la meilleure du monde. Mais tu y étais, corps et âme, et tu devais donc participer au mieux. Tu pénétrais dans le château et passais quelques trop longues minutes à chercher ta route. « Putain… Elles sont où ces foutues douches ? » Maugréais-tu pour toi-même, alors que ton regard balayait la salle dans laquelle tu te trouvais. Tu remarquais alors un écriteau qui pointait l’étage. Montant les marches quatre à quatre, tu arrivas finalement devant une porte où des symboles renseignaient de son utilité. Les douches. Tu en rêvais à présent. Poussant la porte d’un air las, tu apprécias encore davantage le fait qu'elles étaient désertes. Mais lorsque tu fus complètement nue et que tu appuyas sur l'interrupteur, rien ne se produisit... Il devint évident qu'elles ne marchaient pas, étant donné que tu avais passé plus de cinq minutes à tenter tant bien que mal de les faire fonctionner. Tu ressortis alors pour te diriger vers le lac, non loin des tentes que vous partagiez entre femmes. Tu ne t’attendais néanmoins pas à ce qu'il y ait d'autres personnes, surtout à cette heure tardive. Enfin, une autre. Une blonde aux courbes voluptueuses et qui n’était en rien de la même espèce que toi. « Mmmh… Bonsoir. Je suppose. » Un bref coup d’œil sur la verdure environnante. Tu allais être obligée de te dévêtir devant une autre femme, chose que tu n’avais jamais au grand jamais voulu faire. Une grimace se dessinait sur tes lèvres alors que tu laissais tomber tes vêtements amples. « Atropos. Enchantée… Sans vouloir paraître brute ou indiscrète… Vous êtes quoi ? Après, ce n’est franchement pas important… Mais je préfère être nue avec une personne que je connais un minimum. » Tu affichais une mine embarrassée, alors que tes joues prenaient une teinte rosâtre – chose qui ne t’était plus arrivée depuis la fin de ton adolescence.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Dernière édition par Atropos le Mer 1 Mai - 10:38, édité 1 fois
Non mais sérieusement. Des tentes. Genre, le truc, c’est pas solide, t’sais. Ni glamour. Tu n’étais pas d’accord. La vieille s’était pris un trip Camping Paradis. Les moules-bites fluo et sandales à chaussettes en moins. Thanks god.
Pourtant, l’errance avait pris fin. Tu étais à la limite de retrouver toute l’hygiène luxueuse que ta petite personne sous-entendait.
Le simple T-shirt ample qui t’avais servi de tenue du jour (tu avais, et ce depuis longtemps, perdu toute Foi en l’utilité quelconque des sous-vêtements) vivement balancé sur le sol, tu es prête à plonger dans les délices d’une eau brûlante.
Oui, tu t’imaginais encore que le lac était une sorte de jacuzzi naturel et chauffé. Inutile de préciser que tu allais bien vite être détrompée.
Le vent tiède agite tes cheveux. Une coccinelle vole autour de ta taille. Ca pourrait être poétique si tu ne venais pas de l’électrocuter du bout de l’ongle, un petit pouffement de pétasse en guise de jingle.
Tu t’avances jusqu’au bord de l’étendue noirâtre. Contemplant avec amour ta plastique superbe réfléchie dans l’eau, tu ne sens absolument pas venir la présence qui balance soudainement ces quelques mots :
-Atropos. Enchantée… Sans vouloir paraître brute ou indiscrète… Vous êtes quoi ?
-Moi, chui Absinthe, annonces-tu en levant les yeux au ciel, comme si l’universalité de ta personne était évidente.
Tes bras rachitiques vivement croisés sur ta poitrine presque un peu trop généreuse, tu jauges la créature qui s’avance. Rien de très esthétique, que se soit la coiffure à la Jeanne d’Arc 2.0, les vêtements apparemment crasseux de la demoiselle (encore que, sur ce point, parano des pénis cachés, tu ne sois pas encore franchement fixée) ou les traits bien trop durs de son visage. T’aimes pas ça.
-Moi, chui une fée, quoi…, hurles-tu presque. J’veux dire…
Argument marketting, tu désignes ta silhouette toute en courbes comme pour mettre un terme définitif au débat sur son appartenance à la race féérique.
-Ca se voit pas ?, fais-tu avec inquiétude.
Paniquée, tu contorsionnes ton cou et, commençant à tourner sur toi-même, parvient difficilement à obtenir un panorama convenable sur tes lobes fessiers, apparemment toujours aussi parfaits. Par acquis de conscience, tu tâtes impunément tes seins et te rassures sur leur fermeté toujours implacable. Non. Tu ne voyais pas du tout en quoi cette fille aurait pu confondre ton code génétique supérieur avec le ramassis cellulaire des autres races.
-…je préfère être nue avec une personne que je connais un minimum.
-Ah bon ? Pourquoi ça ?
Tiens, une monogame. Spécimen rare.
Tu décroches ton regard convoiteur de ton propre cul, te mets face à elle et présentes devant ton visage un index parfaitement vernis.
-Premièrement, vu l’odeur, j’imagine que t’es genre un caniche… enfin, un loup… enfin, tu vois c’que j’veux dire… Tu devrais franchement penser au toilettage…
Tu déplies ton majeur.
-Deuxièmement…
Tu la jauges avec une sérénité sévère. Tu passes en mode business, là.
-… Tu as des réductions spéciales pour les épilations ?
Tu lèves un troisième doigt.
-Cinquièmement, t’es censée être quoi ? Genre, une domestique ? Parce que, t’sais, moi, chui Absinthe, donc j’étais là hier, tu vois, parce que voilà, mais je t’ai pas vue au prime. Mais j’t’ai vue dans les tentes. Donc, t’es genre comprise avec les meubles, ou bien… ?
Il ne suffit que d’une simple parole, d’un simple mot de la part de la bimbo blonde pour que te te sentes désemparée et que des envies de meurtre te tiraillent. Et aussi pour que tu te demandes ce que tu avais fait à cette putain d’entité supérieure pour qu’elle s’acharne sur toi depuis ta naissance. Comme souvent, les plus jolies demoiselles étaient aussi celles qui en avaient le moins dans le ciboulot. Et si tu n’appréciais que très peu les jugements hâtifs – autant en recevoir qu’en donner – tu ne pouvais dans ce cas pas t’empêcher de le faire avec « Absinthe ». Tu haussais les sourcils. Tu savais que ton prénom n’était pas très commun, mais le sien… Joli. Autant qu’elle. « Façon de parler très classe. Je te donne un… 0,25/20. Et au passage, pas besoin de beugler, jolie fleur. Je suis juste à côté de toi. » Tu croisais les bras sur ta poitrine. Tu imaginais déjà les propres jugements de la bimbo sur ta personne. Vous aviez beau venir toutes deux du monde magique… Intellectuellement, vous n’étiez pas du même monde. « A ta façon de beugler, non ça n’se voit pas. Sinon… La plastique est pas mal, ouais. Mais tu sais, certaines humaines sont sacrément bien foutues, et elles sont vraiment humaines. Puis, t’aurais réagi comment si je t’avais senti comme le ferait un cabot, hein ? » Petit mouvement d’épaule pour signifier qu’au final, tu t’en contre-fichais. Néanmoins, tu ne pouvais t’empêcher d’éclater de rire en la voyant essayer d’admirer son derrière, mais affichais un air simplement choqué lorsqu’elle se tâta la poitrine. Alors elle… Elle était encore plus « bestiale » que ta famille.
Tu espérais en cet instant que la belle blonde n’allait pas rester trop longtemps… Tout en te flagellant mentalement pour lui avoir adressé la parole. Il ne faisait aucun doute qu’elle allait rendre ta journée un peu plus animée… Mais que tu passerais également par tous les sentiments négatifs possibles et imaginables. « Pourquoi ? Parce qu’être à poil devant des gens que je connais ne me plaît déjà pas, alors devant un… un humain… » Tu affichais un air simplement dégoûté, alors que tu tentais de te rassurer et d’oublier cette vieille habitude de dénigrer les Humains et autres races que la tienne jugeait inférieures. Ton minois se transforme en un rictus mi-curieux mi-« j’ai envie de me barrer en courant » lorsqu’elle lève son index. Et tu t’écroules mentalement en entendant les paroles qui ne tardent pas à résonner dans la clairière. « Je suis un loup, effectivement. Et je te prierais d’être un peu plus respectueuse envers les miens, si tu ne veux pas finir en hachis. » Tu la toisais d’un regard mauvais à présent. « Ensuite, après deux… Ce n’est pas cinq. Mais bon, je n’ai aucun doute quant à ton Q.I, donc… Pour l’épilation, t’as qu’à essayer avec les dents, ou sortir un de ces trucs trop « hippes » que tu as dû amener avec toi ? Je suis sûre que t’as un tas de babioles inutiles. Mais non, je ne fais pas parti des meubles… Les petites fêtes c’est juste pas mon truc. »
Tu laissais alors tomber ton haut sur le sol, ta poitrine étant cependant encore couverte d’un soutien-gorge assez simple en dentelle noire. Tu ne supportais plus du tout cette odeur qui semblait te coller à la peau, et même si l’optique de te baigner dans une eau froide te hérissait les poils de la nuque… Tu ne comptais pas rester aussi sale et débraillée. Tu te considérais – même si ce n’était sans doute pas le cas d’Absinthe – comme une belle femme et comptais user des atouts qui allaient avec cette condition. « Au fait, qu’est-ce que tu fous là ? T’es une perverse en fait, tu viens pour matter… » Tu fis mine de cacher ta poitrine, avant d’afficher un sourire. Bien que tu aies toujours été pudique, tu n’étais pas assez déshabillée pour être réellement gênée.
Tu souris stupidement alors que le vent effleure l’eau du lac et transforme ton reflet. Une voix cassante ô combien désagréable te ramène à la réalité solide.
-Façon de parler très classe.
-Oh Merci, gazouilles-tu, te tortillant sur une seule jambe.
Cette fille avait finalement peut-être un minimum de goût.
-Je te donne un… 0,25/20.
Tu agites ta petite main, comme pour te débarrasser d’un insecte particulièrement gênant.
-J’ai jamais été douée en fraction
- Et au passage, pas besoin de beugler, jolie fleur.
-Fée. Pas fleur. Fé-euh.
J-e suis juste à côté de toi.
-Malheureusement, soupires-tu de façon parfaitement audible
-A ta façon de beugler, non ça n’se voit pas.
Ta mâchoire est laissée pendante, étendard de la stupidité qui suinte par tous les pores de ta peau. Tu résistes aux larmes qui te viennent. Tu laisses échapper un petit gémissement peiné.
- Sinon… La plastique est pas mal, ouais.
Tu te reprends soudainement.
-Plastique ? Ah nan, mais, moi, c’est genre naturel, hein, faut pas m’prendre pour Eukleia, là…
-Mais tu sais, certaines humaines sont sacrément bien foutues, …
-Ce qui explique pourquoi tu n’en fais pas partie, précises-tu avec une douceur candide, battant des cils, totalement sincère.
-… et elles sont vraimenthumaines.
-Bah, c’est genre le principe des humains… d’être des humains, nan ?, demandes-tu, confuse.
-Puis, t’aurais réagi comment si je t’avais senti comme le ferait un cabot, hein ?
Tu hausses tes épaules menues. Comme si tu n’avais jamais été « sentie ».
-Bah, tout dépend de l’endroit où tu aurais fourré ton nez, tu vois…
-Pourquoi ? Parce qu’être à poil devant des gens que je connais ne me plaît déjà pas, alors devant un… un humain…
- Bah ça tombe bien, y’en a pas ici.
-Je suis un loup, effectivement.
Tu notes qu’ille parle d’ellui en temps que mâle et promènes ton regard curieux sur ton entre-cuisses.
-Et je te prierais d’être un peu plus respectueuse envers les miens, si tu ne veux pas finir en hachis.
Tu mets les poings sur tes hanches dévoilées et protestes.
-Nan, enfin, j’veux dire, en ce moment, je suis en régime détox, tu vois, pour éviter de grossir, tu vois ? Enfin, nan, visiblement, tu ne vois pas de quoi je parle, mais voilà quoi,… Genre, je mange pas de viande, donc, être du hachis, tu vois, c’est pas possible…
Fière de ton raisonnement, tu rejettes tes cheveux nécessairement sublimes en arrière.
-Ensuite, après deux… Ce n’est pas cinq.
-Deux, cinq, vingt-sept, on va pas chipoter pour si peu…
-Mais bon, je n’ai aucun doute quant à ton Q.I, donc…
Pourquoi te parlait-elle de papier hygiénique ?
-Pour l’épilation, t’as qu’à essayer avec les dents,
-Pardon ?
Ca virait un peu trop hard pour toi.
-…, ou sortir un de ces trucs trop « hippes » que tu as dû amener avec toi ?
Sourire compatissant.
-Moi, chui Absinthe. Je n’amène pas « des trucs » hype. Je suis hype.
Mise au point effectuée.
- Je suis sûre que t’as un tas de babioles inutiles.
-Babi…o…le ?
Tu te contrentes.
-Babybel ? Nan merci, j’aime pas le fromage.
-Mais non, je ne fais pas parti des meubles…
-Et si je te crois pas ? T’essayes peut-être juste de t’échapper ? Moi, j’veux pas de problème avec la production, hein, t’es une esclave, c’est pas mon problème…, l’accuses-tu, la pointant de ton doigt soupçonneux soudainement illuminé d’électricité. -Les petites fêtes c’est juste pas mon truc.
-C’est exactement ce qu’une domestique dirait., soulignes-tu, triomphante.
-Au fait, qu’est-ce que tu fous là ?
-Je me lave. Tu devrais essayer, de temps en temps…
-T’es une perverse en fait, tu viens pour matter…
Se croyant dans une publicité pour parfum bas de gamme, le loup fait tomber son haut. Tu hausses tes sourcils et lui adresses un sourire compatissant.
-Oui. Enfin. Te concernant, je repasserai, hein. Genre, tu pourrais peut-être essayer les oestrogènes pour nous faire pousser un peu tout-ça, nan ?
Tu te détournes du laideron, histoire d’éviter de te prendre une petite vaguement de miasmes. Tu étires longuement tes bras. Tout ce que tu veux, là, c'est plonger. Sans attendre, te jeter dans l’eau, laissant le soin aux vaguelettes créées d’éclabousser le chiot hargneux.
L'eau serait fraîche. Ca ne te dérangerait pas... les trois premières secondes.
Seule ta tête émergerait de la masse liquide trouble. Tu jettes un coup d'oeil à la Bête.
-Tu peux disposer.
Dernière édition par Absinthe le Mar 30 Avr - 6:25, édité 1 fois
Plus la discussion évoluait, plus le niveau de cette dernière s’afaissait et disparaissait. Il allait de soit que la blondinette du nom d’Absinthe ne comprenait pas ton ironie… Et qu’il lui manquait quelques milliers de neurones. Et pourtant, tu t’étonnais à rire. Elle te paraissait complètement écervelée, mais c’était en quelques sortes rafraîchissant. « Je sais que tu es une fée et pas une fleur. Je ne suis pas complètement stupide… Comparé à certaines personnes. » Et tu t’étonnais presque de la facilité qu’avait ladite fée pour passer d’une émotion à une autre, alors qu’elle te donnait simplement l’envie de l’étriper par certains moments. Mais la laisser sous le joug de sa stupidité était un châtiment pire encore que la mort… Parce qu’elle était vraiment conne comme un manche à balais. « J’ignore qui est Eukleia, mais t’es sûre que tes lèvres ont pas été botoxées ? » Tu haussais les épaules. Tu en avais été persuadée, pourtant ! Des lèvres aussi gonflées ne pouvaient pas être naturelles. Après tout, Angelina Jolie avait dû recourir à des opérations… Ou bien tu la plaignais si elle avait toujours eu cette bouche. « Je vais vraiment laisser mes mâchoires se refermer sur ta jolie gorge si tu continues. Je suis pas une putain d’humaine, je suis une louve. Et entre nous, je préfère ne pas être aussi jolie que toi et en avoir dans le ciboulot plutôt que de te ressembler. »
Tu la gratifiais de ton sourire le plus biatch qui soit. Tu tentais vainement de calmer tes nerfs pour éviter de faire un scandale à la télé. Ca passerait mal. Tu remarquais pourtant le regard insistant qu’elle portait vers ton entrejambe, augmentant ainsi ton envie de l’égorger à la petite cuillère. « J’ai bien remarqué ton regard… Arrêtes de me dévisager comme ça, et même si ma poitrine n’est pas aussi opulente que la tienne je t’assure que je suis bien une femme. Espèce de garce. » Ajoutais-tu simplement d’une voix un peu trop monocorde. Cependant, tu passais une main désespérée sur ton visage lorsqu’elle te gratifia de son argumentaire – auquel tu aurais donné un 0,1 sur 20 – sur le fait qu’elle ne pouvait pas manger de viande et être un hachis. Tu n’allais pas tenir bien longtemps face à cette idiote complètement finie. « Quand je te parle de hachis, c’est pour te transformer en hachis. Faire sortir tes trippes de ton ventre et les enrouler autour de ton cou pour t’étouffer avec, si jamais tu avais survécu au fait de te faire éventrer. Ce genre de petites choses sympathiques, tu vois ? » L’idée n’était pas mauvaise, soit dit en passant… Et tu te disais que si jamais tu parvenais à l’effrayer, peut-être allait-elle arrêter de mettre tes nerfs en pelotte.
Et le sourire compatissant qu’elle affichait à ton encontre ne faisait que te donner davantage des envies de meurtre… Si jamais c’était encore possible. « Bien sûr, tu es hype. Mais du coup tu as des trucs hypes, ça va de soit. Et non, je ne parlais pas de babybel… De babioles. Des trucs, des choses, ce que tu veux. Des machins inutiles pour tenter d’être encore plus jolie et de gagner le jeu. » Tu croisais les bras sur ton « semblant de poitrine » - cela dit, tu faisais quand même du 95C… - en l’entendant jacasser sur ton possible rôle dans l’émission. Esclave ? Mais qu’est-ce qu’elle avait mangé pour être aussi stupide ? Tu ne résistais finalement plus : Ton poing vint se ficher sur le joli minois d’Absinthe, en plein sur sa mâchoire. « Bon maintenant ma jolie, tu vas arrêter de me les briser. Je suis une femme, et je t’emmerde. Et je t’assure que je vais tout faire pour que tu sois une des premières à jarter, si t’es pas morte avant. Parce que je serai pas la seule à te taper dessus, étant donné tous les discours débiles que tu profères. » Sur ce, tu enlevas le reste de tes vêtements et plongea tête la première dans le lac, que tu trouvais d’ailleurs gelé. Mais il te fallait au moins ça pour ne pas la tuer. Elle te mettait dans une rage folle, à se sentir si supérieure à toi.
déshabillez-moi et plus si affinités: binôme: TYGER (Graou.) bourse: 20
Sujet: Re: [TERMINE.] The naked... Truth. ◭ (29/04 - 18H) ◭ ABSINTHE. Mar 30 Avr - 6:45
Atropos. T’aimes pas ce nom.
Ca te fait penser à une espèce de maladie qui file des nausées, doublées de crise vomissement. Avec une petite couche de pustule sur les parties les plus… utiles de l’anatomie (du moins, à ton niveau de petite chaudière même pas designée Ikéa).
Un truc pas sexy du tout. Un truc pas toi, quoi.
C’était exactement ça. Cette meuf, ce truc qui se faisait passer pour une meuf, ce désastre capillaire, c’est pas toi. Elle le sera jamais.
Tu lui jettes un regard compatissant.
Trop de haine en elle, sans doute. Mais qu’est-ce que tu pouvais y faire si, toi, tes parents avaient pris la peine de se trouver un abonnement dans le petit carré VIP de Dieu et que, elle, avait sans doute du se taper les résidus physiques de la beine à ordure du cosmos.
- Je sais que tu es une fée et pas une fleur.
Alors pourquoi semblait-elle encore avoir un doute une minute plus tôt ? Cette fille était donc parfaitement stupide ?
- Je ne suis pas complètement stupide…
Haussement de sourcils dubitatif.
- Comparé à certaines personnes.
-J’te le fais pas dire, genre, moi, chui tellement exténuée, j’veux dire, tu vois, chui belle, et bonne, donc voilà… Mais genre, tu vois, j’ai un cerveau, sisi, même que c’est ma maman qui me l’a dit…
Tu hoches la tête sérieusement, comme si tu présentais une caractéristique rare particulièrement raffinée.
-… Donc, tu vois, genre les imbéciles qui baladent leur petit cul déjà celulité dans le château, voilà quoi, j’veux dire… Voilà quoi.
Tu souris d’un air complice. T’as l’impression de paraître plus intelligente comme-ça.
- J’ignore qui est Eukleia, mais t’es sûre que tes lèvres ont pas été botoxées ?
-Non ! Enfin…
Tu ballades des doigts sur ta lèvre inférieure, préoccupée. Peut-être qu’on t’a refait les lèvres pendant ton sommeil.
-… je crois… Pourquoi, tu peux les toucher ?, fais-tu, ravie qu’elle s’intéresse à toi.
- Je vais vraiment laisser mes mâchoires se refermer sur ta jolie gorge si tu continues.
-Heu…
Que dire ?
-Merci ?, fais-tu joyeusement, essayant de ne pas paraître trop décontenancée (et peut importe ce que pouvait signifier ce mot). Mais… Heu… Avec ton IMC visiblement super-genre-trop haut, je pense que tu devrais plutôt essayer un truc un peu plus… hum… genre… Comme un fruit. Genre, pas une fleur, précises-tu vivement, des fois que la distinction entre toi et le monde végétal ne soie pas encore parfaitement établie, des fruits.
-Je suis pas une putain d’humaine, je suis une louve. Et entre nous, je préfère ne pas être aussi jolie que toi et en avoir dans le ciboulot plutôt que de te ressembler.
-Ah bon ?
Là, ça dépasse ton niveau de compétence. Tu es en présence d’un être dérangé. Dangereux, peut-être.
Elle devait faire partie de cette secte étrange et très glauque qui refusait de reconnaître l’existence des faux-cil.
C’est officiel. Tu es terrorisée.
- J’ai bien remarqué ton regard… Arrêtes de me dévisager comme ça,
-Tu as un visage… là ?, t’exclames-tu, profondément choquée, ta main devant ta bouche proéminente.
-… et même si ma poitrine n’est pas aussi opulente que la tienne je t’assure que je suis bien une femme.
-Tu veux dire « grace » ?, tentes-tu, pleine d’espoirs.
- Quand je te parle de hachis, c’est pour te transformer en hachis.
Tu lèves une main pour la stopper. Tu ne suis plus rien, là.
-Transformer ? Genre, comme de la… magie ? Mais… genre, j’pensais que t’étais, genre un truc poilu, t’sais, genre un loup… Pourquoi tu m’as dit que t’es un loup, si t’es une sorcière ?
Tu roules tes yeux jusqu’au Ciel qui t’infliges la présence de cette créature chiante comme la pluie et à peu près aussi précise sur son existence qu’Ange.
-Essaye d’être, t’sais, un peu plus claire quand tu parles.
- Faire sortir tes trippes de ton ventre et les enrouler autour de ton cou pour t’étouffer avec, si jamais tu avais survécu au fait de te faire éventrer.
Ca avait le mérite d’être d’office plus limpide, dans le genre.
- Ce genre de petites choses sympathiques, tu vois ?
-Oh oui, moi, genre, tu vois, j’adore trop les choses sympathiques, clames-tu, surexcitée.
Elle sourit. Ca ne devrait pas te faire flipper… mais si.
- Bien sûr, tu es hype.
-Merci de le reconnaître.
- Mais du coup tu as des trucs hypes, ça va de soit.
-Ah bah oui, forcément, je prend pas des trucs de p’tit loser, no offense, quoi…
- Et non, je ne parlais pas de babybel… De babioles. Des trucs, des choses, ce que tu veux. Des machins inutiles pour tenter d’être encore plus jolie et de gagner le jeu.
-Je pourrais pas être plus jolie, tranches-tu.
Soudain, tu sens un truc qui se cale derrière tes molaires.
Un truc qui fait mal.
T’as l’impression que ton cœur se la joue paintball dans ton organisme et finit par s’éclater contre ta joue, ses battements un peu moins réguliers qu’à l’habitude.
Connasse.
T’es pas triste. Nan. Alors qu’est-ce que fous cette larme sur ta pommette ?
Elle roule, roule, roule, défonce ton mascara façon bulldozer.
Double Connasse.
- Bon maintenant ma jolie, tu vas arrêter de me les briser.
Nous y voilà.
Un sourire triomphant pointe le bout de ses canines à tes commissures. Ta main appuies contre ta joue meurtrie.
- Je suis une femme, et je t’emmerde. Et je t’assure que je vais tout faire pour que tu sois une des premières à jarter, si t’es pas morte avant. Parce que je serai pas la seule à te taper dessus, étant donné tous les discours débiles que tu profères.
Elle te prend ton rôle et s’en va dans l’onde.
Bordel.
Elle est toi.
Tu fronces te sourcil. Pas coutente.
Nan. Elle est pas toi. Jamais.
Une lueur hargneuse passe dans ton regard jusqu’alors torve. Le bout de tes phalanges étincelle. L’air crépite d’électricité. Le coup par tout seul. Ta main heurte l’eau. Des filaments bleuâtres explosent en vapeur dans la vague que ton mouvement a généré. L’électricité va se diffuser avant d’arriver à elle. Ou peut-être pas. T’en sais rien. Tu t’en fous.
Tu te surprends à l’envisager comme un fer à friser défectueux. Bon pour la poubelle. Là d’où elle provient, là où elle retournera. Et si tu pouvais l’aider, c’était encore mieux.
Sans attendre, tu attrapes les vêtements que l’inconsciente à abandonné et te détourne de l’endroit.
déshabillez-moi et plus si affinités: binôme: CALLISTE. bourse: 20
Sujet: Re: [TERMINE.] The naked... Truth. ◭ (29/04 - 18H) ◭ ABSINTHE. Mer 1 Mai - 10:37
WOLFS EAT ANYTHING.
But in the showers, we're like some babies cats.
La blonde écervelée qui te servait de compagnie te fit soupirer. Surtout lorsqu’elle se targua d’être en possession d’un cerveau, ce dont tu doutais étrangement. Elle ne faisait que jacasser sur des choses que tu trouvais idiots… Et si c’était là la représentation de toute sa race, tu comprenais le fait que tu n’en croises pas souvent. Mais heureusement, la Vieille Fée ne semblait pas aussi dénuée d’honneur et de toute intelligence qu’Absinthe. Même si un grain de folie avait été noté dans son comportement. Et quand elle te proposa de toucher ses lèvres pour vérifier qu’elles n’avaient pas été refaites pendant son sommeil, tu affichas une mine déconfite avant qu’un dégoût prononcé n’apparaisse comme par magie sur ton visage. « Sans façon, merci. » Et tu te rendis alors compte que ça ne servait tout bonnement à rien de continuer à répondre à ses questions… Surtout lorsqu’elle te demanda si tu as un visage à la place de l’entrejambe. Alors tu ignora toutes les réponses qu’elle te donna, balayant ses vociférations d’un geste du bras las. Et alors que tu pénétras dans l’eau, non sans te soulager en lui balançant ton poing au visage, une réaction semble secouer l’étendue… Et de l’électricité se répand dans ton corps, fusionnant avec l’eau pour manquer de te tuer. Heureusement que tu étais une louve et que tu étais plus forte qu’une vulgaire humaine… Sinon tu serais belle et bien morte. Tu ressortis alors de l’eau, à moitié en lambeau : ta peau était recouverte d’un voile noir à quelques endroits et ta coupe avait un aspect un peu… Electrique. Et la souffrance se lisait sur tes traits. Tu jetas un œil en direction du mont de vêtements qui devrait se trouver juste devant toi et qui était absent. « Quelle salope… Je vais lui faire sa fête. » Et malgré ton état, tu te transformas en louve pour rentrer jusqu’aux tentes et ne pas apparaître nue. Elle allait te payer, c’était une promesse que tu te faisais.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Spoiler:
C'est très court mais c'était histoire de clore xD.
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Sujet: [TERMINE.] The naked... Truth. ◭ (29/04 - 18H) ◭ ABSINTHE. 
