déshabillez-moi et plus si affinités: binôme: ME, MYSELF AND I (autrefois Amarok) bourse: 20
Sujet: Re: Battle of food. ► (07/06 - 11h55) ◄ SULLIVAN. Lun 3 Juin - 22:18
D'habitude je ne mange pas à la même heure que les poules, mais là vous voyez, j'ai les crocs. Je me dirige vers la cuisine en traînant un peu des pieds, parce que je n'ai aucune envie de me faire à bouffer. Avec un peu d'espoir un candidat aura mis la main à la patte, et je vais pouvoir jouer les pique assiette. Et quand je vois la louve, je ne peux m’empêcher d’éprouver un vif sentiment de jalousie en me remémorant la lettre que cette folle nous a remis dans le parc à blondie et moi. Mais je le chasse aussitôt, parce que c’est ridicule et que je ne gobe pas un traître mot de ces saloperies. Je suis un putain de vrai loup, comme elle, et personne ne m’enlèvera ça. Je ne pensais pas que les gens pouvaient se montrer aussi cons, franchement c’est un coup bas. Et l’envie de bouffer revient au moment où elle prend les devants. « J’ai la dalle ouais. » Je lui réponds en lorgnant sur ses pâtes. Hm, ça a l’air bon ce truc, en plus j’ai une flemme intersidérale de me préparer quoi que ce soit vous voyez. Et puis c’est normal que la femelle se sacrifie pour le mâle, c’est comme les lions. La louve s’inquiète vraiment de mon bien être, ayant visiblement l’intention d’être aux petits soins avec moi. Elle me demande si j’ai soif, si je vais bien, genre trop cool la meuf. Je trouve ça un peu bizarre d’ailleurs, étant donné qu’elle m’accablait de reproches la dernière fois. Mais peut-être qu’elle a fini par comprendre que c’était la meilleure chose à faire ? Mouais sûrement, et là elle essaie de se faire pardonner. Je me demande quand même pourquoi elle ne fout que des glaçons dans le verre, elle cherche à économiser l’eau du robinet ? Non parce que je ne suis pas assez patient pour attendre que ça fonde moi. EH, mais en plus elle met ses doigts dans mon verre, faut pas se gêner ! Les bonnes manières elle connaît pas hein. « Ben écoute ouais, à part que j’ai un peu mal part … » Je commence à l’informer de comment je me sens, mais en fait elle n’en a rien à branler puisqu’elle introduit un glaçon dans mon t-shirt. Tranquille. J’ouvre la bouche genre ‘haaaan mais qu’est-ce que tu viens de faire ?!’, mes yeux détaillant son visage qui affiche un air faussement innocent. Attendez, elle essaie de me faire croire qu’elle n’y est pour rien ou elle n’espère aucune représailles parce qu’elle est canon ? Ça ne marche pas comme ça, non non. Je contracte mes abdos quand le cube glisse sur mon ventre avant de s’échouer sur le sol, me mordillant la lèvre. Ok, elle vient de commencer les hostilités. « Tu veux me refroidir pour mieux me réchauffer, c’est ça ? » Je l’interroge en esquissant un sourire aguicheur, me collant à elle. Ouais ouais, je trouve toujours le moyen d’expliquer les gestes d’autrui à mon avantage. Des années d’entraînement. Et tout en la fixant de mes yeux clairs en approchant dangereusement mes lèvres des siennes, ma main se tend dans son dos pour plonger dans son plat de pâtes bolognaise. J’en retire une bonne poignée que je lâche sur le haut de son crâne au moment où mes lèvres frôlent les siennes. Alors je m’écarte en me marrant un peu, attrapant toutefois un spaghetti pour le goûter. « Hmm, vachement bon. T’es une cuisinière très compétente, bonne à marier. »
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Sujet: Re: Battle of food. ► (07/06 - 11h55) ◄ SULLIVAN. Ven 7 Juin - 23:01
Elle a l’air toute chamboulée la louve, tant mieux. Mais c’est un peu un jeu dangereux auquel je joue, parce que si je ne la laisse pas indifférente c’est qu’elle n’est pas exclusivement intéressée par les meufs. Ce n’est pas le genre de truc qu’on peut simuler facilement, cette attirance qui trouble son regard et qui me donne envie de me jeter sur elle. SELF CONTROL. Ouais, heureusement je suis le plus raisonnable des deux, et j’ai une petite vengeance à accomplir en plus. Alors j’évite de penser à ses lèvres trop proches des miennes et améliore sensiblement sa coupe de cheveux avec son plat de pâtes brûlant. Elle n’a pas l’air contente, pour le coup j’imagine que c’est moi qui ai réussi à refroidir ses ardeurs. Je me recule quand même pour éviter de subir ses représailles, mais elle est plus rapide que prévu et j’ai à peine le temps de comprendre ce qu’elle cherche à faire que je me reçois un œuf en pleine épaule. « AH NON pas les œufs ! » Je la supplie presque en levant mon bras devant mon visage pour le protéger d’une nouvelle salve. Un dernier s’écrase sur mon torse tandis qu’elle hurle en attrapant une cuillère. Ben moi aussi j’ai faim, c’est elle qui a commencé. Ouais ouais, très mâture comme réflexion, je sais. Sauf que voilà, la meuf me cours après comme une vraie folle dingue échappée de l’asile, et je contourne la table en me bidonnant comme un abruti. Parce que franchement, ça me fait marrer de la voir dans cet état pour un plat de pâtes. « PAUSE, PAUSE. » J’arrive à articuler entre deux contractions d’abdo. Je ne sais pas si c’est pour me laisser respirer ou parce qu’elle a vraiment la dalle, mais elle finit par cesser sa course, aussi j’appuie mes deux mains contre une chaise en reprenant mon souffle. Oh putain, je crois que j’ai jamais autant ri de ma vie pour une connerie pareille. Limite je suis retourné à la maternelle. « C’est pas bien de jouer avec la nourriture, y’a des gens qui crèvent de faim tu sais. » Je lui dis quand même pour tenter de la convaincre de ne plus m’agresser à coup d’œufs, éludant totalement le fait que j’ai moi-même contribué au gaspillage avec ses pâtes. Je m’approche d’elle doucement tandis qu’elle a le nez planté dans son plat, la saisissant par la taille avant de la balancer sur mon épaule. Hop, problème réglé. Je lui mordille même la fesse pour la faire chier en lui pinçant la peau derrière le genou. Le truc insupportable. « Bon, sois gentille maintenant. » J’ouvre le frigo pour attraper une brique de lait, arrachant l’ouverture avec mes crocs avant de faire glisser le contenu sous le t-shirt de la louve qui remonte légèrement sur son dos, vu la position inconfortable. Ça doit d’ailleurs commencer à lui chatouiller la nuque. « Il paraît que c’est bon pour les pellicules. » Que je lui dis parce qu’après les pâtes, je lui fais un shampoing au lait. Et finalement je la relâche en la posant sur les plaques de cuisson éteinte, parce que ça me coule à moitié dessus en fait, esquissant un sourire. « Bon, maintenant la bonne fe-femme que tu es va nous faire à manger, n’est-ce pas ? » J’affirme en croisant les bras sur mon torse, des morceaux de coquille d’œuf éparpillés un peu partout.