J'ouvre un oeil, je regarde l'heure et là dans ma tête ça dit "non". Pas question. Il est quatre heures du matin, il n'y a même pas moyen que je sorte de sous ma couette. On n'était pas dans un camp militaire et c'était pas un jour de rentrée à l'école. Déjà si je vais pas à Poudlard je sors pas de mon lit. Du coup j'essaye de me rendormir sauf qu'au bout d'une heure il faut que je me rends à l'évidence. J'arrive pas à m'endormir. J'attrape mon oreille et je me cache la tête dedans tout en râlant. Pas trop fort quand même parce qu'il y a des personnes qui dorment et qui ronflent aussi d'ailleurs. Enfin je dirais pas qui, je suis pas une balance moi. Il me faut de l'occupation ça m'aidera à me rendormir. Enfin à cinq heures du matin je vais pas aller me faire un footing sur le pont. Je balance mon oreiller à côté de moi et je descends de mon lit. Mon sac traine encore par terre. Un crayon dépasse. Un crayon ... Je regarde le crayon puis je tourne ma tête vers toutes ces personnes innocentes qui dorment à point fermer. Oui, je sais quoi faire maintenant. Sauf que je me dis que je vais juste choisir une victime. Comme ça au hasard. Une personne qui n'aura pas eu de chance et qui subira injustement le fait que je ne puisse pas dormir. Cette personne ça sera elle, oui elle la grande brune. Elle dort au-dessus de la cougar enfin je veux dire le madame. Me voilà donc en train de franchir les marches pour me pencher au-dessus de la jeune femme. Si jamais elle se réveille je risque de mourir. Je lui dessine une moustache puis ensuite je lui fais un mono-sourcil pour finir par faire des petits coeurs partout. Ensuite je redescends tout doucement et en rangeant mon crayon je repars dans mon lit. Miracle j'arrive à me rendormir. Je ne me réveille que quelques heures plus tard. Il y a quelqu'un qui grogne. Oups. Je me cache le visage sous ma couette pour rigoler. Je décide ensuite de sortir de mon lit et de descendre. Je vais voir la jeune femme, mais d'un coup j'éclate de rire. C'est plus fort que moi. « Sympatoche le maquillage. Enfin c'est un nouveau genre. » J'arrive enfin à me calmer et j'essuie mes larmes d'un revers de la main. Il faut vraiment que j'arrête de faire ce genre de bêtise. C'est pas bien.