FAUVE & JUDICAËL
01H20


J'avais certes été nominé, j'avais certes perdu le jeu des joyeux, mais au-delà de ça, j'avais été sauvé par le public, gagné l'accès à une salle privée grâce à Vixy et enfin je pourrais inaugurer cette en bonne due forme avec Fauve. Nous comptions bien laisser une trace mémorable dans cette salle et je comptais aussi profiter du fait que je sois revenu encore plus en forme que jamais. Alors que j'avais eu, un peu plus tôt dans la soirée, besoin de réconfort, il n'en était plus rien à présent, mais je ne disais toujours pas non aux avances de la candidate. La salle était très sympathique, chaleureuse, de quoi se sentir comme chez soit à la minute même que y entre. C'est donc à peine le prime finit, que la jeune fée nous ordonna de rejoindre cette pièce dans la minute. J'avais envie de lui crier que je prenais mon temps si j'en avais envie et qu'il n'y avait pas le feu. Je préférais quand même me taire pour ne pas finir cette soirée aux oubliettes au lieu de la salle intime. Les changements de programme comme ça, très peu pour moi. Je laissais la demoiselle prendre ses marques dans sa chambre destinée pour une fois, si jamais elle en avait besoin tandis que je nous enfermais tout doucement dans cette pièce. « Ho moins aucune chance que ne t'enfuie cette fois-ci... » je pris Fauve par la taille la rapprochant alors de moi laissant nos lèvres qu'à quelques millimètres l'une de l'autre.

Prime terminé, et vas-y qu’on m’ordonne limite d’y aller, dans la salle privée. Je me rends compte que ça fait deux primes de suite où je suis balancée dans une pièce, comme ça, sans franchement y avoir mon mot à dire. Encore heureux qu’on m’y envoie avec un type hein, sinon bonjour l’ennui. Et puis, ça va, quand même. La salle privée, honnêtement, je dis pas non pour y aller. Alors que les oubliettes, voyez, à choisir, j’aurais préféré dormir dans un vrai lit, quitte à ne pas me taper Sullivan. Enfin bon, voilà, je vais pas bien me plaindre cette fois si, parce que la salle est canon, et Judicaël est canon, et je suis canon, donc hm, tout va bien. Et il m’attire contre lui, en disant qu’il n’y a aucune chance pour que je prenne la fuite. Ah, oui, merde. J’avais pas pensé à ça. Je suis dans cette pièce avec lui pour la nuit entière. Donc, je vais devoir dormir AVEC lui, même après. Comme avec Sullivan. Et si ça ne me réjouissait pas tellement avec Sullivan, autant dire que c’est pareil avec Judi. Et merde, quand est-ce qu’ils auront capté que y’a pas besoin de m’enfermer quelque part pour que je fasse sauter ma petite culotte, sérieux ? Ça devient malsain ce besoin de cloitrer dans une pièce avec un type. Et pire de me forcer à passer la nuit avec. Enfin. Tant pis. De toute manière, vu comme les choses sont parties, je ne m’imagine pas rester ici toute la nuit sans rien faire avec Judi. Ce sera la deuxième fois que je passe la nuit avec un type après l’acte, sans le vouloir. C’est chiant. J’essaie de pas trop penser à ça, ce serait un coup à c’que je me barre, vous comprenez, et je veux pas, là. Je me reconcentre sur Judi, et ses lèvres proches des miennes, et ses mains sur ma taille. C’est mieux, pour l’instant. Mes lèvres frôlent les siennes, sans pour autant y goûter, et mes doigts s’activent et agrippent sa ceinture, je tire un peu dessus, approchant son bassin du mien. On peut pas faire plus impatiente j’imagine. Mais je veux pas jouer avec lui. Je veux baiser. Alors, je lui enlève sa ceinture, et ma main gauche glisse sous son maillot tandis que la droite se colle contre sa nuque, et mes lèvres viennent finalement chercher les siennes avec avidité, ma langue s’emmêle avec la sienne, et mon corps déjà chaud se colle contre le sien.

Je n'avais pas l'intention de perdre mon temps à discuter de la pluie et du beau temps, tout ce que je voulais et c'était réciproque, c'était de baiser et puis c'est tout. Après, elle ferait sa vie de son côté et moi pareil. Nos lèvres se lièrent d'un désir mutuel. Je remontais mes mains petit à petit touchant sa peau qui devenait de plus en plus bouillante. Je n'attendais pas plus longtemps pour enlever le t-shirt de la demoiselle. Il n'y avait pas à dire, Fauve était très jolie, mais elle l'était encore plus sans tous ses bouts de tissus. Je sentais la température montait de degré en degré. La prenant par la taille, je la jetais sur le matelas du fameux lit, qui devait être vachement moelleux de quoi amortir sa chute et n'avais pas mis longtemps à la rejoindre me mettant alors à califourchon sur elle. Je n'étais pas franchement un loup-garou des plus patient. Lorsque mon sang bouillonnait comme à cet instant présent je pouvais agir « violemment », mais pas de là à blesser la personne qui se trouvait devant moi. Je trouvais ça bien plus existant d'y mettre un peu d'action. Mes lèvres vinrent prendre possession une fois de plus de celle de Fauve mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Mes mains descendirent à l'extrémité de son pantalon, cherchant à l'aveuglette le moyen d'enlever son bas avant d'y parvenir.

Ce qui est bien, c’est qu’il avait l’air tout aussi impatient que moi, Judicaël. Après que je me sois débarrassée de sa ceinture, il enlève mon débardeur. J’allais, quitte à bien faire, enlever le sien aussi, mais il me prend par la taille, et me jette sur le matelas. Humhuuum. Bon, c’est vrai qu’en général, le genre de type qui croit pouvoir me traiter comme un vulgaire sac à patates, ça me donne des envies de violence. Mais là. Hm. J’avais rien contre un peu de bestialité, vous voyez. Et puis merde. J’ai envie de baiser, alors forcément. Et il revient à moi, illico. Tant mieux. Parce que tout ce que je veux, là, c’est sentir son corps chaud, chaud contre le mien. Aussi chaud. Evidemment. Je suis pas encore un macchabée moi. Et il m’embrasse, et moi, des baisers comme ça, ça m’enflamme, sérieux. Même si je suis déjà enflammée. Disons que ça m’enflamme plus. Et il s’attelle à m’enlever mon pantalon, je l’aide un peu en me dandinant pour enlever le truc. Y’a rien que pire qu’un jean, sérieux, c’est chiant, à enlever, j’aurais dû prévoir une jupe, voyez. Mais j’en suis maintenant débarrassée, et je le trouve encore bien trop habillé, le Judicaël. Sérieux, j’ai perdu mon débardeur et mon pantalon, et le type, seulement sa ceinture, hm. C’est pour ça que je lui enlève son t-shirt, rapidement, c’est déjà ça en moins, et mes lèvres qui se collent contre son cou, qui descende sur son torse. Et mes mains agrippent le bout de son jean pour le baisser aussi, un peu violemment. Ok, j’ai peut-être griffé le bas de son dos, voire même le début de ses fesses sans le vouloir. On repassera pour le côté délicat de la chose hein. ET PUIS. Le drame, l’horreur, le coup de flippe, tout ce que vous voulez. « sérieux, dis moi que t’as pensé à prendre une capote, je te tue sinon, sérieux. » non parce que. Faudrait pas que je fasse la même erreur qu’avec Sullivan. D’habitude, j’y pense, en plus. C’est de la faute de Sullivan, de toutes façons.

Dans toute cette précipitation et l'envie qui émanait de nous deux, je n'avais même pas ressentis la réelle douleur que pouvait provoquer ses ongles sur ma peau. Je verrais bien le résultat tout à l'heure de toute façon, lorsqu'on aura fini. Ou plutôt demain matin puisqu'il me semble que nous étions obligés de rester dormir ici toute la nuit si j'avais bien compris. Soit, tant que cela ne m'empêchait de tirer mon coup, c'était le plus important. Puis là, elle m'avait limite fait flippé ne serait-ce qu'une fraction de seconde en parlant avec ce ton paniqué. J'ai cru qu'il y avait quelque chose de vraiment grave quoi. Heureusement, vu le jeu de séduction qu'il y avait entre nous deux, j'avais réussi à anticiper les choses. Et puis, non sérieusement je me connaissais quoi. Vu toutes les filles canons qui se trimbalaient dans le château il fallait être fou pour ne pas au moins en cacher une discrétos. Bon certes dit de cette façon ça pouvait limite faire passer pour le mec qui pense qu'à ça, super pervers, mais je préférais être prévenant et ne pas devoir attraper toute sorte de maladie, surtout vu le nombre de mec que Fauve se tapait, nous n'étions pas à l'abri d'un microbe quelconque. « Que de gentillesse.. » Je souriais amusé sachant bien que c'était la seule once de gentillesse qu'on pouvait espérer recevoir de cette dernière. Je plongeais par la suite ma main dans ma poche afin d'en sortir le moyen de contraception que j'avais plutôt intérêt d'avoir si je tenais à ma vie. Et en même temps, je me voyais très mal devoir tout arrêter là, maintenant, tout de suite. C'était un peu trop tard pour cela. Le jean de Fauve à présent enlevé -et ce n'était pas tâche facile soit dit en passant-, je fis de même avec le mien -avec l'aide de la demoiselle bien entendu, car fuck les jeans trop relou- Et sans plus attendre -car je ne voulais plus attendre, ça me saoulait- j'enlevais le papier qui recouvrait la dite capote afin de pouvoir l'enfiler.

Je serais tentée de lui répondre un « ta gueule » vraiment, vraiment aimable. Que de gentillesse. Mais carrément, je suis la personnification de la gentillesse. Enfin je trouve. Enfin, je dis rien, imaginez qu’il soit du genre susceptible, ce serait dommage. Et j’ai pas envie de laisser passer une occasion de baiser pour deux malheureux mots. Dieu merci, il a une capote. Enfin Dieu merci. Je doute que Dieu y soit pour quelque chose, en fait. Enfin je m’en fous aussi. Bref, il a une capote. Alors ça me rassure. Parce que c’était assez la merde avec Sullivan côté protection, hm. Enfin. Y’a rien de bizarre dans mon slip, donc j’imagine qu’il a rien, voyez, enfin, j’espère. Si j’trouve un truc chelou je m’arrange pour le démonter, de toutes façons, ce serait carrément dégueulasse qu’il me refile quelque chose. Sans me le dire en plus. Bref, Judicaël, ouais, c’est carrément mieux que penser à des maladies toutes dégueulasses qui pourraient provenir de Sullivan. Et il enfile le machin –en même temps je vois pas trop c’qu’on pourrait faire d’autre avec- et je m’arrange pour faire disparaitre ma petite culotte, parce qu’il a pas trop l’air préoccuper par le fait que ça risque d’être gênant pour baiser, ehm. Même si j’aurais préféré qu’il me l’enlève lui-même. Genre avec les dents. En mode sauvage. Enfin bref. Mes mains glissent sur ses fesses –pas de ma faute si j’aime bien les fesses hein- pour le guider un peu, et je me colle à lui, pour sceller nos deux corps, genre, qu’on ne fasse qu’un, tout ça.

En voyant sa tête j'avais limite l'impression de lui montrer le saint graal quoi, pourtant pas besoin d'en faire toute une histoire. En quelques secondes voilà qu'il était mis et à peine eu-je le temps de m'occuper de finir de lui enlever le peu de vêtements qui lui restaient, qu'elle s'était déjà intégralement dévêtue pour mon plus grand plaisir. Nos corps nus et désireux vinrent se coller afin que je puisse une bonne pour toute rentrer en elle. Avec ses questions existentielles il y avait eu de quoi perdre son temps, mais au bout de quelques minutes qui m'avaient sembées ne jamais finir, j'avais enfin réussit à obtenir ce que je voulais depuis déjà quelques jours, voir si effectivement, Fauve était un si bon coup. Après tout elle chauffait tout le monde et s'était déjà quelqu'un au sein du château, alors peut-être n'était-ce qu'une réputation qu'elle essayait d'entretenir. C'est pour cette raison que je n'en avais que faire des détails, je préférais directement m'attaquer à la partie de baise et puis c'est tout. C'est donc sans perdre plus de temps, que nos deux bassins vinrent s'entrechoquer pour mener une cadence rapide alors que je laissais glisser mes mains jusqu'aux de cette dernière les agrippant tout en accélérant davantage mes mouvements. Je vins alors nicher ma tête dans mon coup ayant un fort besoin d'occuper ma bouche pendant que je satisfaisais mes plaisirs d'homme. Mes lèvres vinrent alors mordiller le lobe de son oreille avant de descendre dans son cou et de perdre jusqu'au niveau de sa poitrine.