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 tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).

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Eukleia

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MessageSujet: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptySam 18 Mai - 2:58



~ tu nous entends la tristesse, tu nous entends ? si tu nous entends c'est que toi aussi tu vas bientôt faire ton sac, prendre la deuxième à gauche, la deuxième à droite, puis aller niquer ta race. Félicitation, bravo !

Les talons d’Eukleia cognaient à chaque pas contre le sol, en un petit cliquetis qu’elle aimait bien entendre. Elle respirait lentement, apaisée en ce soir sans tumultes mais toute même pleine de curiosité. En effet, elle tenait dans sa paume de main refermée un papier froissé où quelques mots étaient tracés. « Retrouve-moi dans les anciens cachots, sur le toit, à 23h30. Il faut qu’on discute. » Il n’était, évidemment, pas signé, et la sorcière n’avait d’ailleurs aucune idée de qui il pouvait s’agir. Elle avait tout de suite pensé à Serafin qui aurait pu vouloir discuter stratégie pour réussir les prochains duels, mais, l’ayant croisé en pleine extase devant le sandwich qu’il venait de se concocter dans la cuisine, elle avait dû se rendre à l’évidence : il ne s’agissait en aucun cas de son coéquipier. La sorcière avait hésité à se rendre à ce rendez-vous. Il fallait dire que la chose était quelque peu risible et ressemblait presque aux petits papiers que les enfants âgés de dix ans se passent de mains en mains jusqu’à la fille la plus populaire de la classe. Le genre de rendez-vous d’enfant ou d’adolescent pour s’embrasser avec des joues rougissantes. Puis, cette idée écartée – car elle n’avait pas l’impression que Nicola ait des vues sur elle et il semblait qu’il soit le seul à être assez gamin dans sa tête pour envoyer ce genre de papier – une nouvelle alternative lui vint à l’esprit : après tout, ce rendez-vous avait peut-être à voir avec un quelconque règlement de compte. Elle fit une petite énumération dans sa tête pour savoir qui aurait envie de se venger d’elle dans la pénombre d’une cellule vide. Sullivan. Sullivan. Et heu… Amarok ? Après tout, elle n’avait pas semblé heureuse à l’idée de devoir une nouvelle fois s’entraîner seule et si Eukleia ne voyait pas du tout la jeune fille vouloir cogner la sorcière par énervement, elle commença à se dire qu’Amarok avait peut-être dans l’idée de la faire changer d’avis et de sorte à ce qu’elle choisisse quelqu’un d’autre. Pourtant, les choix étaient faits depuis le prime et il était impossible de les changer. Un tel rendez-vous était donc peine perdue. Ainsi, ne sachant pas ce qui pourrait l’attendre là-haut, la curiosité d’Eukleia avait été attisée et la sorcière avait décidé de s’y rendre à l’heure prévue. Lorsqu’elle posa un pied dans l’ancien cachot elle se rendit compte qu’il était vide. La personne qui avait déposé ce papier sous son oreiller lui avait peut être fait faux bond, ou bien était-ce une ruse pour lui faire perdre son temps. Elle regarda autour d’elle. Des morceaux de lune étaient visibles à travers les meurtrières. La nuit était d’un noir de jais. Ses reflets métalliques étaient plaisants à l’œil et invitaient les esprits à la réflexion. Ils offraient une atmosphère de sérénité et Eukleia sentait ses muscles se détendre malgré la brise glaciale qui venait faire frissonner son corps. Elle se perdit un instant dans ses pensées puis sursauta. Des bruits de pas retentissaient derrière son dos. Elle fit volte-face quelque peu sur la défensive – on ne savait jamais. Dans la pénombre, elle vit se dessiner le visage étonné de Sullivan. Elle serra son papier dans sa main. Elle avait eu raison. C’était bien lui. Et cela était on ne peut plus désagréable. Après tout, elle n’avait aucune envie de se retrouver seule avec lui, comme obligée de lui adresser la parole. Soudain, son regard tomba sur la main fermée du loup-garou. Celle-ci tenait également un papier de la même couleur que celui d’Eukleia. Cette dernière comprit enfin pourquoi Sullivan affichait une expression aussi étonnée à la vue de la sorcière. Ce n’était pas parce qu’il la trouvait incroyablement bonne sous le clair de lune et qu’il se demandait comment il avait pu se priver du privilège de coucher avec elle, mais bel et bien parce que lui aussi avait reçu un même papier que celui d’Eukleia. Quelqu’un avait sûrement trouvé très drôle de les faire se retrouver malencontreusement dans le cachot vide. Peut-être que la personne se trouvait même cachée quelque part dans l’ombre. La sorcière jeta un regard autour d’elle. Pas un signe de vie. Elle maudissait la personne qui devait être bien contente de sa petite blague de mauvais gout, à l’heure qu’il était. Eukleia n’avait pas envie de parler. Elle montra le papier à Sullivan, genre ‘ce n’est pas moi qui t’ai donné rendez-vous, bouffon, prend pas tes rêves pour des réalités’.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptySam 18 Mai - 6:07

Lorsque je trouve ce petit morceau de papier déchiré posé sur mon lit, une heure et un lieu inscrit dessus sans d’autre précision que ‘tu le regretteras si tu ne viens pas’, je me demande si l’une des candidates, trop timide pour m’avouer son amour, ne s’apprête pas à me faire une déclaration enflammée. A moins qu’on me réserve un sort moins réjouissant, la victime de l’une de mes fourberies souhaitant m’entraîner là-dedans pour utiliser les instruments de torture longtemps délaissés. Parce qu’il faut avouer que pour un rancard, l’endroit laisse sérieusement à désirer. Mais je suis bien trop curieux pour laisser passer l’occasion d’un rendez-vous secret, imaginant que quelqu’un souhaite peut-être donner naissance à une alliance clandestine. Je me hâte par conséquent sur le toit à l’heure dite, avec quelques minutes de retard histoire de me faire désirer, frissonnant légèrement sous le vent qui s’engouffre par la porte que j’ouvre à la volée. J’accélère le pas jusqu’au cachot, découvrant la ventouse, les traits tirés par la stupéfaction. C’est bien la dernière personne que je m’attendais à croiser ici, mais en y réfléchissant bien, je trouve rapidement une explication logique. « J’accepte tes excu … » Mais je n’ai pas le temps de me montrer magnanime, puisqu’elle me fait taire en soulevant un bout de papier identique à celui que je serre entre mes doigts. Je soupire, un peu déçu qu’elle ne m’ait pas convoquée dans ce lieu retiré pour me présenter ses plus plates excuses, m’avançant dans le cachot. « Oh, je vois. Hilarant. » J’avoue, je me suis facilement laissé piéger, mais je ne suis apparemment pas le seul. Je m’interroge toutefois sur la raison de sa présence à elle, probablement aussi curieuse que moi, et surtout sur l’identité de notre petit farceur. Un pauvre con, sans aucun doute. Alors je fixe longuement la jeune fille qui paraît plus excédée que jamais, lâchant le papier qui s’écrase près de ma chaussure. « Pourquoi tu me méprises autant en fait ? » Je lui demande de but en blanc, parce que je suis las de ne me confronter qu’à ces yeux qui me détaillent avec agacement. Je ne doute pas que ce soit le cas, même si j’avais cru un moment qu’elle avait peut-être changé d’avis. Pour priver l’un des habitants du château d’entraînement alors qu’il ne représente pas le plus grand danger d’un point de vue tactique, c’est forcément personnel. « Je t’ai empêché de faire le saut de l’ange et je t’ai évité les regrets du lendemain, je pense que ces deux actions méritent autre chose que ce regard désespéré. » Comme si j’avais la peste et qu’elle craignait que je lui refile en m’approchant trop près d’elle. Pour une fois, je me dis qu'on peut peut-être parler sérieusement, sans jeu, sans faux-semblants. Juste ce soir. Juste pour cette fois.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 1:45


Toujours aussi hilarant, Sullivan semblait croire qu’Eukleia l’avait attiré ici de sorte à lui présenter des excuses. Pourtant, la sorcière n’avait pas à l’esprit une quelconque action qui pourrait valoir des excuses. Après tout, le jeu était ainsi fait. Tant celui de Golden Valor que celui qui se tissait depuis le début de l’aventure entre Eukleia et Sullivan. Il était parfaitement légitime qu’elle le prive d’entraînements étant donné qu’il avait déjà gagné un duel, qu’il était donc monté en level mais aussi parce qu’il semblait être fortement apprécié par la production et qu’il recevait à chaque prime des avantages qui commençaient à peser de plus en plus sur le jeu. Et, concernant la partie qu’ils jouaient à deux depuis le début de Golden Valor, il fallait bien qu’elle lui montre qu’il perdrait après elle, puisqu’il n’avait aucunement voulu que le jeu soit clos. Leurs papiers tombaient au sol et les mots étaient jetés. Pourquoi elle le méprisait ? Elle laissa échapper un petit rire jaune. « Je ne te méprise pas, car le mépris laisserait déjà entendre que tu comptes dans ma vie. Mais si tu veux savoir pourquoi je trouve ta compagnie désagréable, laisse-moi exposer quelques mots qui te définissent assez bien : vantard, prétentieux, chieur, arrogant, égocentrique… Hum, je continue ? » Merde alors, elle avait franchement envie de se casser. Bien sûr, elle savait qu’il parlait de la sentence qui était tombé sur lui par sa faute au cours du prime, mais elle partait du principe qu’elle n’avait pas réellement besoin de se justifier. Toute l’arrogance de Sullivan se dessina un peu plus dans les paroles qui suivirent la phrase d’Eukleia. Cette dernière regarda une grosse pierre qui se trouvait à côté d’elle et se demanda si elle ne devait pas lui lancer au visage, histoire de voir si sa prétention résistait à la défiguration par cailloux. Mais elle se ravisa. Elle ne prendrait même pas la peine de s’attirer des ennuis à cause de lui. Elle n’avait aucune envie que la Vieille Fée la laisse croupir ici, au milieu du moisi. Elle répondit simplement : « Oh quelle générosité, je ne t’en remercierais jamais assez. » avec une voix des plus ironiques. Ce gars-là était véritablement insupportable. Eukleia pensa qu’il était peut être le moment de faire passer le temps, ou de faire en sorte que le p’tit loup retourne dans sa forêt avec des piqures un peu partout sur le visage. Elle regarda autour d’elle. Hum, cette cellule abandonnée devait être emplie d’insectes fameux qui se feraient un plaisir de faire comprendre à Sullivan que sa coupe de cheveux était à chier. La nuée d’insecte était un des sorts informulés qu’Eukleia maîtrisait le mieux. Elle se concentra un instant et prononça les mots dans sa tête. Soudain, une vingtaine d’insectes tous plus répugnants les uns que les autres vinrent fondre en une nuée grouillante sur le visage abasourdi de Sullivan qui n’avait aucune preuve concernant la culpabilité de la sorcière. « Aie, même les insectes trouvent ta face insupportable à regarder. »
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Sullivan

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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 3:33

Qu’elle se détrompe, le mépris est la forme la plus aboutie de l’indifférence. C’est presque pire en fait. Elle se contente alors d’énumérer les raisons qui pourraient être à l’origine de son désir de rester loin de moi, et ça forme comme un écho dans ma tête. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce discours, et probablement pas la derrière non plus, mais ça ne manque pas de m’arracher à mon tour un rire âpre. « Ah parce que tu n’es pas une chieuse prétentieuse et arrogante peut-être ? » Attendez, c’est carrément l’hôpital qui se moque de la charité. De toute évidence, on ne lui a pas appris à balayer devant sa porte. Et franchement si mes seuls défauts ce sont ceux-là, alors je les accepte sans problème. Ouais je m’aime, il est où le souci ? Ca fait au moins une personne qui ne m’abandonnera pas dans ce putain de monde. Quoi, elle préfèrerait que je sois un type déprimé qui se sous-estime à longueur de journée, qui pleurniche à chaque fois qu’on lui dit qu’il est moche, qui épargne les autres par crainte qu’ils se vexent ? Depuis le début elle ne veut pas me causer la meuf, depuis le début elle m’a collé une étiquette qu’elle refuse de retirer. Alors oui, vaut mieux avoir mes défauts que d’être bourrée de préjugés, de s’accrocher à une impression comme si sa vie en dépendait, d’enfermer les gens dans des cages et de jeter la clé. Je me suis probablement planté, la gonzesse ne vaut aucun détour. Alors je m’apprête à me barrer parce que de toute façon cette discussion est partie pour être complètement stérile. Elle n’a pas envie de me parler, je n’vais pas m’égosiller pour rien vous voyez. Pas mon genre. Mais la sorcière ne m’en laisse pas le temps, commandant à sa petite armée d’insectes d’attaquer mon visage. Je n’ai aucun doute quant à sa culpabilité, parce qu’à part dans les films d’horreur, ce genre de trucs n’arrivent jamais par hasard. Elle prend même soin de souligner mon malheur, et j’ai juste envie d’éclater de rire en lui foutant un putain de miroir devant la tronche. Faire un truc pareil, c’est pas être une vraie salope ? Qu’elle ne me jette pas la pierre, parce qu’elle est aussi coupable que moi. Mais je n’ai pas particulièrement envie de me marrer, en fait je suis plutôt en train de paniquer complètement, tentant vainement de me protéger avec mes bras. J’arrive bien à faire tomber quelques trucs rampants dont j’écrase la plupart sans faire vraiment attention, mais il y en a d’autres qui volent, et c’est ça qui m’angoisse le plus. « Putain, je suis allergique aux piqûres de guêpe pauvre conne ! » Je gueule pendant que mes canines s’allongent instinctivement. Et ça, c’est pas du putain de mépris ? Ce rendez-vous secret est carrément en train de virer au cauchemar, et je me laisse tomber sur les genoux en me grattant frénétiquement le cou pendant que les insectes s’éloignent lentement. J’ignore si c’est elle qui les a rappelés de peur de récolter les foudres de la mémé en cas de décès d’un candidat, ou si son sort était par nature de courte durée, mais le mal est déjà fait. Mes pulsations cardiaques s’emballent dangereusement et mes iris jaunes se fixent sur la jeune fille, plus glacials que jamais. Je respire fort, et je sens mon corps au bord de la transformation. Je vais faire une connerie putain, je suis à un cheveu de me livrer à cette fureur assassine qui brûle mon sang. Je serais capable de lui arracher un bras d’un simple clignement de paupière, alors je ferme les yeux pour la faire disparaître de mon champ de vision. « Putain, quand je pense que j’ai été assez con pour croire que j’arriverais à te faire changer d’avis. » Qu’elle n’ose pas prétendre avoir voulu la même chose en m’offrant son corps sur la table de la cuisine, parce que ce n’était que ça : un corps. Et après avoir joyeusement baisé, il se serait passé quoi, hein ? Elle aurait continué de me mépriser, ça n’aurait absolument rien changé. Je l’avais capté à la minute où elle avait dit qu’elle voulait abandonner le jeu pour le reste de la soirée, comme une trêve dans une bataille, j’avais pigé que je pouvais bien faire tous les efforts du monde ça ne servirait à rien. Et si elle me considérait comme un adversaire de poker, alors elle ne méritait que d’être ruinée par une quinte flush. De toute façon je n'vois pas pourquoi je me donne autant de mal. Et puis vous voyez, ce n’est pas vraiment ma préoccupation principale actuellement, parce qu’en écartant les le col de mon t-shirt je remarque les plaques rouges qui s’étendent sur mon torse. « Je suppose … que t’as pas d’adrénaline sur toi ? » Oh putain, j’vais crever. Je lève mes yeux bleus vers le plafond pour essayer de me détendre, mais ma respiration se fait de plus en plus sifflante et les démangeaisons s’aggravent. Evidemment, je ne me trimballe pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec mon kit d’auto-injection d’adrénaline vous voyez, sauf quand je décide d’explorer le bosquet. J’ai un peu tendance à me croire invincible, et finalement je me mets à sourire comme un abruti, parce que je trouve ça franchement risible de crever comme ça. Après tout, elle aura réussi à m’éliminer la sorcière, game over. « J'ai une seringue planquée au milieu de mes calbuts, si ça t'intéresse. » Pas les calbuts, la seringue. Enfin voilà quoi, si se sent d'humeur assez généreuse pour faire un aller-retour dans les vestiaires avant que je rende l'âme ... Après tout, c'est de sa faute si je suis en train d'agoniser sur place. PUTAIN, j'arrive pas à croire que je me retrouve dans une telle position de faiblesse face à une personne qui voit ses rêves se réaliser, c'est clairement insupportable.

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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 4:22

Sullivan, comme piqué au vif, accusait désormais Eukleia d’être elle-même une chieuse arrogante et prétentieuse. Ce qu’elle ne releva pas. En effet, elle savait qu’elle était ainsi et que ce caractère pouvait agacer les autres. Cependant, elle ne pensait pas l’être tout autant que ce chieur de Sullivan et elle avait le mérite de se rendre compte de sa manière d’être, ce qui ne semblait pas être le cas du loup-garou qui avait eu l’idiotie de lui demander pourquoi elle le méprisait. Comme si les choses n’étaient pas assez claires ! Après lui avoir fait croire qu’elle avait été brûlé par une anguille bariolée, après avoir parlé de son père comme d’un violeur d’enfant, après l’avoir à moitié explosée contre une barrière, pour ensuite la laisser en plan alors qu’ils étaient tous deux en train de se rouler des grosses pelles… pas étonnant qu’elle n’appréciât que très peu ce personnage. Les insultes surgirent immédiatement de la bouche du loup quand les insectes eurent terminé de faire leur travail. Ouais, ok, elle avait pas prévu que cet idiot soit allergique aux piqures de guêpe. Et encore moins qu’une de ces bestioles pouvait se trouver dans un endroit aussi morbide. Elle avait pensé que seuls des cafards, des blattes et des araignées pourraient atteindre le visage de Sullivan. Hum, ce n’était pas beau à voir. Elle se mordit la lèvre en se demandant si, après tout, elle n’était pas allée trop loin. Il commençait à gonfler sérieusement l’animal et à rougir de plus en plus. « Une seringue au milieu de tes calbuts ? Tu ne peux pas te la trimballer sur toi plutôt ? » Elle rejetait quelque peu la faute sur lui, c’était vrai. Mais merde, il était franchement obligé d’être allergique à cette bestiole ? La petite farce ne devait pas aller plus loin que quelques boutons. Elle le regarda tomber à genoux. Il fallait peut être qu’elle se dépêche. « Je vais chercher ça, bouge pas ! » puis elle leva les yeux au ciel. « Même si y a pas de risques vu ton état. » Elle pressa quelque peu le pas pour se rendre jusque dans le dortoir de Sullivan, elle plongea dans sa valise et mit sa main au milieu de ses caleçons pour en sortir la fameuse seringue et remonter fissa en haut, genre alerte à Malibu mais sans le soleil et la plage remplacés par un cachot et une allergie qui avait fait doubler Sullivan de volume. Elle grimaça. Comment elle avait pu vouloir coucher avec CA ? Elle ne prononça pas un mot et attrapa son bras, chercha une veine et planta la seringue pour injecter l’adrénaline. Puis, elle s’assit à côté de lui, sans un mot, en attendant que sa crise se calme. Elle s’en voulait quand même un peu, même si elle ne comptait en aucun cas s’excuser. Après tout ce qu’il lui avait fait, non merci. « Hum, ça va mieux ? » demanda-t-elle, d'une voix pas trop gentille quand même, faut pas exagérer.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 5:29

La meuf provoque un choc anaphylactique et m’accuse presque de ne pas avoir le remède dans ma poche. Attendez, elle se fout de ma gueule ? Ouais, j’avais pas vraiment prévu de me faire piquer par une guêpe dans ce foutu cachot, en me pointant à un rendez-vous secret. Quelle réflexion stupide. Mais ça me démange presque trop pour avoir de la place pour un sentiment comme l'agacement, observant sa silhouette me quitter avec un certain soulagement. Je la vois à peine revenir, mon regard se faisant légèrement vitreux, tiquant simplement lorsqu’elle enfonce l’aiguille dans ma peau. Merde, il fallait viser la cuisse, m’enfin j’imagine que ça ne change pas grand chose. Au fil des secondes les effets de l’allergie s’estompent et le simple fait de respirer ne me semble plus constituer une torture, la ventouse m’interrogeant de façon purement rhétorique et guère plus avenante que depuis le début de la conversation. Regardez-la cette conne, même pas un peu désolée. A croire qu’une excuse lui brûlerait la gorge. « Ouais super, génial, en parfaite forme. » J’écrase rageusement une araignée qui se balade impunément près de mon pied avec le plat de ma main, avant de plonger mon regard dans le sien. « Vas-y tu fais quoi là, de toute évidence on va pas prendre le thé en papotant comme deux vieux potes de classe. » C’est clair, franchement après ses mots et ses actes je n’capte pas vraiment pourquoi elle pose son cul à côté de moi. Ça va, je vais plus clamser et elle ne risque aucune poursuite judiciaire pour homicide involontaire si c’est ce qui l’angoisse. Peut-être qu’elle a peur de la culpabilité, qu’elle s’imagine que je vais me jeter du toit. Alors j’avale péniblement en constatant que les plaques sur mes bras dégonflent à vue d’œil. « T’inquiète pas, je vais pas me faire sauter la cervelle parce que ma présence t’insupporte. » Ouais ça je l’ai bien assimilé vous voyez, elle a quand même failli me tuer. Mais si je m’arrêtais à toutes les personnes qui ne pouvaient pas me voir en peinture, je serais déjà mort depuis longtemps. « Je vais même te faire l’immense plaisir de me contenter de ‘passe-moi le sel’ à l’avenir. » Quelle belle évolution de cette relation, c’est incroyable ce qu’on peut faire en si peu de temps. Mais j’ai plus trop envie d’essayer vous voyez, puisqu’elle n’a pas la moindre envie de tendre la main. Je me relève en lui arrachant la seringue des doigts, mais je ne me sens pas franchement capable de faire plus de trois mètres alors je me contente de m’asseoir un peu plus loin, contre le mur, me concentrant sur les battements de mon cœur en respirant calmement. « Tes fringues sont dans la machine à laver. » Je me dis que c’est peut-être ça qu’elle attend en fait, qu’elle craint que je lui vole sa culotte de grand-mère. C’est bon, maintenant elle peut se casser et me laisser survivre tranquille.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 8:24

L’énervement plainait lentement au-dessus d’eux comme voulant jeter des éclairs à la gueule d’Eukleia. Les yeux de Sullivan en disait long sur ce qu’il pensait et de toute évidence, il n’avait qu’une envie : voir la sorcière se barrer. Et loin, très loin. Pourtant, elle resta là, assise, un moment, l’observant lancer des petites piques en insinuant qu’elle ne semble rester là que de peur qu’il se tire une balle dans le crâne en raison dans ce sentiment désagréable dont ils parlaient tout à l’heure. Elle le regarda bien dans les yeux pendant qu’il lui expliquait qu’elle ferait mieux de déguerpir et que le trip copain de classe se retrouvant quelques années plus tard ne lui convenait pas trop. Elle ne savait pas trop ce qu’elle foutait, mais elle avait envie de rester assise et de discuter avec lui. Peut-être était-ce parce qu’elle venait de le voir dans une situation de faiblesse où il avait laissé tomber sa prétention pour demander un peu d’aide ? Elle avait reconnu le Sullivan avec qui elle avait voulu coucher qui avait, certes, triplé de volume, mais qui n’avait plus de quoi jeter des regards méprisants ou trahisant son sentiment de supériorité autour de lui. A présent, elle n’avait pas envie de coucher avec lui – elle ne s’aventurerait plus là-dedans, d’autant qu’elle pouvait confirmer les rumeurs de petitesse de son outil – elle voulait seulement discuter un peu. Elle laissait tomber son animosité, même si elle comprenait qu’il était temps pour elle de déguerpir. Il revenait dans une réalité bien moins glorieuse, celle d’une lessive en train de se faire. Et Eukleia ne comprenait même pas pourquoi. Elle se leva, lui jeta un dernier regard d’incompréhension et s’en alla. Sans se retourner. Comme ne sachant plus ce qu’elle devait penser de ce personnage… paradoxal.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  EmptyDim 19 Mai - 8:25

terminé.
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MessageSujet: Re: tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).    tu nous entends la tristesse ? tu nous entends ? ~ SULLIVAN. (22/05, 23h31).  Empty

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