Bien le bonsoir chers demi-finalistes de Golden Valor ! Eh oui nous en sommes déjà à ce stade, c'est vraiment passé vite tout ce temps en votre charmante compagnie... Les duels de ce soir, mes chéris, seront les duels les plus importants de votre aventure. Je rappelle tout de même que c'est Sullivan qui a eu l'avantage de pouvoir décider des paires qui allaient devoir se combattre. Ce soir, tenez-vous bien, vous vous battez pour votre place en finale. Comme vous l'avez sans doute compris, l'élection des 5 finalistes sur les 10 demi-finalistes se fera uniquement via les combats, il n'y aura pas d'interventions des votes du public. J'espère donc que vous êtes physiquement et mentalement prêt pour ce ring décisif ! Pour ce duel, vous serez encore une fois mis à l'épreuve car le décor pourra être très dangereux. En effet, vous vous battrez au sommet d'un volcan en éruption ! Il sera donc impératif de veiller à ne pas être brûlé par la lave et savoir l'éviter ! Bonne chance.  

maia : niveau 29. fauve : niveau 22.

tour de maia
1 à 57 : réussite.
58 à 100 : échec.
tour de fauve
1 à 43 : réussite.
44 à 100 : échec.

Que le combat commence !

QUOI ? Je suis contre Maia ? Vraiment ? C’est pas une blague ? Je vais commettre un meurtre. Et en plus on se bat pour notre place en finale ? Sullivan, il est mort, là. Dès que je sors d’ici, je le démonte. J’espère qu’il prendra cher pendant son duel tiens. Oh putain. J’en reviens pas qu’il m’ait foutue contre Maia. Non, sérieusement. Ok, le bon côté, c’est que je suis énervée, là, ça me motive à cogner sur quelqu’un quoi. Mais pas sur Maia, bordel ! Non mais vraiment, je vais le tuer ce type, il est mort, MORT. C’est pas possible d’être aussi con, putain, mais c’est pas possible. On ouvre la porte, pour faire face au nouveau décor, et même le décor, c’est de la merde, voilà, je suis de mauvaise humeur, à cause d’un enfoiré. Je suis invisible, faut que je me défoule, hm, et j’attends pas plus pour foutre mon poing dans le ventre de Maia, au pire, si je m’imagine assez fort que c’est Sullivan, ça devrait passer mieux, non ?

Citation :

1 à 43 : réussite.
44 à 100 : échec.

Place en finale, que j’entends à l’annonce des duels. J’ai une montée d’adrénaline, là, d’un coup. C’est décidé, mon adversaire sera un punchingball humain. Bien déterminée et tout, je me rends sur les lieux, devant la porte de la salle qui m’as été attribuée. Puis je vois Fauve devant la salle. Quelle biatch le Sullivan. Ce qu’est génial, c’est que, là tout de suite, toute ma volonté retombe d’un coup. Je lance un regard désolé à Fauve. Tant pis hein, je vais la démolir quand même, faut bien, je la laisserai pas empocher tout l’argent, non non. On ouvre la porte pour découvrir un volcan. C’est pas moitié dangereux comme décor, ça ? J’allais dire un mot à la Fauve mais elle est plus là, elle est déjà invisible. Bam, un coup de poing dans le ventre. Je me plie en deux, sous le choc, elle est moitié forte la petite. Faut croire qu'elle a mis ses sentiments de côté, il ne me reste plus qu'à faire pareil. J’attends pas, je réplique. Faudrait pas que je la perde maintenant qu’elle est tout près et que j’ai une chance de l’attraper.

Citation :

1 à 57 : réussite, j'attrape le poignet de Fauve, la tire vers moi, puis lui fiche un coup de coude avec force, sans savoir vraiment ce que je vise.
58 à 100 : échec, elle réussit à s'échapper.

Limite, en fait, je suis contente de savoir que si je suis contre Maia aujourd’hui, c’est uniquement de la faute de Sullivan. Parce que ça me motive vraiment à démonter quelqu’un là. Au moins, j’ai la volonté, ça, c’est clair. Je fous un coup de poing en plein dans le ventre de Maia, j’espère assez fort pour lui couper le souffle un peu. Ouais, même si c’est Maia, j’aimerai quand même bien aller en finale, putain, même si ça veut dire anéantir Maia, comprenez. Je veux pas lui faire du mal, vraiment pas, mais je veux pas abandonner non plus. Je la vois qui se remet bien vite de mon coup, et qui essaye de me choper le bras, d’ailleurs, elle me frôle, mais je me dégage rapidement avant qu’elle n’ait le temps de m’agripper. Derrière elle, je n’attends pas pour répliquer, je la tiens par le bras, lui fauche une jambe.

Citation :

1 à 43 : réussite, elle perd l'équilibre et je tire sur son bras pour qu'elle tombe par terre, tête la première contre le sol, ça doit faire mal, mais voyez, j'essaye de me dire que c'est Sullivan que je viens de foutre à terre contre le sol brûlant, et ça soulage vachement ma conscience.
44 à 100 : échec, elle perd bien l'équilibre, mais elle se rattrape sur moi, et on tombe les fesses au sol toutes les deux.

Arf, je la loupe. J’attrape pas son bras, j’attrape l’air. C’est inutile l’air. Je souffle. C’est quand même frustrant de se battre contre une personne invisible. Du coup ça m’énerve, alors j’suis au taquet maintenant. Je plie un peu les jambes, ouvre grand les bras, comme si j’allais sauter sur la première chose qui bouge et l’agripper fort, fort, fort. Beh au final, j’ai juste l’air ridicule, parce que y’a Fauve qui me fait un croche-pied et bam, je tombe au sol comme une grosse masse. Je grogne. Puis, ah, ah, ah. C’est carrément chaud en fait, le sol. Je m’agite, vire rapidement ma tête de là et sautille un peu sur place. Tout le côté droit de mon visage me brule, j’espère que c’est pas trop rouge. "Si je suis défigurée, t'es morte" que je gueule. Bon, bon, bon. En attendant, elle est toujours invisible. Puis j’ai une idée. Je prends un peu de terre chaude et de gravillons dans ma main et les balance d’un coup dans l’air. Je répète cette action plusieurs fois. Si elle n’éternue pas avec ça.

Citation :

1 à 57 : réussite, Fauve éternue et se paye des gravillons en prime. Je la localise et lui fiche une droite.
58 à 100 : échec, elle éternue mais elle courre un peu partout, du coup je n'arrive pas à déterminer son emplacement.

C’est nickel, j’ai envie de dire, parce qu’elle s’étale comme prévu comme une grosse crêpe au sol. Seulement, je commence maintenant à espérer que le sol n’est pas TROP chaud, histoire qu’elle se soit pas totalement cramée le visage, déjà, parce que ça doit être vachement douloureux, et en plus, je doute que Nicola ait envie de se la taper si elle a la tronche cramée, ce serait carrément dégueulasse, en fait. Et puis j’ai peur de voir son visage honnêtement, de voir si c’est affreux, affreux. En fait, j’espère carrément qu’elle a pas trop de dégâts. Et elle se relève, sautille, et je peux voir les dégâts, et ça va, en fait, elle est regardable, voyez, j’ai flippé pour rien. Je lui répondrais bien, mais ce serait un peu con, après, elle pourrait me localiser. Et là elle fait un truc très très bizarre, et j’éternue, et je me déplace vite, je cours, pour qu’elle ne me repère pas. J’arrive derrière elle, comme une fusée, en fait, une main autour de sa nuque, l’autre au bas de son dos et je la pousse, en espérant qu’elle se vautre par terre.

Citation :

1 à 43 : réussite, elle s'étale encore une fois la tête la première par terre.
44 à 100 : échec, je la pousse, mais elle perd pas l'équilibre et reste bien sur ses deux jambes.

Ça éternue de partout. C’est vraiment, vraiment, frustrant pour le coup. Je tourne un peu la tête dans tous les sens dès que je l’entends, mais ça sert à rien, je suis pas assez rapide, je la loupe à chaque fois dès que je m’engage dans une direction. Bon, je reprends mon calme. Pas très longtemps au final, je me retrouve projetée en avant, la tête la première. Bam, contact visage terre brulante. Je gueule encore, comprenez. Ça va une fois, mais pas deux. Je me relève aussitôt, histoire de limiter les dégâts, parce qu’entre nous, je vais vraiment finir par avoir une mine affreuse si ça continue. Puis là, je décide de faire un truc un peu stupide, enfin, c’est un peu du hasard en fait. Ce sera pas stupide si je me loupe pas, au contraire. Je rassemble toute ma souplesse et m’élance.

Citation :

1 à 57 : réussite, je saute et relève mes jambes en grand écart. Paf, Fauve se prend un de mes pieds de plein fouet, dans la face.
58 à 100 : échec, même chose sauf que mes pieds rencontrent l'air.

Encore une fois, elle s’étale au sol, mais en fait, je culpabilise un peu moins là, vu que ça a pas l’air d’être trop catastrophique, voyez. Enfin, moi, je flippais que ça lui carbonise carrément la face, style, comme quand on laisse des pâtes trop longtemps au four et qu’elles sont noires et dégueulasses. Mais en fait, ça va. On va dire que Maia est juste un peu trop cuite. Comme les pâtes. Mais c’est mieux qu’elle soit un plat de pâtes trop cuit plutôt qu’un plat de pâte carbonisé, voyez ? Bref. Elle se relève rapidement, et là, elle fait un truc à la Kill Bill, et moi, ça m’impressionne, et je me dis que je devrais essayer de faire pareil, voyez, je suis souple et tout, mais je crois que j’aurais trop peur de me ramasser par terre. En tout cas, elle frappe l’air, avec son pied. Dommage quoi, côté performance, je lui aurais mis un 10/10, oui, tout à fait. Je commence à être déconcentrée là. Ouais, Sullivan. De penser à lui, ça me donne envie de frapper Maia. NICKEL. Je la laisse un peu se calmer (on va dire) et en fait, je reste immobile, silencieuse pendant une dizaine de secondes, style, elle ne sait pas trop ce que je veux faire, voyez. Je sais pas, dans ma tête, ça a un côté angoissant de serial killeur. Mais en fait, c’est peut-être seulement dans ma tête. Et puis, je passe à l’attaque.

Citation :

1 à 43 : réussite, elle se mange mon poing dans sa tête.
44 à 100 : échec, elle m'évite au dernier moment.

Gros fail. J’en ai marre là, en fait. C’est un peu comme essayer d’expliquer quelque chose à un sourd en ayant les mains menottées, ou de manger du chocolat sans bras, aussi. En fait c’est le bon exemple le chocolat, parce que t’as la frustration qui va avec. Du coup je retombe sur mes pieds, après mon acrobatie qui a franchement servi à rien. Au pire, j’me ferais peut-être repérer et on m’embauchera comme cascadeuse dans un film. Bref, le duel. La Fauve doit être essoufflée, silencieusement toujours, parce que rien ne se passe pendant un petit moment. Je perds un peu patience, surtout que je peux pas la repérer, moi. Si ça se trouve elle s’est barrée et moi je me retrouve comme une conne, là, à attendre. Ou pas, hein. Je me paye son poing en pleine face. Comme dans les films, ma tête part sur le côté, sauf que c’est pas fake, là. Ça fait vraiment mal. Je me tiens la mâchoire puis réplique. "Pas la tête, pas la têteee" Non parce que j'ai pas envie de ressortir avec la face cramée et pleine de bleus. Puis je sais pas où elle est, elle répond pas, j'suis à court d'idées. Je souffle et me cale par terre, sur une parcelle pas trop chaude, en croisant les bras.

Citation :

1 à 57 : réussite, je boude et ça fait pitié à Fauve, donc elle redevient visible.
58 à 100 : échec, je boude mais elle en a rien à faire Fauve, en fait.

Haha, ça marche. Elle s'approche la petite Fauve. J'essaie de cacher mon sourire, ça le ferait pas si elle me crame tout de suite, comprenez. Elle est visible ça y est. Elle me parle, je m'en fiche un peu de ce qu'elle dit en fait, mais j'écoute pour la forme. Je suis pas si horrible que ça, voyooons. Ça parle de vengeance envers Sullivan. J’acquiesce, je ne ferai pas que le tenir même, je pense que je lui mettrais des coups, moi aussi, y'a pas de raison qu'elle ait le beau rôle seule. "Ouais, on sort de là, on l'attend devant sa salle et on s'occupe de lui" que je lui réponds avec un petit sourire sadique. C'est que je vois déjà la scène, voyez. "on pourrait prendre des photos de son kiki aussi, histoire que tout le monde soit fixé" que je propose. C'est vrai, personne n'est d'accord sur le sujet, il est temps de mettre tout ça au clair, moi je dis. Bon, revenons au duel. Je ne l'ai pas attirée là pour rien. D'un geste rapide, je lui attrape le bras. Elle gueule la Fauve, je peux comprendre. Puis elle me contre en me retournant le bras, ce qui m'arrache un petit gémissement. Ça fait carrément mal, je la lâche précipitamment. Me rendant compte de mon erreur, je m'agrippe à nouveau à son bras, faudrait pas que je la perde encore une fois, qu'elle redevienne invisible, non non. Elle essaie de disparaitre en utilisant son don, mais comme je la tient, ça sert un peu à rien. Puis là, j'attaque.

Citation :

1 à 57 : réussite, je lui fiche un coup de genoux dans le ventre, sans la lâcher.
58 à 100 : échec, Fauve contre mon coup, mais je la tient toujours fermement.

Au moins elle est d’accord : Sullivan est un homme mort, et on le chopera dès qu’on sortira de ce putain de duel. Il va prendre cher. Très cher. Mais franchement, il le méritera amplement, je trouve. Non, mais, moi j’en reviens toujours pas. Enfin, bref. Je ris un peu lorsqu’elle parle de prendre des photos compromettantes. Et elle me fait un coup de pute. La salope ! J’y crois pas, à ça non plus tiens, pour une fois que je suis gentille et tout, style, j’ai un peu de compassion, je me fais baiser ! Sérieux, c’est abusé. Je lui retourne son bras, style, tactique de ninja tu peux pas test. Mais elle vire son bras illico pour rechoper le mien. J’aurais du me tirer en courant tant que j’en avais encore le temps. Et là, et là, elle me fout un coup de genoux, ET PAS UN PETIT. J’ai le souffle coupé un quart de seconde voyez. Je chope son autre bras, et tire brutalement pour la rapprocher de moi.

Citation :

1 à 43 : réussite, je lui mets le coup de boule de sa vie, je crois qu'elle s'y attendait pas à ça.
44 à 100 : échec, elle se démerde pour reprendre l'avantage.

J’y ai peut-être été un peu fort. Elle affiche une de ces faces. Pire que la tête d’un constipé en fait, ou alors elle a un cachalot d’excrément, là. Au final ça va, elle s’en remet assez vite quand même. Un peu trop même. Elle me fait une attaque de footeux, là. Elle m’attrape le bras et me tire dessus pour que je m’approche, puis bam, coup de boule. Si ça avait été contre quelqu’un d’autre, je me serais peut-être mise à chanter la fameuse chanson, là. Coup de boule à gauche, coup de boule à droite ! Mais là, j’suis un peu amère, voyez, j’suis pas vraiment d’humeur, non. Peut-être même que j’affiche la même face de constipée du caca cachalot, hein. Je m’inquiète un peu pour mon image maintenant, alors je me reprends, me redresse. Go, go, go. Puis j’ai une idée. Y’a un truc que Fauve déteste, mais vraiment : les câlins. Alors j’affiche un grand sourire, limite d’attardée, et j’approche dangereusement, les bras grands ouverts.

Citation :

1 à 57 : réussite, mes bras se referment autour d'elle, ce qui la déconcentre. Sur cette action, je l'attaque en lui pinçant fort, fort le nez.
58 à 100 : échec, Fauve se casse très vite, dès que j'ouvre les bras.