Je tourne clairement en rond sur ce bateau de merde. Une semaine, une semaine c'est foutrement long. J'aime bien, hein, la mer. J'adore, même. C'est certainement mes meilleurs souvenirs de vacances et escapades. Mais bon, ça n'empêche que j'aimerais bien arriver et me poser. Déballer mon sac. Arrêter d'avoir l'impression de tanguer. Tout le temps. J'ai l'impression d'être stone, sans blague, je deviens un peu dingue. Là par exemple, j'entre dans la salle de repos. Cool, y'a personne. Faut dire que le soleil tape fort et la plupart préfèrent aller se dorer la pilule dehors. Ils ont raison, j'imagine. Mais je crois que j'ai besoin d'un peu de silence. J'ouvre les bras en mode albatros et je m'amuse un instant à me laisser tanguer sous le mouvement du bateau. Je ferme les yeux, là, debout au centre de la pièce et je me laisse aller un moment. J'ai franchement l'impression d'être sous l'emprise d'un truc. Ca me fait flipper, d'un coup, alors je laisse retomber mes bras contre mon corps. J'enfile ma main dans la poche de mon short. Trois sucres, c'est bon. Toujours personne dans la pièce. Je soupire et m'avance vers le fond. Je fais rouler une boule de billard sur la table, elle vient frapper les autres et un sourire se dessine sur mes lèvres. J'adore ce claquement. Soupir. Je m'y adosse un instant et observe les divers objets. J'suis déjà passé par-ici, mais j'ai rarement pris le temps de m'y attarder. Trop de monde, trop de bruit. Je suis pas un asocial, comme mec, mais j'aime bien avoir mes moments d'égarement. Et c'est pas en étant cloîtrés sur un même bateau 24/24 que je vais rester sain d'esprit. Mes yeux se posent sur la radio. Je crois que mon cœur loupe un battement. Ma langue glisse entre mes lèvres et je m'approche de l'objet. J'hésite un instant avant d'appuyer sur le bouton. Frisson. Du bruit, rien d'autre que du bruit. Du bruit inaudible. J'éteins. J'me mords la lèvre avant de retenter. Je change directement de fréquence. J'entends des pas. Feutrés, certes, mais je peux me vanter d'avoir une bonne oreille. Ca oui. Je tourne un peu la tête et mes lèvres se déforment en un sourire lorsque j'aperçois ma binôme. " Salut ", je glisse simplement. " Tu sais s'il y a une radio de musique classique, dans le monde magique ? " Je l'ai juste croisée, pour l'instant. On n'a pas franchement eu l'occasion de discuter. Mais j'imagine qu'avec le soleil brillant dehors, elle doit aussi tourner en rond. J'éteins. J'imagine que je suis pas près de trouver du Beethov' de toute manière.

Les autres sont tous en haut. Le prochain qui me sort "il fait beau" je le tue. Cela commence réellement à m'agacer, ils le font exprès ou comment ça se passe ? Je traîne alors dans les couloirs en me concentrant sur les mouvements légers du bateau. Je tends l'oreille. Ça grésille. J'écoute et je suis le bruit qui m'amène dans la salle de repos. Je découvre alors Kane, seul, penché devant une radio qui se veut rebelle, apparemment. Pourquoi n'est-il plus avec les autres ? Je décide alors de tenter ma chance et de tenter le contact avec mon binome, j'entre alors une bonne fois pour toute dans la pièce. Il se tourne vers moi et j'arque un sourcil, oui ? Mes lèvres s'étirent légèrement alors que je pose mes prunelles claires sur sa personne. « Je n'écoute jamais la radio. » Je lui souffle alors en m'approchant à peu de lui. Alors savoir s'il y a du classique, c'est impossible. En plus, du classique ? Je ne peux rien pour lui. « Tu as quoi dans ta poche ? » Je l'interroge alors parce qu'à défaut de sortir et de m'amuser sur le pont, il me reste une seule chose à faire ici lorsque je croise une âme à l'intérieur du bateau: j'observe. La surprise se peint sur le visage de Kane. Mes traits se distordent en une moue désolée. « Il se pourrait qu'il me soit arrivé de te suivre, peut-être une fois. » Je lui avoue sans vraiment le faire, en haussant les épaules. Qu'il me pardonne mais je m'ennuis ici. Je ne fais rien si ce n'est attendre la nuit pour monter à l'air libre, pour me baigner de temps en temps. Je ne fais rien. Littéralement. Je m'occupe comme je peux. Et il fait partie des candidats que je dois connaître, enfin, il s'agit de mon partenaire, de mon binome, il est sensé être important. Enfin, je l'ai suffisamment observé pour me rendre compte qu'il fourre constamment sa main dans l'une de ses poches.

Elle n'écoute jamais la radio. Moi non plus, à vrai dire. Mais la musique me manque sur ce bateau. La simple vue d'un instrument, me manque. J'ai beau ne plus avoir touché à un piano depuis des années, j'ai besoin de la présence d'un quelconque objet musical pour me sentir bien. Je souris. Je souris un peu moins quand elle me demande ce que j'ai dans la poche. Je m'y attendais pas franchement. C'est aussi évident ? J'devrais en être conscient, en même temps. J'ai aussi la manie d'observer les gens. Et j'imagine que venant de ma binôme ça ne devrait pas me surprendre. Je lui aurais dit, après tout, un jour ou l'autre. Mieux vaut crever l'abcès. J'pensais juste que le premier pas viendrait de moi, pas d'elle. " T'inquiètes " je glisse. Je préfère qu'on soit sincères, l'un l'autre. Même si je suis pas prêt à lui raconter toute mon histoire, je pense que sur ce point il est indispensable qu'elle soit au courant. Je sors les trois sucres de ma poche et les pose sur le coin de la table de billard. " Je suis diabétique " Mes prunelles croisent les siennes et je hoche un peu la tête. " Si je fais une crise d'hypoglycémie, il faut que je puisse réagir vite " J'souris, un peu timide. Disons que j'ai pas envie qu'elle pense être tombée sur un binôme en carton. " C'est de la prévention, c'est tout. En général j'ai aucun problème. " Je les remet dans ma poche avant de continuer " Mais bon si un jour tu m'vois bizarre, tu m'enfonces ça dans la bouche. Ca devrait suffire " Je rigole doucement. J'suis un peu nerveux, j'imagine. Mes doigts pianotent le rebord de la table et mon regard se perd un instant vers le hublot. Il est minuscule, très peu de lumière y filtre, heureusement. " Ecoute, je vais t'avouer que je suis pas le plus calé du monde, en vampires. Je suis pas arrivé dans le monde magique depuis très longtemps donc... Tu veux pas, hm, me faire un petit topo ? " je sais que ma question peut paraître étrange, mais faut dire les choses telles qu'elles sont " Non parce que dans le monde humain, les vampires ont une peau qui brille au soleil tu vois, j'me doute que c'est pas franchement le même délire, dans la réalité " On passera bien évidemment les références hasardeuses.

Il est diabétique. J'arrête de ciller, vieux réflexe humain. Bah ... c'est toujours bon à savoir, imaginer qu'il fasse une crise et que je le sache pas. Je faisais comment ? « C'est quoi exactement une crise ? Concrètement ? » Je l'interroge parce que je ne vais pas me contenter d'un "si je suis bizarre". Je m'empare de l'un des sucres et je le coince entre mon index et mon pouce avec délicatesse pour éviter de le réduire en poudre. Je le redépose dans sa paume lorsqu'il les range dans sa poche« Il te faudrait pas de l'insuline plutôt ? » Je lui demande alors en fronçant légèrement les sourcils. Non je n'ai pas été infirmière dans une autre vie, non mais voilà, j'associe cela avec l'insuline. En tout cas, en cas d'urgence, je dois lui mettre ça dans la bouche. « C'est noté. » Je lui réponds en hochant la tête. Il me demande de lui parler des vamps. Ce qui suit m'arrache un sourire. La peau qui brille au soleil, ça sonne bien, ça fait envie, c'est attirant mais ce n'est pas pour nous. C'est bien trop loin de la réalité. « Vous lisez trop twilight. » Je lui dis alors en me calant sur un siège, loin du rayon de soleil, très loin. Et c'est vrai, dans la moitié des bouquins que l'on peut lire, c'est ça. « On ne peut pas s'exposer au soleil, ça nous brûle. » Je lui dis déjà, je crois que c'est un point non négligeable.« On est hautement inflammable. » J'ajoute en penchant légèrement la tête. « On boit du sang. » Je lui annonce clairement avant de retrousser légèrement les lèvres pour lui faire entrevoir mes canines sur développées sorties pour l'occasion. « M'enfin tu as beau venir de je ne sais où, tu ne pouvais pas ignorer cela. » Je balance en haussant les épaules. « Tu sais comment on devient vampire ? » Je l'interroge en m'asseyant en tailleur.

Je pense que ça la contrarie, d'une certaine manière, ma petite histoire. Et je la comprends. Enfin, j'imagine que j'aimerais pas partir dès le départ avec un binôme qui m'handicape, moi aussi. Mais mes trois sucres, ils montrent bien que j'ai le contrôle. Du moins, j'espère. " Je deviens pâle, je tremble, je perds l'équilibre, ce genre de trucs. " Je mime un instant un tremblement. " Justement, c'est à cause de l'insuline, tout ça. Parfois le dosage peut être trop fort par rapport à mon taux de sucre dans le sang, et alors ça donne une crise d'hypoglycémie. C'est juste une histoire de bonne balance. " Je sors un blister de comprimés de ma poche et les lui montre avant de les ranger à nouveau. " C'est tout nouveau pour moi, mais j'ai jamais eu de problèmes. J'préfère juste prévoir. " Je finis par la suivre, quand elle va s'asseoir dans un autre coin. J'pense que ça me rassure, qu'on parle d'autre chose. Et puis ouais, moi aussi j'ai pas mal de questions. Je me sens encore assez ignorant dans ce monde. Surtout vu toutes les conneries qu'on nous bassine sur les vampires, chez les humains. Soyons clairs, c'est sans doute l'espèce la plus vulgarisée. Avec ces histoires de Twilight, comme elle le souligne si bien. J'observe sa peau pâle et j'essaie de m'imaginer la scène. Inflammable. Tout me paraît tellement dément. J'hoche la tête  et un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque j'aperçois ses canines. " La force ? Vous avez cette force démesurée ? " Du style j'te claque le cou comme on tuerait un poulet. " Et le sang ? Si t'en as pas bu depuis longtemps, tu perds complètement le contrôle ? " J'imagine que c'est une histoire d'âge. D'expérience. " Ça fait longtemps pour toi ? ", je termine doucement. Je sais pas trop si c'est un sujet tabou. J'pense pas que ça doit être plaisant ouais, de parler de sa mort comme ça. Mais j'ai besoin de me faire une idée sur qui elle est. Je réfléchis un peu à sa question. J'ai bien quelques idées, mais rien qui ne se détache vraiment du cadre dépeint dans les films fantastiques. J'ai jamais été branché romans de vampires et ce genre d'histoires, j'suis plus un mec attaché au concret. Alors ce que je sais de ces créatures, c'est c'qu'on m'a baratiné sur grand écran. Aka, pas grand chose. Je finis par hocher un peu la tête, de droite à gauche. " Pas vraiment, je t'avoue " Je me penche en avant, coudes calés sur les genoux, prêt à l'écouter. Je prends note, et ça me plait. Cette honnêteté.

J'écoute ce qu'il me dit avec attention, je suis chacun de ses mouvements, de ces gestes. Mes yeux s'attardent un millième de seconde sur ses comprimés. « Tant que ce n'est que prévoir ...» Je laisse sans finir parce qu'il connait la suite, j'imagine. En tout cas, je guetterai toute forme de faiblesse chez lui. Je tente d'effacer les clichés qui survivent dans son esprit alimentés par les films et bouquins en tout genre. Déjà, je commence par notre exposition au soleil. « Ça, c'est véridique. » Je lui réponds en hochant la tête. Les apparences sont trompeuses, surtout lorsqu'on me regarde, moi, fille frêle et fragile d'apparence. Et bien non ... « On est aussi rapide.» J'ajoute. Le mot est faible. Je regarde Kane assis en face de moi, la seconde d'après, je suis assise à côté de lui, je lui donne un léger coup d'épaule. Je pose mes mains sur mes genoux alors qu'il enchaîne avec le sang. Sans savoir pourquoi mais mes poils s'hérissent à l'idée de la faim, du manque. « Je n'en sais rien, je n'ai jamais atteint ce stade là heureusement.» Je lui avoue alors en pivotant ma tête vers lui. Je me nourris assez régulièrement, à petite dose mais assez souvent. Je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de faim extrème, j'imagine que dans ce cas, je pourrais être dangereux si un humain venait à passer sous mon nez.  Je vois bien qu'il se tate à continuer sur ce sujet plutôt délicat. « Je n'ai que quarante ans. » Je lui dis avec un fin sourire. « Cela fait seize ans.» je lui dis finalement. Je l'interroge sur la transformation d'un vampire. Il est ignorant. « Déjà tu dois être vivant.» Je lui dis. Ça me semble assez évident. « Tu vois, j'avais sauté du quatrième étage mais mon coeur battait encore.» Je lui explique alors. Il battait très faiblement, mais il battait, malheureusement. « Après le vampire mord sa victime, il la vide de son sang, il la boit. » Je continue en tentant d'avoir une voix assez neutre mais ça me dégoûte toujours autant. Je réprime une légère grimace juste à temps, mes traits se détendent. « Il s'enterre avec elle une journée, et voilà. » Je termine donc. « En gros.» Je termine. C'est un résumé assez global.

Ok je m'y attendais pas. Enfin si, d'une certaine manière j'espérais qu'elle me montrerait un truc, mais la vitesse là, ça m'a surpris. J'veux dire, c'est assez dingue ça, comme pouvoir. J'tourne la tête et l'observe à mes côtés, mon sourire s'agrandit un instant. J'hoche la tête, comme pour dire 'stylé'. Puis elle continue. Je me concentre sur ses mots, mais il y a un truc plus fort qui me turlupine. J'essaie de comprendre comment elle ressent ce statut. J'veux dire, ça doit pas être évident, de devenir un vampire. Outre la partie physique. C'est quelque chose qui s'impose à nous, qu'on ne choisit pas forcément. Comme certains loups-garous. Elle me raconte une partie de son histoire. J'suis plus sérieux, d'un coup. Un peu en suspend, j'ose plus bouger. Je l'observe silencieusement. Je crois que j'ai ma réponse. Du moins, une part. Je capte sa grimace furtive et baisse un instant le visage. Je finis par me redresser et m'appuie contre le dossier du siège. Puis, j'étends mes jambes devant moi et pince un peu les lèvres. " Compris ", je murmure simplement. J'ai d'autres questions, évidemment, mais je compte pas l'assommer à notre première discussion. Je pense que certaines choses se diront plus naturellement, avec le temps, en apprenant à se connaître. " Pourquoi t'as voulu participer ? ", j'me laisse échapper. Mais c'est comme ça, j'ai besoin de savoir. Je me sens un peu con, parce que j'imagine qu'elle va finir par me retourner la question et alors je saurais pas franchement quoi répondre. Mais j'sais pas, j'imagine que les humains et les créatures doivent vivre le truc différemment. Moi j'suis qu'un gars qui débarque et veut se foutre un coup de pied au cul, mais une vampire ? Une vampire, je vois pas vraiment ce que ça peut chercher à se prouver.

Je tente de lui inculquer quelques bases sur nous, enfin ""nous"". Les vampires quoi. On ne s'attarde pas trop dessus et je ne vais pas m'en plaindre. Il m'interroge sur ma raison de ma venue. Je n'ai tellement pas de raison particulière, je suis juste une paumée qui vient faire un peu de tourisme dans ce jeu. En gros, c'est cela. « Pour me, nous, bouger, Scaar et moi. » Je lui annonce alors en le regardant en biais. « Se confronter aux autres. Parce que si on n'est pas "obligé", on ne fait pas pas. » Je lui dis. C'est dans le cas de ce jeu que tu es obligé de te socialiser pour suivivre quoi. « Tu comprends ? » Je l'interroge en ramenant mes genoux contre ma poitrine avant de les entourer d'une main pâle. Je cale mon menton contre l'un de mes genoux. C'est assez dur à saisir mais au bout de dix ans quand tu restes avec la même personne, tu as beau l'aimer, il faut voir d'autres personnes. T'ouvrir au monde qui t'entoure, ce que je n'ai jamais fait depuis ma transformation. Je me suis enfermée, et ça m'a toujours plu jusque là. « C'est con, je sais. » Je lui annonce alors en haussant les épaules. « Aller, c'est à mon tour de me renseigner sur toi. » Je lui balance avec un léger geste de la main. Il doit savoir que je n'aime pas que cela n'aille que dans un sens. « Qu'est ce qui te rend ... spécial, différent ? » Je l'interroge donc en arquant légèrement les sourcils. J'ai envie de savoir à qui je fais affaire, qui est en binôme avec moi. Je n'ai pas arrêté de parler, c'est à son tour.

Je crois que j'comprends, ouais, ce besoin de se bouger. J'imagine que c'est un peu ce qui nous a tous motivés à s'inscrire à ce jeu. Se battre, c'est une chose. Se battre contre d'autres personnes dans le cadre d'un jeu télévisé, c'en est une autre. J'ai déjà eu l'occasion d'en venir aux poings avec des types, chez les humains, dans mes moments de plus grand épuisement. Mais j'aurais jamais vraiment pensé pouvoir participer à une telle aventure. J'souris. Je sais pas trop ce qu'il y a entre elle et Scaar. J'ai pas vraiment saisi, pour l'instant. J'aimerais bien lui poser la question, mais je préfère me taire sur ce coup. J'ai bien vu comme il s'est affrété de s'asseoir à côté de Raisa, quand on est arrivés lors du prime. Comme s'il voulait marquer son territoire. Y'a un truc, c'est certain, mais je préfère pas m'aventurer trop loin. D'autant plus qu'elle me retourne mes questions. " Non non je comprends " je glisse quand même, un sourire en coin pour la forme. Je me mordille la lèvre et mon regard est un instant perdu sur ses mains pales. J'ai du mal à saisir si elle veut que je me limite à mon simple pouvoir, où si elle en attend plus. J'ai déjà du mal à faire le tri dans mes souvenirs, alors me dévoiler à quelqu'un que je connais à peine, c'est difficile. " Je contrôle le sang " je commence simplement par annoncer. J'relève un peu la tête et mon regard croise le sien. " Ca peut aller du simple fait de bloquer un membre en coupant la circulation sanguine, à l'asphyxie, si j'empêche le sang de se ré-oxygéner et d'atteindre le cœur. " Je me redresse un peu et un rire s'échappe de mes lèvres " La seule personne sur qui ça ne pourrait pas marcher, c'est toi. Et on est dans la même équipe, donc j'imagine que c'est une chance " Pour moi, en tout cas. Et pour elle, puisqu'on pourra toujours maximiser nos chances de réussite. Je me fais un peu plus sérieux, prêt à répondre à ses interrogations, si besoin. " C'est assez vaste, comme pouvoir. J'pense pas en avoir exploré toutes les facettes encore. "