WOW, décidément je suis un pro des attaques combo. En fait je me découvre pendant ce duel : combat au sol = nul, combat en loup = nul, lancer d’objets = nul. Le seule truc qui réussit c’est quand je me creuse les méninges pour effectuer des offensives un peu plus évoluées que les autres. Heureusement que j’ai neurones, je vous le dis moi. Ouais, les blonds ne sont pas toujours des abrutis. De toute façon ça ne marche pas pour les hommes, parce que ce qu’on ne dit pas c’est qu’à la base les femmes ont un sérieux désavantage, alors si en plus elles sont blondes. Bref, vous voyez le truc.

Citation :

1 à 33 : toujours sur la vieille moche, j’attrape ses plumes comme si c’était le col de son t-shirt et frappe sa tête contre le sol à plusieurs reprises.
34 à 100 : les plumes me restent dans les mains.

Hm, je crois que je me suis acharné contre ses plumes, parce qu’elles n’ont plus l’air de trop tenir sur son corps. C’est limite dégueulasse, sérieusement c’est flippant. Si je me retrouve face à un pigeon déplumé, je vais avoir mal au cœur. C’est un peu comme battre un pauvre chien abandonné sur le bord de la route. Bon je m’en fous, mais elle commence à avoir des trous un peu partout la pauvre bestiole. « Si tu veux on peut stopper le massacre, je pense que si tu t’adresses à la vieille elle sera obligée de mettre fin à tes souffrances. » Ouais ta gueule Sulli, reste concentré. Parce que le pigeon déplumé te met un beigne dans la face avec son aile. J’en ai marre qu’elle touche à mon visage, ça comme à bien faire.

Citation :

1 à 33 : je lui colle un poing dans la tronche.
34 à 100 : elle tourne la tête et mon poing se plante dans la terre.

Mon poing s’écrase à quelques centimètres à peine de son visages, mes doigts devenant soudain relativement douloureux. Je n’avais pas prévu qu’ils embrasseraient le sol vous voyez … Enfin, ça arrive même aux meilleurs n’est-ce pas, et surtout à moi. Parce que je suis meilleur que tout le monde. Bref, j’arrête de divaguer une seconde par que la harpie se bouge et me jette carrément contre une tombe, comme un malpropre. Ok fallait le demander gentiment si tu voulais que je te lâche grosse conne. Aucune manière ces créatures, vraiment impolies. Je siffle entre mes dents, traînant des pieds autour de la tombe sur laquelle j’ai atterri, repérant une bouteille en plastique abandonné. Qui est chaud pour un foot ?

Citation :

1 à 33 : je donne un coup de pied dans la bouteille qui s’écrase sur la tête de la harpie.
34 à 100 : elle évite le projectile.

Ah la garce a décidément des bons réflexes, pourtant j’ai fait le compte tout à l’heure : les projectiles = nul. J’aurais m’en tenir à cette analyse au lieu de me précipiter comme un con. Ok faut que je trouve un combo alors. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir, puis que la créature ramasse la bouteille entre ses serres avant de la larguer sur ma tête. Bitch. EH MAIS, elle a volé la bestiole ! Nooooon j’étais pourtant certain d’avoir réussi à la paralyser c’est pas possible. Je comprends pas. Bon en fait elle s’écrase un peu plus loin, certainement blessée d’avoir essayé de prendre son envol. Bien fait, elle n’a que ce qu’elle mérite. Aussi je m’approche de sa position non sans parader de la voir si affaiblie.

Citation :

1 à 33 : je shoote dans son ventre pour essayer de lui provoquer des lésions internes.
34 à 100 : elle fait semblant d’être touchée pour mieux riposter.

Ah la salope elle a utilisé ma propre technique contre moi : celle de faire la morte. Et elle en profite pour me mordre la cheville, ce qui me fait lâcher un cri de douleur. C’pas possible d’être aussi hargneuse, sérieusement. J’essaie de me dégager en vain, tirant de toutes mes forces sur la jambe qu’elle a décidé de bouffer. Même bobonne n’est pas aussi affreuse, c’est bobonne puissance dix, puissance mille même. AH MON DIEU je déteste ça sérieusement, ça me stresse, c’est comme avoir le pied coincé dans un piège pour les lapins. Et être un lapin, ce n’est pas franchement une pensée réjouissante, surtout quand tu vois la gueule de celui du boutonneux.

Citation :

1 à 33 : j’arrive à me dégager en filant un coup de pied sur le nez de la harpie que je pète sans état d’âme.
34 à 100 : je me dégage mais je tombe en arrière en le faisant.

Ouais ouais, j’arrive à me dégager ! Sauf qu’en fait je me vautre comme un pauvre crétin en tombant en arrière, la tête sur un caillou. Bordel, je vais faire une hémorragie interne, surtout que l’autre folle n’en n’a pas fini avec moi. Elle me saute dessus pour mordre mon jean et me traîner sur plusieurs mètres. OH mais vas-y te gêne pas, fais comme chez toi. Je sens mon dos partir en lambeaux, déjà qu’il n’était pas en très bon état. Je suis à peu près certain de laisser une traînée rouge derrière moi étant donné le déroulement de ce duel pour cette partie de mon corps. Le pauvre n’arrête pas de se prendre des coups, c’est carrément l’enfer. Et moi je me laisse faire comme un pauvre type, parce que j’ai plus trop la force de riposter quand on insiste sur les parties qui font mal. Je me mords la lèvre, attrapant au passage ma batte de Baseball improvisée.

Citation :

1 à 33 : je frappe sa tête avec le bois pour qu’elle me lâche.
34 à 100 : elle me lâche avant que je la frappe.

Bon d’accord en fait elle me lâche et je foire complètement mon coup. Ce dont elle profite pour me piétiner avec ses pattes et m’arracher un grognement de douleur. Elle s’amuse encore à enfoncer ses griffes dans ma peau et ça picote un peu beaucoup. Je râle en la virant d’un coup de bras avant de me relever. Bon je recommence à faire que de la merde là, il faut que je trouve quelque chose d’intelligent à faire et vite, avant qu’elle ne décide de faire de moi un bloc de pâté pour harpie. Je me mets alors à courir, improvisant totalement, sautant par-dessus les tombes invisibles que j’ai déjà repéré en espérant qu’elle s’en prenne une dans la tronche en passant mais étant donné qu’elle imite mes gestes .. ah oui tiens, ça me donne une idée. Je saute par-dessus une pierre tombale soi-disant invisible alors qu’il n’y a en fait rien, juste pour l’essouffler.

Citation :

1 à 33 : elle ne saute pas à temps et se prend en fait la pierre tombale qui était vraiment invisible mais que je n’avais pas encore repéré.
34 à 100 : elle continue de me poursuivre.

TADAM, je vous ai dit, quand je réfléchis ça fonctionne. Enfin là j’avoue que le hasard s’en est carrément bien mêlé, parce qu’à la base la pierre tombale n’était pas censée exister vous voyez … Et en plus elle n’a pas sauté alors qu’elle l’avait fait jusqu’à maintenant, à croire qu’elle s’essouffle la pauvre créature. Je me marre en l’observant se vautrer comme un sac de viande –ce qu’elle est-, plaçant mes mains sur mes hanches pour reprendre mon souffle. « T’es vraiment une pauvre meuf, on te l’a déjà dit ça ? Parce qu’en plus d’être moche et de puer de la gueule, t’es carrément pas douée. » Faut lui signaler quand même, c’est comme quand t’as un truc entre les dents et que personne ne te prévient. Là je lui confie ce que je pense, je suis honnête. Au moins elle saura à quoi s’en tenir avec moi. Plus question qu’on fasse ami-ami elle et moi.

Citation :

1 à 33 : je viens appuyer mon pied sur sa tête pour l’enfoncer dans la terre.
34 à 100 : elle déplace sa tête et riposte.

Ouais, évidemment, pas assez évoluée comme attaque, du coup ça ne fonctionne pas. Sa tête roule sur le côté et mon pied s’écrase dans la terre, à portée de ses dents. Oh non, non elle ne va pas recommencer quand même, si ? Eh ben si, elle enfonce ses crocs dans ma chair, heureusement que cette fois c’est l’autre pied, parce que je crois qu’autrement je n’aurais pas pu supporter un deuxième assaut. J’espère qu’elle n’est pas en train de diffuser un venin spécial qu’elle aurait gardé planqué jusque là. Non je deviens franchement parano, et je me demande si tout à l’heure je n’étais pas complètement barge à cause de ça, justement. Mais bon, je crois que je me fais mes idées.

Citation :

1 à 33 : je la soulève par les ailes et l’envoie valser contre le tronc d’un arbre.
34 à 100 : elle échappe à mon emprise.

ARK, la harpie m’échappe des mains, elle glisse entre mes doigts et fait volte face pour me foutre un coup d’aile. ENCORE, j’en ai ras les fesses de ses ailes, si ça continue je vais faire autre chose que les endommager, genre je vais les couper vous voyez. Ouais, c’est carrément une idée de génie, pourquoi je n’y ai pas pensé avant ? Ah si j’y ai pensé, mais je n’ai pas réussi à lui couper la chair avec mon misérable caillou. Normal, ce n’est pas assez tranchant un caillou, il faut que je trouve autre chose. Ma fourche ? Elle a disparu. La pelle ? Elle est cassé … Ok on s’en fout, justement. Je me dirige vers l’objet pour arracher la tête en métal, me précipitant vers la bestiole volante qui ne vole plus trop.

Citation :

1 à 33 : je me jette sur elle et donne un grand coup de tête de pelle dans son aile pour la couper.
34 à 100 : je glisse et me vautre.

Je glisse mieux qu’un pingouin sur la banquise, me ramassant dans l’herbe fraîche. J’aurais peut-être dû mette des crampons au lieu de me balader pieds nus, j’suis un peu con moi aussi quand même. Et puis je n’ai pas non plus retenu que ses ailes je n’arrive jamais à les toucher. Sauf une fois, et ça m’a trop donné confiance. Parce qu’il reste 99,9% de fois où je n’ai pas réussi. Bref, je me relève mais elle m’en empêche d’un coup de patte qui plaque au sol. Heureusement, j’ai toujours ma tête de pelle entre les doigts, et ça me donne au moins quelque chose avec quoi riposter.

Citation :

1 à 33 : je lui scie la patte avec ma tête de pelle.
34 à 100 : ça n’est pas plus coupant qu’un caillou en fait.

Ouais en fait je n’arrive pas non plus à lui couper la patte, et du coup elle me regarde faire avec une pointe de mépris. Elle a raison, j’ai l’air d’un parfait crétin. Je lève la tête vers elle style bon tu me pardonnes ? Mais pas trop, parce qu’elle me fout un coup de patte dans la gueule. Aïe. Bon elle ne me griffe pas au moins, et je reste en position de l’étoile de mer quelques secondes. Puis je saute sur mes pieds, m’accroupissant face à elle. Bien bien, je repère un arbre au dessus d’elle, aussi je fais semblant de me diriger vers elle mais dévie ma route au dernière moment pour grimper à l’arbre avec autant d’agilité qu’un petit singe, comme tout à l’heure. Je me ferais des potes si y’en avait.

Citation :

1 à 33 : je saute sur sa tête et m’accroche à elle comme un dingue, la griffant partout sur le visage.
34 à 100 : je saute sur elle mais je glisse et tombe par terre.

Nooooooooooooooon, que quelqu’un me rattrape s’il vous plaît. Je glisse comme un blaireau sur le dos de ma proie, et c’est rapidement moi qui deviens la cible des attaques puisqu’elle gratte le tronc de ses griffes pour m’envoyer de l’écorce dans les yeux. Je ferme les paupières en priant pour qu’elle crève d’une crise cardiaque, mais malheureusement le tout puissant n’exauce pas mes prières, sans doute parce que j’ai frappé la bestiole avec une croix, puis une statuette funéraire. Ouais, c’est vrai que ce n’était pas franchement le moment le plus glorifiant de ma vie, mais bon, j’ai envie de dire qu’on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Je me relève pour me placer derrière l’arbre.

Citation :

1 à 33 : je pousse le tronc de toutes mes forces pour déraciner l’arbre qui tombe sur la créature, écrasée par le conifère.
34 à 100 : elle a le temps de voir l’attaque arriver et s’écarte d’un pas.